—{C'est presque une position sociale —I1 n'est pas de plus grande gloire
&e nos jours, de parler français à que de combattre pour la langue de
la perfection —J, Novicow.
Organe officiel de l'Association C anadienne Française de l'Alberta
Vol. VI.
| Chez nous et TR
ARRETE TEE PP PE RCE RE |
PARIS—Le ministre de la guerre
français, Edouard Daladier, a révélé,
dans ses grandes lignes, un projet de
gouvernement destiné à étendre les
fortifications à la frontière du nord
de façon suffisante pour inclure le
front belge. Craignant une répétition
des tragiques événements de 1914, :a
France s'inquiète de la fragilité de la
ligne de défense belge.
HAMILTON.— La basilique du
Christ-Roi a été consacrée la semai-
ne dernière au cours d’une imposan-
te cérémonie à laquelle assistaient
plusieurs dignitaires de l'Eglise et des
représentants de l'Etat. Parmi les
invités âe marque se trouvaient le
T.R. Anérea Cassulo, délégué aposto-
lique au Canada, le très hon. R. B.
Bennett, premier ministre du Canada,
et l’hon. R. J. Manion, ministre des
chemins de fer et canaux. Mgr J. TT.
MeNally, évêque du diocèse de Ha-
milton, officiait. Le sermon de cir-
constanee.à été prononcé par le curé
de la cathédrale Saint-Patrice, le ‘L.
R. G. L. Cassidy.
VIiENNE.—Le gouvernement à in-
terdit l'importation des films de Me-
tro-Goläwyn-Mayer en Autriche tant
que cette compagnie n'aura pas reti-
ré des cinémas du monde entier
“Reunion in Vienna”, parce que ce
film contient un portrait du prince
de Hapsbourg, qui froisse Ics Autri-
chiens.
BERLIN.—Une agence officieuse
révèle que 200,000 Allemands et au-
tant d'Allemandes seront bientôt sté-
rilisés en vertu de Ia loi qui interdit
li procréation aux personnes que les
. cugénistes affirment susceptibles
d'engendrer des enfants tarés. La loi
entre en vigucur le er janvier.
LONDRES.—Là France demande à
l'Angleterre une déclaration claire sur
a politique étrangère anglaise. La
France, disant que l'Allemagne, 52
voisine, réarme rapidement et viole
toutes les clauses du traité de Ver-
saïilles qui ont trait au désarmement,
déclara qu'elle ne peut rien faire en
faveur de la cause du désarmement
tant que l'Angleterre n'aura pas an-
noncé, sans aucunc équivoque, ce que
F'Angilcterre entend faire pour assurer
à la France la sécurité qu’elle désire,
MONTEVIDEO. — Le secrétaire
G'Etat américain, Cordell Hull, à an-
noncé à la Conférence pan-américai-
née que les Etats-Unis signeront le
pacte argentin contre la guerre. Dans
sa déclaration, le ministre américain
a dit qu'il appuyait la doctrine de
l'intégrité absolue et de l'indépen-
dance de chaque nation. M. Hull loua
lo travait sur le continent américain.
MONTREAL—On apprend de Jo-
Bette, maison provinciale Ges Clercs
do Saint-Viatour, que le R. P. Farley
vient d'être nommé à la direction
générale de la communauté des Clerecs
de Saint-Viateur, en Belgique. Le R
P. L. P. Fafard est nommé supérieur
de Joliette tandis que le R. P. Syl-
vestre devient directeur du scolasti-
cat.
PARIS.—Les discussions frarco-a1-
lemandes ont frappé un mur Sans is-
suc. La France prétend toujours que
la sécurité doit être la condition in-
dispensable de tout rajustement dans
les armements. On äit de plus que les:
longues conversations avaient pour
but de mettre en ligne les pays ies
plus hostiles à toute idée de modificr
le traité de Versailles,
. BERTAIN.—La police politique alle-
mande s'est montrée très active nu
cours de ces dernières semaines, si
Jon çn juge pat le chiflre de ses
“prisos”. Une note aux journaux pré-
cise on effet que 2,300 fonctionnaires
au parti communiste ont été arrêtés
ces derniers temps dans la Reich ef
qu'à Berlin seulement 25,000 quintaux
de brochures et de tracts subversifs
ont été saisis.
MONTREAL.—Le Collège de Saint-
Laurent enverra au collège de Gra-
velbourg la somme de $600. Ce don
généreux a été rendu possible par la
représentation du chef-d'oeuvre de
Racine, “Athalice”, donnée par les élè-
ves du collège de Saint-Laurent.
FARIS.—L'administration des P. ".
l. fait connaitre que le nombre de
déclaration de postes récepteurs de
radiodiffusion reçues à la date du 31
octobre dernier, s'élève à 1,307,778.
PITTSPIELD, Mass—Mlle Mary
Burns, de Troy, N.Y. est morte dans
lcs flammes qui ont détruit la Star
Realty Company, à Pittsfield, Mass.
la journée même où celle devait épou-
ser Nelson Lafontaine, à Stephen-
town, N.Y. chez les parents duquel
cile était de passage.
, ALBERTA, LE
EDMONTON
Paris évente une
“DIEU ET PATRIE”
LES
27 DECEMBRE 1933
patrie.—Jean Dorat.
No 8.
|
e. 9? e | { ‘
6 .
ffaire d'espionnage) | | #
affaire d'e pl0 nage ÿ À tous ses lecteurs, clients et amis... É
Découverte d’un vaste complot ! Se À
PARIS—Un Canadien — de «y r 9? È
Benjamin Bercomitz, et sa femime| S ü fi Je
Clara, également naturalisée sujette Le À UT Î ANLE sel
du Dominion, ont été accusés par Li Ë fx Fe
police d'avoir fait partie d'une bande! Æ# ie so + dE
internationale d'espions ayant des de souhaite que 193 4 apporte sante, JOIE, 5
liaisons soviétiques. È me + + fa
Avec les deux Canadiens, qui au- 4 bonheur, prosperite spirituelle
raient autrefois résidé à Winnipeg cet
Vanguard, Sask., la police à arrêté
ur jeune couple américain et huit:
autres hommes et femmes de diverses
nationalités dans une série de raids
promptement exécutés. Des appareils
de radio clandestins, des documents
militaires, des livres communistes, du
matériel photographique, de fortes
sommes d'argent et des papiers indi-
quant des affiliations communistes
ont aussi été saisis.
Sur la personne de Bercowitz. qui
se déclara marchand et natif d'Iasa,
Roumanie, la police trouva trois en-
veloppes contenant 38,000 francs (en-
viron $2,000). Cet argent, dit la poli-
ce, devait servir à payer des comnli-
ces. Sa femme avait d2 son co.é|p
12,000 francs cousus dans sa chemise.
em —0(D0- RCE ERREURS
LS
Le Pape demande
des prières.
“Des prières sai il
dans la présente situation
internationale”
CITE VATICANE.-—Sa Sainteté le
ape Pie XI, devant les cardinaux &t
ics prélats romains, à l’occasion de
son message annuel de Noël, a dé-
ciaré que des prières, toujours des
prières et encore des prières, sont né- |
cessaires dans la présente situation!
internationale.
L'argent, toujours l'argent, encore:
l'argent, voilà ce dont on a besoin
pour payer la guerre.
Critiquant sévèrement le prograrn-
me de stérilisation qui sera mis en:
vigueur cn Allemagne au commence-
ment de la nouvelle année, le pape
dit que l'infamie de telles pratiques]
La France est
centre l'inflation
Déclaration du ministre des Ti-
nances—Le buñacet doit être
éguiñibré—La véâuction des
salaires—Une manifestatior
iciate
|
PARIS.—Le ministre des Finances,
M. Georges Bonnet, parlant devant le
sénat français, à nettement déclaré |
que la France glissera vers ee
si les dépenses administratives .
}
es
tit
l'encycligue papale “Casti connubii”
pübliée en 1931.
Parlant de la situation internatio-
nale, il dit qu'elle était liée aux in-
certitudes d'intéréts divergeants ré-
sultant de négociations inutiles. Per-
sonne ne sait comment sc résoudra
un pareil imbroglio.
“Tous ceux qui désirenc
étre, la paix et la concorde dans ic
monde et le bien général de toute Ia
sont pas diminuées et si le biil équi-
librant le budget n'est pas voté.
Et tandis que le ministre cxposait
la situation devant les sénateurs, les
tonctionnaires civils, protestant con-
tre la réduction de leurs traitements
par le: gouvernement, en venaient
aux prises avec la police cn face ie
historique palais âu Euxembourg.
Une @emi-douzaine de leaders ct le
chef de l'union des fonctionnaires fu-
rent conduits à la prison. Le parle-
ment a récemment approuvé la di-
minution des traitements des fonc-
tionnaires.
M. Bonnet déclara avec énergie:
“Le gouvernement est résolu à com-
battre les politiques d'inflation, mais
if faut nous hâter de progresser con-
sidérablement dans le sens d'un bud-
get équilibré. Autrement. quand jes
devises anglaise et américaine seront
stabilisées, notre marché pourrait
bien se trouver ébranlé et notre or
prendra le chemin de l'étranger en-
core unc fois. Nous avons presque
complètement enrayé la fuite de l'or
de la Banque de France, fuite qui a!
enlèvé des millions de francs au pays;
cn quelques mois. Wall Sirect et :e5
spéculateurs sont dans l'erreur quand
ils prétendent que la France est en
train d'abandonner l'étalon-or. Nous
sommes contre l'inflation et nous
avons l'intention ferme de réduire 125
dépenses. er si la confiance revient.
ment prier, deuxiémement prier et
troisièmement prier. Nous les invitons
donc à prier et persévérer dans
Icurs prières.”
L'humanité jusqu'aujourd'hui, ajou-
ta le pape, a tron parlé et trop inu-
tilement.
—————— 0
Les nouveaux com-
missaires du NC:
XX. le juge C. P. Fullerton
agira comme président—Les
deux autres commissaires
sont M. Edouard Labelle et
F. X. Morrow
&
S.
Canada, M.
lement annoncé samedi ia nomina-
tion des trois commissaires des Che-
mins de fer
commissaires sera S. H. le juge C. P.
Fuïlerton qui agira comme président.
Les deux autres membres de la com-
mission sont M.
le Trésor pourra rencontrer toutes Edouard Labeile, re-
«es obligations”. présentant de la minorité canadien-
Dee 000 ee ine- -française et M. F. K. Morrow. Ces
| cicrniers sont actucllement directeurs
D À 1200. 600 des C-NR.
çn ne v 1 Au sujet des salaires. on annonte
jofficieusement que le traitement du;
S tn iversités président s'éièvera à $25,000. M. Mor-
TON pousse la générosité jusqu'à ne
ë
Due
ire
à
a
! point Sr de rémunération pour i
sen
mA
Cette somme sera Givisée entre ses service
es universités de la Coïiombie! Les nouveaux directeurs entreront
anglaise, de l'Alberta et de la ‘en fonction le ler janvier 1934,
GS
CAE]
Saskatchewan FRS ed: F
| > ; L
VANCOUVER. — La Corporation 7 ue Fab ai ; d
Carnegie de New Vork a donné une li ds tai Ë re (EI ï an @
somme de $200.000 aux universités dci
la Colombie anglaise, de l'Alberta, de F1 me “pliera” pas devant fe
Royaume-Uni, déclare
ln Sa skatchewan et du Manitoba,
les De Valera
pour être divisée également entre elles
st enyyir _ ——
er aux fins désignées par cha | TRALEE, Biat Tibre HnSe
C’est le Dr L. S. Klinck, président Frenantc la parole ici, le président
de l'université de la Colombie anglai- Eamon de Valera a déclaré que l'Etat
se, qui a annoncé cctte nouvelle aul bre d'irlande ne “pliera” pas de-
cours d'une réunion du Bureau es! [vant le Royaume-Uni. Il à aussi nc-
gouverneurs. | cusé l'opposilion, représentée par le
Une réunion des quatre présidents | P2*ti d'Irlande unie, de vouloir éta-
des universités mentionnées aura lieu [RUE une ce _ ,
le mois prochain à Vancouver pour |. Actucllement”, QU notre na-
permettre la discussion de choses re- tion est DFCSSUEEC par PURE des plus
latives au don reçu. grandes nations au monde au moyen
de mesures économiques, pour nous
“obliger à consentir à ses injustes de-
ST-HYACINTIIE.—-Par décision de | mandes. Nous ne plicrons pas, et nous
S. Exec. Mgr Decelles, évêque de St- lrésisterons à cette pression. Nous de-
Hyacinthe, M. l'abbé Jean-Baptiste vons nous organiser, et pour cela la
00 ——
Nadeau, curé de la cathédrale, vient | paix est nécessaire. Nous voulons la
paix et l'ordre. Ceux qui s'opposent à
d'être nommé chanoine titulaire, en
remplacement de M. le chanoine J.-
C. Bernard, décédé le 12 octobre der-
nier.
cela cherchent à faire un héros de
cet ordre”.
Re
avait été clairement expliquée dans!
le bien-,
famille chrétienne, doivent premièr -|
OTTAWA.—Le premier ministre du|
. B. Bennett a officicl-|
nationaux. L'un de ces!
n'importe quel individu qui trouble
et temporelle
SRERe ae
DATE TE
Le programme
| de la Session
|
La 5e session du 1 1e Parlement
s'ouvrira le 25 janvier-——Elle
s’annonce longue et mouve-
mentée.
j OTTAWA.—La 5e session du 17e
| Parlement, qui s'ouvrira le jeudi 25
janvier, promet d'être longue ct mou-
| vementée. Sera-ce la dernière session
lu présent parlement? C'est la ques- {possible de reconnaître les restes dé-|l'excommunication papale. Le pape
{tion que plusicurs se posent, mais les
| conservateurs croient qu'avant un © ap {la mort lorsque deux trains. l’un de [religieuse en Espagne à la suite des
le gouver-
\pel au peuple du Canada,
{
nement d'Ontario devra faire ses |
l'étections. Ces dernières auront pro- |
! bablement lieu l'été prochain.
| Le mandat du gouvernement fédé- 1:
iral lui permet de rester en fonction:
jusqu'à l'automne de 1935, et à cause |
du résultat des récentes élections, on
ne croit pas que le premier ministre
songe à faire des élections générales :
|
dans un avenir bien rapproché. Les:
À jibéraux sont en favcur d'élections
et 1934, mais les conservateurs trou-
vent que ce serait {Ton tôt. Sur cctte
question, on peut “s'attendre à plus
d'une cscarmouche.
La prochaine session fédérale sera |
|d' une importance exceptionnelle pour
le pays en générul.
Il y aura d'abord la révision de la
loi des banques, l'établissement d'une:
‘banque centrale. et l'étude des diflé-
lrentes recommaäntiations de 11 com-
{mission d'enquête MacMillan, se rap-
portant à la situation financière ct
monétaire. Cette discussion seulement
cxigera plusieurs semaines.
Autres débats en perspective
discuter li question de
se les Ftals-Unis.
Fonte d'assurances-vic. sur de-;
jmmande de M. Irvine
id'une cnquête dans
[des pénitencicr:. sur résolution de
Mlle Agncs MacPhail; le rétablisse-
|ment des titres pour les juges et es
militaires mais nou pour les autrrs
citoyens. sur propopistion de M.
Mitchell.
{ Le progranune Iégislatif du
| vernement scra l:léparé sans Te
Fopportunité
l'adufinistration
eou-
aval,
mais outre ia partie concernant le:
\ banques. 3
| loi d'accise. vrobaiblement
iGe loi donnant
dations au rantrt
iles ports maritimes du Canada. Si ie
| Congrès amérie adopie Ile projet
ide la canalisatin: du Saint-Lanrent,
lectte question ser: éealement seumire
au Parlement fédéral.
‘1
è
[l
| La pesition des partis
!
Trois nouventu: députés serum pit
jsentés au pré kient des Conmunss
es prendront jours sièges,
Ce sont: MA.
Aimé Boucher.
puté d'Yamaska.
puté de Resligeuche-Madawasi:t.
L. A. MacMiia:
zie, tous libéraux
élus à des élections
complémentuires. La seule vacance
qui reste, dans le moment. à 13
Chambre des Communes, est celle c2
Oxford-sud, causée par la mort
député libéral ‘Thomas Cayler.
Les partis actuels en Chamire sc
divisent comme suit: 137 consoivi-
itcurs, 88 libéraux, 3 livéraux-progres-
sistes, 1 progressiste, 9 fermiers-unis ;
ac l'Alberta. 3 travaillistes, 1 indé-
| pendant-travuilliste, 2 indépendants.
er 1 vacance.
Sur les banqueties ministérielles, ii
y aura un nouveau ministre, l'hon.
{R. C. Matthews. de Toronto. minis-
Fe
IX,
à l'hon. E. B. Ryckman. Ce dernicr
conserve son siège de député,
ee OO
CITE VATICANE—On apprend quel ct demi
à
{l'on
|
Les députés seront aussi appelés à:
réciprocité !
sur proposition ;
e M. William Dufl; l'étatisation des:
y aura une révision de la
un proirt'
tTGL aux recomiman-,
Gibb. concernant
dé-.
J. E Michaud. dé-.
nt
1. député de MacKen- :
au :
sSSesr ave
Un déraillement
| tue 200 Ù personnes
|
| Deux trains
Î
| PARIS—Deux cents personnes ont
| été tuées samedi soir dans un des
accidents les plus désastreux de l'his-
toire des chemins de fer de la France.
Le total exact des morts ne sera pro-
bablement pas connu, car il est im-
se tamponnent
près de Paris
| fgurés des malheureux quiont trouvé
i Strasbourg et le second de Nancy, se
sont tamponnés à 17 milles de Paris.
L'ingénieur et le chauffeur du con-
voi de Strasbourg, Lucien Daudigny
: Henri Charpentier ont été accusés
eee par imprudence.
Le président Albert Lebrun a dé-
; crété que mercredi 27 décembre serait
jun jour de deuil national, à la mé-
imoire des victimes de cet accident.
Une nouvelle
conférence
ia possibilité d’une conférence
à quatre pour résoudre Ile
F
i
|
Î
problème du désarmement!
serait discutée par Sir on
Simon
ROME.—La possibilité de la convo-
cation d'une conférence à quatre pour
résoudre le problème du désarmement
annoncé la presse fasciste sévère-
Dent contrôlée, est susceptible d'être
discutée par le premier ministre Mus-
solini ct Sir John Simon, secrétaire
idu Forcign Office anglais.
ÿ La visite de Sir John sera la pre-
mière d'une série qu'il entend accom-
lplir dans les capitales éuropéennes
jan cours de la période des f'êtes, con-
formément aux propositions de con-
‘versations directes suggérécs à la sui-
tte de Jl'ajournement de la conférenre
‘au désarmement à Genève.
On sait que le Duce fera tout son
uessible pour amener une tellc con-
térence à quatre. D'après la presse
fuxciste, il considère que cette réu-
niou serait préliminaire à la poursui-
te de ja conférence de Genêve.
Une opinion autorisée veul que ia
conférence du désarmement soit
une chose morte si une réunion dans
k eonre de celle suggérée n'a pas lien
ufin d'harmoniser les vues opposésos
‘an ce qui concerne le retour de l'Al-
‘lunagne à Genève.
On dit daus les journaux que Sir
John est Dion disposé à l'égard de
rte conférence des quatre grandes
puissances curopéonces -— Angletorre,
Afemagne. Trance. Ilalio—mais
“deuie qu'il soil opportun de la con-
vaquer si ja France n'adhère pas à
:cotte idéc.
Le sous-sccrélaire d'Etaët Fulvio Su-
vieh a rannorté des éclaircissements
Lonternant ki manière de voir de
l'Allemagne à l'égard d'une réforme
de Ia Société des Nations ct des pro-
.blèmes du désarmement en général.
On comprend qu'il a reçu du chan-
“eclier allemand Hitler la promesse
‘que 1 l'Allemagne supportera l'initia-
itive italienne en vue de réformer la:
:S D. N, ct la réitération que l'Allc-
imagne n'abandonnera aucune de ses
demandes concernant le désarme-
ment.
ae ane OO ———
! TOKIO—Le porte-parole du minis-
i
laque le Japon ne reprondrailt sa place
[à 3 la Société des Nations que si celle-
|
ici abandonnaïit toute actix
“au domaine culturel”.
de Chicago,
d'après le rapport des vérificateurs.
on
ière des Affaires étrangères a déclaré
vité propre-
tre du revenu national, qui a succédé l;5ent politique ct limitait son oeuvre
CHICAGO.—Pendant les cinq mois!
qu'a duré l'exposition du
repris les pourparlers en vue|centenaire du progrès
de clarifier certains points laissés in-!22,320,4%6 personnes l'ont visitée, ct, troverse plutôt aigue entre l'est ei
certains dans le concordat avec l'Al- |les recettes ont été de 37,270,526.05, | l'ouest. envenimée par la préoccupa-
lemagne ratifié cn septembre dernier.
$7 Liberté religieuse
en Espagne
| Elle serait restaurée par Les-
roux, le nouveau premier mi-
nistre de la république espa-
gnole
MADRID.—Alcjandre Lerroux, le
nouveau premier ministre de la répu-
lblique cspagnole, a soumis au con-
grès de Madrid un programme basé
sur la restauration @e la liberté reli-
gicuse en Espagne.
“Le gouvernement permetira Ja
pratique de toutes les religions sans
DÉTSECUICE une secte où une croyan-
. déclarait le premier ministre. qui
a formé son cabinet la semaine der-
nière.
Une étude approfondie de la situa-
Lion religicuse sera faite par Lerroux
dans le but de reviser les lois régis-
sant -les questions religieuses “d'unc
façon à donner satisfaction à tous”.
“Les lois agrariennes, ajouta le
premicr ministre, devront être chan-
gées de façon à ce que la distribution
des propriétés puisse se faire sans
que personne en souffre.”
La controverse religieuse en Espa-
gne a été acerbe depuis la fondation
de la république. Des lois spoliant les
communautés religieuses et appro-
lpriant à l'état les propriétés de
l'Eglise ont attiré sur les gouvernants
a déclaré qu'il espérait voir la paix
élections qui ont
pouvoir.
porté Lerroux au
000———.
Le réarmement
allemand
#litler soumet à la France un
programme définitif
PARIS.—Le chancelier Hitler a en-
voyé un programme définitif de réar-
Iriemcent allemand au gouvernement
{français, mais sans parvenir à chan-
pa le moins du monde le problème
archi-eccmpliqué des relations entre ia
France et le Reich. Il a été répété ici
auw'il n'y aurait rien à faire à moins
aue le chancelier ne se montre moins
see ant dans ses demandes.
Sir John Simon, le secrétaire des
a aires étrangères anglais, essaye ce
modérer l'atilitude de la France vis-
h-vis du Reich. 11 tentera de con-
vaincre MM. Boncour et Chautemps
que l'Allemagne est prête à faire des
concessions importantes si la France
ne se montre pas trop sévère. Il ap-
pert. d'autre part, que le gouverne-
ment français insisiera en faveur äe
la continuation des discussions à it
conférence du désarmement et d'un
comrôle international des armements.
Le programme soumis par Hitler à
lu France comprend. parait-il. la for-
mes et l'égalité des armements alle-
mands avec ceux des autres puissan-
ces. Ce tolal de soldats sera acccnié
par la France si le gouvernement al-
ke ua consent à y inclure les trou-
pes de choc.
La France
sanction
.
|
-
vout l'institution d'une
quulconque par laquelle il
corait possible de punir les nations
qui dépasseni les limites d'armements
viouécs par Je traité de Vuorsailles,
Où croit que l'Allemagne a déjà dé-
es, bien qu'elle prét
4
passé ces Jimit
dv le contraire.
"9
Ë een 000 — ——-— US
| La han nque entr: le
Ce sera une mesure ministé-
rielle qui suscitera une
long débat
OTTAWA.—On se prépare pour la
“ssion. Enir'autres mesures minisié-
ivlles visant à disposer le mieux pos-
isible le corps électoral. comptera celle
aui crééra Ja banque centrale recom-
mandée pur la commission d'enquêts
du régime bancaire canaûicn. Préco-
nisée par le parti agraire travailliste
et subséquemment par le parti libé-
[ral où pius ekactement, par Un groiu-
ip & du parti libéral, le projet sembie-
pe devoir être voté d'emblée.
Ah! mais non!
Il y a banque centrale et banque
Écontente: Celle que préconise l'éié-
ment ixc-travailiste serait une
institution ds L'élément libér ul
favorable au principe, est-il du même
avis? On nc sait encore au juste:
| mais ce n'est pas probable. Et le
projet au gouvernement? On ne ie
| sait pas davantage, mais on peut pré-
{sumer sans trop de risque qu'il pro-
| PeSCeR unc institution ‘dépendante,
Et alors ce sera la bataille. Car le
a
groupe travailliste-agraire est Join
| projet amorcera peut-être une con-
!
|
|
|
|
agrai
c'être mort. Et, en fin de compte, le
: tion électorale.
institutrice bilingue pour le terme
}
3
9
= 0
mation d'une arméc de 200,800 hom- |
Farc]
Chronique de J'A.C.F.A |
Le comité des finances désire avi-
ser les secrétaires des cercles que
toute remise pour l'année 1933 devrait
être à la poste au plus tard le 30
décembre afin d'en recevoir crédit
pour l'année courante. Tout montant
reçu avant cette date sera crédité au
cercle pour 1934. Le comité demande
la coopération des intéressés sur ce
point important, car chaque anné:.
il y a toujours un ou deux cas qui
se présentent et souvent les gens sont
mécontents, bien que tous savent que
notre annéc se termine le 31 décem-
tre et qu'après cette date les livres
sont fermés.
D
se
Nous avons une demande pour une
commençant le 8 janvier. Salaire $600
par année. Nous avons aussi une de-
mande pour une fille qui aiderait au
travail de maison. Pour renseigne-
ments s'adresser au secrétariat.
ES bd
Bien que les rapports ne nous
soient pas parvenus de chacun dé nos
cercles, nous croyons pouvoir affirmer
que l'année 1933 aura été plus fruc-
tueuse encore que l'année précédente.
Nous avons cu des difficultés finan-
cicres, nous ne le nions pas, mais il
ne faut pas nous décourager pour
cela car nous ne sommes pas les seuls.
Est-ce que toutes nos institutions re-
ligicuses n'ont pas les mêmes soucis?
Est-ce que les compagnies commer-
ciales ne les ont pas? Combien de
compagnies aujourd'hui montrent des
déficits, là, où il y a quelques années
on montrait des profits fabuleux?
Est-ce que toutes nos sociétés natio-
nales, d'un bout à l'autre au pays ne
se ressentent pas de la crise? Cha-
cune d'elles, sans cxception, a vu ses
revenus diminuer jusqu'au point où
il cst impossible de réduire davantage
sans metire en dangcr son existence.
C'est lc problème que nous avons
nous-IMémMeESs. Ucpendant, notre sys- :
tême différe de beaucoup des autres
sociétés nationales en ce que, nos re-
venus sont volontaires tandis que
piusicurs autres ont une cotisation
mensuelle. Nous avons dû parler sou-
vent d'argent durant l'année qui vient
de se terminer. On nous l'a reproché
à maintes reprises. nous ne l'avons
pas fait avec l'intention d’arracher
lc dernier sou à quelqu'un qui ne pou-
vait pas le donner. Nous connaissons
cependant beaucoup de personnes qui
auraient pu facilement nous aider et
qui ne l'ont pas fait. Nous demandons
des cotisations volontaires et, en re-
tour. nous travaillons à faire péné-
trer davantage notre bon parler fran-
çais; nous travaillons en autant que
bessible à reprendre le terrain perdu.
Pour ce faire, il nous faut naturelle-
ment des ressources. Si en accomplis-
sant ce travail nous parvenons à
conserver à une seule famille sa lan-
guce maternelle et ainsi, Ja conserver
à notre religion catholique, tous nos
ciforts seront amplement récompen-
sés. Nous comptons qu'il y à bien
d'autres choses que l'argent dans une
asscCiation comme la nôtre. Considé-
rons un moment que notre Associa-
tion cst l'instrument dont se sert la
Providence pour faire perfectionner,
chaque année, au delà de 3,000 petits
Cunadiens français dans l'étude de
leur languc maternelle. Est-ce
coli seul ne vaut pas tous les sacri-
|
me em, Écran e ceees
fces que nous devons nous imposer
por supporicr une association com-
ie & nôtre? Et combien d'autres
choses h'uccomylissons-nous nas pa: |
l'entremise de notre Association?
Qu'elle soit critiquée, tant mieux!
Si nous n'avions pas de critiques, ceci
voudrait simplement dire que nous À
2 faisons rien! Il ne faut pas s'ima- à
giner que seul. l'Exécutif, a fait tour k
co travail: les cercles qui ont tenu des
assemblées régulières ont fait le plusk
gros travail. Ils nous ont abpuyé dans
toules nos démarches, ils nous ont li
conné des idées et souvent des direc- à
tives: leur coorération nous a été très |
précieuse. No Icur demandons au
commencement de cette nouvelle an-
néc de continuer de nous appuyer
durant 1934 comme ils l'ont fait dans
les années p es. Que les cercles quil
se sont négligés prennent la résolu-
tion de tenir des assemblées réguliè-
res afin de renseigner leurs membres
sur je travail que nous poursuivons.i
Nous demandons aux cercles d’avoirk
lur assemblée annuelle durant le
mois de janvier, d’élire leurs officier<lé
parmi l'élite es paroïissiens et de sel
mettre résolument à l'ocuvre. Si cha-k
que cercle avait fait cela dans l
rai
(EE
LS]
assé
ERTS
passé, nous n'aurions pas eu la trist M .
tàchc de parler d'argent dans
chroniques et dans les cercles:
n'est pas notre travail!
le‘
ct nous nous attirons souvent les fou fR e
(Suite nage 8)
que
ce
Mais lors
au'on se néglige nous devons le dir
ont none cire)
Propos religieux, littéraires et féminins
ne ons bateau maniement
Le Royaume -
- de l'Hntérieur j
la répartition du temps à consacrer
aux divers travaux du ménage,
La meilleure méthode est, sans con-
tredit, celle que préconisent Iles per-
sonnes d'expérience qui, matinales
sans exagération, savent profiter des
premières heures de la journée pour
exécuter les travaux les plus fati-
gants, ceux qui ne peuvent se faire
en toilette. Mieux disposées au début
de la journée, ciles exécutent ces be-
| sognes ingrates avec moins de fati-
| gue. Ayant bien employé leur temps,
eiles peuvent, l'après-midi, faire une
promenade, se livrer à une lecture
intéressante, travailler à quelque
cuvrage d'agrément ou tout simple-
ment se reposer.
La tenue de la maison n'est pas une
| Lé ‘Chez Nous’
“Chez nous!” Simples mots souve-
cieusement sûr, qui parle des absents,
joies familiales, soyez bénis!
“Chez nous!” Quel abri plus déli-
cieusement sûr, qui parle des absents,
parce qu’il conserve pieusement un
peu de leur vie et beaucoup de leur
âme!
Chacun de nous à une certaine
époque de sa vie, a plus particulière-
ment savouré l'infinie douceur du
“chez nous”. Vous qui subissez de
joug d'un long travail ardu pendant
une longue journée, quel inexprima-
ble contentement, n'est-ce pas de
pue che Aou" 1e For Ex de sy tâche si ingrate ni si monotone qu’on
reposer entouré de sa chère petite!
famille! .. Vous qui vous êtes aventu-i
Fimagine volontiers et on peut,
ré dans un voyage périlleux et qui lavec un peu de jugement, de l'ordre
» C5
b : “ch de la méthode, écifier dans ce do-
Fe PER JO AE na d de es maine une ocuvre véritablement belle
quelle douce satisfaction, dites,
de;
constater que vous étiez
attendu ià jiaquelle toute femme sera fière
qu'une ombre d'inquiétude voile en
Em tem on AA ee
Le
e ®
È Coin des CE
À
i À
2e =-0eme-0-ur:<cm- mm
A
FALHER
AVANT-GARDE DE L’A.C.F.A.
\
Mercredi le 13 novembre, à 3 h. de
l'après-midi avait lieu notre dixième
assemblée hebdomadaire.
C'est à regret que nous commen-
cons’ notre réunion sans la présence
de se rendre à notfe invitation.
Nous avons le bonheur d'avoir par-
mi nous Soeur Marie de Sainte-Agnès
et des délégués de chaque Cercle de
l'Avant-Garde.
La prière ouvre notre assemblée
puis nous avons la lecture des minu-
tes. Celles-ci sont adoptées sur la de-
mande de MM. Joseph Laflamme et
Marc L'Heureux.
La revue des propositions prouve
qu'elles ont été mises à exécution.
Tous les avant-gardistes se lèvent
pour chanter avec coeur “Myosotis”.
Liberté nous est maintenant don-
néc de faire connaître nos proposi-
tions. :
Proposé par M. Alphonse Dusseault
el secondé par Mlle Lucienne Fredet-
te: “Que Mlle la secrétaire envoie des
voeux de bonne année aux amis de
l'Avant-Garde”.
Proposé par M. Emile Gamache et
secondé par Mlle Simonne Caron:
“Qu'une lettre de remerciements soit
envoyée à Soeur Marie de Sainte-
Thérèse d'Avila pour les livres de
Âvant-Gardistes de AC.F.A.
LA SURVIVANCE
#
|
24
| ARAD-C-CPED- CSC CRE CE
François Dusseault et Maurice Dou-
cet. Ils remercient et nous invitent à
assister à une de leurs assemblées. La
facilité avec laquelle ces jeunes s'ex-
priment fait espérer que nos mem-
bres de l’Avant-Garde seront de bons
citoyens pour défendre leur foi et
leur langue.
L'ajournement de l'assemblée est
demandée per Mile Lucienne Fredette
[ct M. Paul Rentiers.
Notre hymne national termine no-
de notre chère Soeur Supérieure, em- lire heure patriotique écoulée si rapi-
pêchée par ses multiples occupations | dement.
Irènc Ethicr, secrétaire.
ÊG bd
Bons souhaits
Aux ‘avant-gardistes des différents
centres ceux de Falher offrent leurs
voeux les plus sincères de bonne et
heureuse année. Nous vous souhai-
tons, chers compatriotes de l'Alberta,
bonheur, santé, succès avec un esprit
patriotique très intense. .
À ceux qui ont le privilège d'avoir
des vacances nous disons: profitez
bien de ces jours de repos afin de
rcprendre ferme dans le travail sco-
laire, lorsque le temps en sera venu.
Acceptez donc. chers amis, nos
souhaits de bonheur et de succès pour
la nouvelle année. Continuons de tra-
vailler courageusement afin d'être de
ceux qui plus terd lutteront efficace- | CR ONE È
ment pour. la défense de la foi et de | AVANT-GARDE BELHUMEUR |ma “dit: “Vous voyez
la langue.
Bonnes vacances! Bonne et heureu-
se année!
Nam ei qua cm s-000 5 années ais nimes nue dabin-s gs der és ar de rm rm m6 mr gués au dernier plan. En avañt en-
core, “pour Dieu et pour la race”.
Une autre ombre au tableau. Au
concert français, les élèves babillaient
pendant que M. le secrétaire et le
Père curé parlaient. De même pen-
dant qu'on nous jouait un beau mor-
ceau de piano. Croit-on, par là, met-
tre plus de méloûie à l'exécution mu-
sicalc? On serait plus unanime à
dire que cela ajoutait une note dis-
cordante, plutôt.
Voici l'innovation du mois! Le Père
curé est venu nous voir à notre classe
de catéchisme! Sa visite a été ap-
préciée et goûtée d'autant plus que
c'était Ja première fois depuis sep-
tembre.
Il nous à pris au dpourvu, mais
Lucienne, qui a subi le plus d'assauts,
a répondu en brave. La leçon était
intéressante puisqu'Emile n'a pas
bronché d'un pouce. C'est donc tout
en faveur du prédicateur!
Les examens du mois battent leur
plein ceite semaine. Nous espérons
que “le succès couronnera les efforts”.
Les gagnants au concours sont:
ler prix: Emile Casaubon, nécessai-
re à écrire.
Autres prix: Paulette Jégard, Su-
zanne Théroux, Lorraine Landry, Gé-
rard Généreux, Adrienne Tougas,
Hubert Landry, Léa Théroux.
À tous nos compatriotes avant-
gardistes nous souhaitons un joyeux
Noël et une bonne année.
Thérèse Potvin, secrétaire,
|
DONNELLVY
RER VOA ENE RETE PRE SEE,
Le 19 décembre. Le 14 décembre à
l'heure habituelle, le cercle Langevin
se réunit. Le vrogramme d'intérêt
éveilla tous ies membres. En eflct, de
inos jours, de tous côtés, on entend
avides de l'entendre sur Ces ques-
tions d'importance vitale pour nous
! Canadiens français catholiques.
On procéda à la manière habituel-
le de ciore la séance, et notre hymne
national chanté avec âme met .le
sceau à cette réunion.
Avant de clore cette chronique qu’il
nous soit permis d'offrir à tous les
avant-gardistes des différents centres
où existe notre jeune associatic',
comme à tous les amis de la jeunesse
{canadienne-française de l'Alberta,
nos meilleurs souhaits de bonne ct
heureuse année.
Marguerite Forcier,
secrétaire générale.
DO
Les étrennes
du petit Jésus
|
|
[l
Î
Charmante bluette tombée de la
| plume d'un académicien.
| Un matin de Noël, la fille de mon
concierge—elle a huit ans—m'appor-
te mes journaux et mes lettres.
Je tenais dans ma main une pièce
de cinq francs toute neuve, et je lui
dit: Voilà ce que le petit Jésus m'a
chargé de vous donner.
Elle regarde et regarde le brillant
écu -avec de grands yeux étonnés:
puis, d'une voix attendrie:
“Oh! qu'il est bon, le petit Jésus!
| —-Oui, oui, il est bien bon; &i, com-
|me vers minuit, à l'heure où tous les
ans il passe dans lies maisons où il y
a des enfants, pour les récompenser,
s'ils sont sages; comme tu dormais,
et que moi je veillais pour travailler,
il s'est arrété un peu près de moi eë
souvent Ja
lpetite Berthe?”
—1i sait mon nom, le netit Jésus!
dit-elle tout émuc de joie.
—Oui, mon enfant, il sait tout. . .
Et j'ai ajouté; elle va assidûrhent à
l'école des Soeurs, et dernièrement, :
27 DECEMBRE 1933
0
baisais avec un amour exalté, il y à
vingt-cinq ans, ces mains sont con-
sacrées, ces doigts ont touché Dieu!
Cette intelligence qui a reçu de moi
1a lumière et à qui j'ai montré le but
de la vie, elle a grandi, elle s'est
imprégnée de la vérité, elle a dépassé
&é beaucoup ia mienne par l'étude et
par la grâce et maintenant la voilà
consacrée! ns
Ce corps que j'ai soigné, protégé,
aui m'a fait passer tant de nuits dans
les larmes, quand la maladie me le
disputait,' ce corps devenu grand, ro-
buste, le voilà consacré! Serviteur
d'une âme de-prêtre, il se fatiguera à
rclever le pécheur, à instruire l'igno-
rant, à donner le Seigneur à toute
{créature pensante, qui le demande eë
qui le cherche. :
Ce coeur, ah! ce coeur chaste qui
n'a voulu toucher que celui de sa
loire, qui a tremblé devant tout con-
tact terrestre, le voilà consacré! L’a-
mour qu'il déverse s'appelle charité.
O mon fils! je le connais, moi; je sais
ce qu’il y à de trésors dans cette na-
ture concentrée. Cette concentration
lui sera un rempart contre Ia vis,
contre lui-même, mais dans le secret
du sacerdoce, quand Dieu mettra sur
son chemin une âme défaillante,
troubée ou perdue, comme il saura
trouver les paroles qui relèvent ct
font croire à la bonté divine.
Oui, oui, il fera du bien, mon en-
i fant; il scra selon le coeur de Dieu;
il sera toute charité.
Oui, oui, je suis la mère d’un pré-
tre, d’un vrai prêtre!
Ah! quand on veut peindre le bon-
heur du Ciel, est-ce qu’on ne devrait
pas dire: c'est le bonheur d’une mère
qui voit Dicu descendre à la voix de
son fils à elle et qui se perd dans une
adoration si profonde qu'elle à oublié
le monde, la vie, le passé, et ne tou-
che plus que deux points. DIEU ET
SON FILS?
| Ii étail là; sa haute taille, ses che-
: voaux noirs, la gravité de ses mouve-
cueillettes mis à notre disposition.
BONNYVILLE
parler de libéralisme, socialisme, com-
|
cle a gagné la médaille d’ar
gent avec i ments, tout le rendait majestueux.
. |Moi, j'étais près de l'autel. Je ne re-
e cela, le | Huais pas: mes sens me semblaient
suspendus. J'entendis à un certain
moment, le poids d'un corps fléchis-
[sant devant la sainte hostie. Je ne
|priais pas, ou du moins, je ne sais
pas trop comment cela s'appelle, c’est
munisme, etc. et les membres du |je ruban vert.
cercle Langevin, anxieux de se ren-! —Comment, il sait encor
CERCLE STE-THERESE DE iseigner sur ces questions ont prié no- petit Jésus? . ..
tre toujours zélé curé de nous en en-|
L'ENFANT-JESUS ; ; :
tretenir. Aujourd’hui donc, nous som-
i Notre assembiée du 15 décembre 21nes
lcommencé par la prière suivie de
Nous poursuivons noire program-
me: Le numéro suivant est une cau- |
serie historique par M. Maurice Ron |
delet. Celui-ci nous parle de notre |
grand patriote Louis-Joseph Papi- |
neau. Cette conférence nous intéresse heureux de recevoir de sa bouche| Ah! mon Dieu! murmura Berthe
a S ; 1 © ï à je + | OR] . :
beaucoup. nas U pe 4e solides informations SÈe le socia- | en joignant ses petites mains, comme
Notre président, M. Eudore Daoust | ectu es minutes qui ont élé ac-jlisme au point de vue chrétien. Inu-
—Mais, oui; et il m'a remis cette
{belle pièce blanche pour vous.
a — A —— — —————" ———————————"——— em TT
regarder l'avenir à travers le voile
gris du pessimisme. L’entrain se res-
sent de tous ces efforts dépensés ot
cela se conçoit.
Toutefois nous devons comprendre
que nous n'avons pas le droit de faîré
retomber nos déceptons sur les autres.
Toutes les âmes de bonne volonté
doivent travailler à se débarrasser de
la mauvaise humeur, même quand
elle est légitimée par le désir de faire
triompher de bonnes idées.
Même et surtout quand-on a raison,
il ne faut pas essayer de persuader
par des arguments violents, par des
paroles blessantes. La mauvaise hu-
meur est impuissante à ramener ceux
qui s'égarent à la sagesse. Un bon
conseil, mal donné, ne porte pas, c'est
pourquoi nous devons garder notre
calme, notre sérénité.
Si nous avons à diriger Jes autres
que ce soit toujours avec douceur,
avec justice, à la façon d'un guide
patient qui oriente celui qui ne voit
pas vers la lumière.
Cousine AVETTE.
= 09 ———
’id'apposer sa signature.
: ï i O0————"
core les ycux des aimés qui vous ont:
tant manqué! .. Vous, qui êtes dans e 4
l'obligation de souffrir trop souvent | à Mauvaise tineul
des personnes vulgaires, complète- |
inées T neste rit : . nn.
a Le La mauvaise humeur se traduit
ie À id'une façon presque uniforme, par
ne ressentez-vous pas, au retour! : d ;
* “chez nous” de retrouver tous lesi impatience et les paroles dures;
+ : =
Scinté jmais elle n’a pas toujours les mêmes
chers désintéressés!” ie }
Oh! à vous tous, à vous toutes, qui : CAUSES.
See É “ee Écios Slevée. nous on j Elle dépend souvent de la mauvaise
reel à ne à éducation familiale, de l'habitude de
prendre ct goûter intensément toutes ! : à ae DeUES a
ss: A sn ne jamais se contrôler, d'une pauvre
1cs joies, même les plus minimes, d’un - : Ê | En de F
&ni « 5 . | santé aussi, qui met les nerfs à fleur
véritable “chez nous”, permettez-moi Ps : :
î î de peau; de l'égoisme qui voudrait
de vous dire, bien bas en confidence: ; a ni ï :
5 toujours voir autrui à son service et
Vous possédez la clef du bonheur le | Dre Final
lus vrai et le plus pur joui s'étonne que gens et choses aient
ï de |parfois la même tendance.
; | Il y à une mauvaise humeur qui
DD ] sth a | aépernd des échecs subis par notre
e a me Ô € jactivité et par notre bonne volonté.|
| Quand on poursuit une oeuvre utile,
Il est des femmes qui dévouent tous devant les mauvais résultats on est
leurs instants à la tenue de la maison.
Leur horizon se borne à la cuisine, au
nettoyage, à la lessive, au repassage,
au raccommodage, à la couture, Du
matin au soir, elles vont et viennent,
toujours occupées, toujours affairées.
Les unes voient leurs efforts couron-
nés de succès: leur intérieur est pro-
pre, le couvert soigneusement =:
le linge irréprochable, le parquet par-
faitement ciré, leur tenue impeccable.
D'autres, animées des mêmes in-
sentions, n’en finissent jamais et les
Jésultats qu'elles obtiennent, hélas!
sent bien dérisoires.
Si l'on recherche la cause, on s'a-
perçoit généralement que le mal pro-
vient de leur manque de méthode.
Elles s’agitent, s’énervent et piétinent
sur place. Lorsqu’à la fin de la joüur-
née, elles récapitulent l'emploi de
leur temps elles voient qu'elles ont
certes entrepris beaucoup de choses,
mais combien en ont-elles menées à
bonne fin? Demain, elles recommen-
ceront avec les mêmes résultats.
Ceci me rappelle cette fillette à qui
la faiblesse d'une mère permettait
d'entreprendre tous les ouvrages de
fantaisie qu’elle voyait exécuter par| 11 semble que le lendemain .de :a
ses amies et dont les ébauches, jamais | fête de Noël nous trouve meilleurs,
achevées, allaient s’empiler dans le}mieux disposés à reprendre le faix
fond d'une armoire. Î des tâches de la vie. Conservons à ce
La maîtresse de maison, si elle ne} jour les caractères et les habftudes
el,
L
notre vice-président,
"Heureux chantent “Le metayer”.
Mic Jeanne Leduc nous décrit Ja | 4UeS remarques
“Procession de la fête-Dieu”.
Nos musiciens, MM. Emile Gama-
bien tenté de se décourager et del che et Rolland Hardy nous égayent considérations nous avons décidé de
par deux morceaux de clarinette.
M. Marc L'Heureux fait la lecture |
de sa composition sur “Un incenäie”. !
Mlle Marie-Jeanne Viens déclame |
avec tout son patriotisme cp)
“La jeunesse qu’il nous faut”. Poème
écrit par S. Exc. le cardinal Ville-
neuve alors qu'il était évêque de Gra-
velbourg.
: ! . NY , : 8 æ “
Pour se délasser un peu tous les | 4 charité tous les jours en prépara- | égaux.
membres prennent part à un jeu. |
M. Paul Rentiers nous raconte une |
histoire comique: “Chez le dentiste”.
M. le président invite ceux qui ont}
des cueillettes à nous les lire.
Mile Simonne Ceron nous donne
“une précieuse recette pour notre
santé”. Suivons cette méthode et tout |
ira mieux dans la vie. j
“L'oeuvre d'un artiste canadien, M.|
Edmond-J. Massicotte” par. “Nina |
Adam” nous est lu par Mle Marie-
Jeanne Viens Encourageons l'oeuvre
de nos grands artistes canadiens-
français par tous les moyens en nofre
pouvoir.
M. Joseph Laflamme nous raconte
‘une petite historiette.
Soeur Marie de Sainte-Agnès est
invitée à nous adresser la parole.
Elle commente la déclamation de
Mlle Marie-Jeanne Viens et nous
donne quelques conseils.
M Marc! ceptées.
[rité envers le prochain était récom-
M. le président nous fit alors quel-
sur
points que nous devions observer la
semaine précédente et après certaines
|
mieux observer l’ordre pour cette se-
maine.
Alors vint la partie la plus inté-
ressante de notre assemblée, où no-
tre directrice nous raconta une his-
toire pour nous faire voir que la cha-
pensée par le bon Dieu, sur quoi nous
avons promis de faire quelques actes
tion pour la belle fête de Noël.
Un joyeux chant à notre sainte pa-
tronne vint clore notre assemblée.
Mile Cécile Fraser,
secrétaire générale.
Edmonton-Nord
AVANT-GARDE ST-FRANÇOIS
Nous voici encore enthousiastes
comme jamais. La raison? Nous
avions un concours la semaine der-
nière! A qui serait le premier à four-
nir Sa contribution. Malheureuse-
ment ce temps était limité. Huit 'seu-
lemient auront ‘la chance de se sucrer
le bec au chocolat, et c’est dire que
notre directrice à su choisir! ;
. Les autres restent “l'eau à la bou-
che” maïs. . . qui est-ce qui a man-
liile
les différents | {ous.
de dire combien la conférence de
noire bon aumônier est goûtée par
Qu'il nous soit permis de donner
ies grandes lignes de cette si inté-
ressante causerie.
Le distingué conférencier commen-
ce par nous démontrer la différence |
qui existe entre le bon et le mauvais!
socialisme.
Il nous signale ensuite que le socia- |
lisme mauvais a pour origine le libé- |
ralisme et qu’il repose sur des prin- |
cipes absolument faux, à savoir:
(a) Que tous
[l
|
les hommes sont
() Qu'ils régissent tout dans
nature. L
(c) Que l'Etat est maitre absolu de!
toute chose. . |
(d) Qu'aucun homme n'a de pou- |
voir sur ses semblables.
(@) Que l'homme a.été créé pour
jouir de la vie présente, et par con-
séquent, nie l'avenir futur.
(Œ) Que les familles n'ont que les
droits accordés par l'Etat, etc. En-
suite il conclue en touchant un peu
les principes des C.CF. .
M. le curé nous indique ensuite nos
devoirs comme chrétiens et catholi-
ques et nous donne des conseils pra-
tiques à ce sujet.
C'est avec le plus grand intérêt que
tous écoutent ses intéressantes paro-
les, dans lesquelles notre hon curé fait |
passer toute son âme de prêtre.
I n'a pas fini de nous dire tout ce
qu'il avait préparé, lorsque le son dé
Î
h!
|
À
li! faudra le remerci
| Jésus!”
Et
descend quatre à quatre l'escalier et
er le bon petit
petit Jésus.”
Si quelque incroyant lit par hasard
cette historiette, ajoute X, Marmier,
qui l’a racontée, ne dira-t-il pas que
Berthe et moi, nous sommes deux
idiots? ...°
Mais le chrétien vous admire ainsi
que la foi ingénue de Berthe, votre
protégée. La petite pièce blanche de
la charité voilée, c'était bien les
étrennes du petit Jésus! -
Une lettre de la
mère d’un prêtre
La Semaine Religieuse de Liège,
Belgique, publie en taisant discrète-
ment le nom de l’auteur, l’admirable
lettre qu'on va lire, et dont nous ne
savons trop recommander la lecture
[aux pères et mères.
“Avec moi, chère amie, bénis le bon
Dieu; je suis la mère d'un prêtre!
C'est à toi que j'ai écrit, il y a
vingt-cinq ans, lorsque cet enfant me
fut donné. I m'en souvient, j'étais
folle de bonheur! Je le sentais vivre
à côté de moi; j'étendais ma main
vers lui, je le touchais dans son ber-
ceau comme pour m'assurer que je le
possédais réellement. Ah! quelle dis-
tance entre ces joies et celles qui au-
j
n'y tenant plus de joie, elle!
va montrer à sa mère le “présent du |
l'extase d’une mère chrétienne. Je ai-
sais: Merci, mon Dieu, merci!
Ce prêtre, il était à moi; c'est moi
qui l'ai formé, son âme s'est allumée
à la mienne! il n’est plus à moi, mais
à vous seul! Gardez-le de l'ombre du
mal, il est le sel de la terre, empèê-
chez-le de se corrompre! Mon Dieu
je vous aime et je l'aime! je ie res-
pecte et le vénère, c'est votre prêtre!
AU moment de la communion, le
jeune enfant, me voyant avancer, à
dit le Confiteor; le célébrant retour-
né, il à levé la main droite, c'était
l'absolution qui tombait sur sa mère!
Mon pauvre enfant. un sanglot lui a
échappé; puis il prit le saint ciboire,
il est venu à moi; c'était Dieu que
portait mon fils! Quel moment! quel-
le union! Dieu, son prêtre et moi!
Est-ce que je priais? Vraiment
n'en sais rien.
Une paix inouïe enveloppait mon
être; je fondais en pleurs: c'était
d'amour et de reconnaissance, et je
disais tout bas: Mon Dieu, mon fils. .
Va, je suis trop heureuse! ne me
plains plus jamais.
Il y a eu de bien beaux jours dans
ma vie, celui-ci est encore le plus
beau, parce que les pensées de la
terre n'y avaient pour ainsi dire plus
de part. Adieu, je ne puis plus écrire
mes larmes inondent ce papier, ce
sont des larmes de bonheur. . ”
20e
….
je
Ün cas désesnéré
Asaac—Comment vont les affaires,
peut pas perdre de vue une place | qui en font le charme. Que la Noël
pour chaque chose, doit être à sa]jsoit vraiment pour tous l’occasion du
place, he peut pas oublier non plus | renouveau des âmes, des coeurs et des
que le même. principe s'applique dans intelligences.
Nos petits invités nous adressent
la parole. Ce sont: Miles Thérèse
Langelier, Bibiane Rentiers, Tlorida
Trudeau et MM. Jean-Paul Bugeaud,
DE mu AE UT
3. Lors même qu'ils auraient réussi
dans leur entreprise la situation des
Canadiens, loin de devenir meilleure,
aurait été pire.
Aux petits Franco-Albertains
b) Excuses qu’ils peuvent invoquer
peur atténuer leur faute.
1. Nous étions illettrés et mal in-
formés.
2. Nous étions les voisins immédiats
des rebelles américains, leurs amis et
De RS mEquuL dl LA 1-77
Histoire du Canada
es
par
5. Nous avions été victimes de l'or
Jet des fausses promesses.
6. Nous prenions le. part de l’oppri-
a) Nature de leur délit. mé contre l'oppresseur.
Is ont violé leur serment d'allé- te nous semblaif jue tous les Ca-
geance. Non seulement ils ont pactisé radiens allaent nous suivre.
avec l'ennemi; mais ils ont pris les
{armes et ont combattu ouvertement
Pendant l'insurrection américaine, | contre l'Angleterre, non pas au cours
.tle peuple canadien se divisa en trois| d’une éméute imprévue, mais d'une
groupes bien distincts: révolution véritable, dont le but avoué
‘! ‘a) Le clergé, les nobles et les Sel-| était de renverser le pouvoir légitime-
| ment établi. e
‘.gneurs prirent fait et cause pour
‘l'Angleterre. Ts ont agi volontairement et avec|Cable, mais justifiable dans les cir-
°{ b) Les’habitants de la rivière Ri- | pleine dlibération, après avoir, mé-|Constances; mais elle n'est certaine-
‘ichelieu et quelques autres se joigni- | connu les appels de Carleton et de|ment pas louable.
leurs chefs: naturels: les seigneurs et} à) Le délit:. Il ne s’agit plus ici de
L |
i Un professeur d’Université même leurs parents.
à : 3. Nous avions encore une vive ran-
î ; cune contre l'Angleterre.:
i E ; 4. Nous avions sous les yeux la
ï DEUXIEME PARTIE conduite des anciens sujets: les’ mar-
FN En GRR chands anglais de Québec et de
4 Montréal.
Ë . DOMINATION ANGLAISE pi
$
L
oi
QUESTIONS PRELIMINAIRES
CPE
(Suite) !
| 80. Quelle fut l'attitude des Cana-
‘diens pendant l'insurrection améri-
}caine?
832. Pouvons-nous justifier la masse
du peuple canadien, qui s’obstinx à
garder la plus stricte neutralité, pen-
&ant l'insurrection américaine?
Cette conduite nous semble expli-
irent aux Américains.
:#-c) La masse du peuple se contenta | 1° clergé. . |[révolution, ni d’aggression violente,
-ide regarder ses ennemis de la veillk| Cette révolte pour eux était injus-|mais d’un refus de se rendre.à lin-
‘is'entre-déchirer à belles dents. tifiable. ou vitation de Carleton et de prendre
les armes pour défendre la souverai-
neté de l'Angleterre. :
C'est peut-être une faute d’omis-
sion; c'est certainement une faute de
| jugement, car le peuple; en refusant
- 2. Ces rebelles n'ont jamais eu l'es- son concours, compromettait grave-
poir fondé d'être suivis par la majo- | ment l'avenir de notre rate.
rité de la population. ‘b) Circonstances, qui. excusent
L ‘Parce que l'Acte de Québec ‘ves
nait de prouver que l'Angleterre ne
refusait pas absolument de faire droit
à nos réclamations. |
: 31. Les rebelles de la rivière Riche-
Mi Sora
dieu sont-ils justifiables?
te
‘f. Assurément non; c'est à peine si
#on. peut invoquer à leur décharge,
.fcomme excuse, certaines circonstan- FE
ifpes” atténuantes, : cette
x ë En :
4.
EE —
‘aujourd'hui; mais il faut se deman-
qué? Un peu de patriotisme peut
être? Qu'on se reprenne et qu'il ne
soit pas dit que nous, membres d'une
Avant-Garde nous nous voyons rëlé-
omission. À
1. S'il existe une obligation de droit
naturel pour tout citoyen de défen-
étranger, il faut bien admettre qu'à
cette époque, aucune loi positive
rendait pour le moins douteuse, pour
le peuple, surtout dans les premiers,
1 Lex dubia non obligat cum tanto in-
commodo. E
2. Ce qui confirmait ce doute, c’est
que quantité d'anciens sujets refu-
saient eux-mêmes de marcher et pre-
naient évidemment la part des amé-
ricains.
3. Après la guerre de sept ans et
tous les autres conflits, qui avaient
suivi la guerre, c'était réellement exi-
ger un acte héroïque des Canadiens,
que de leur demander de risquer leur
vie pour l'ennemi juré de la veille.
4 Carleton le comprenait si: bien
aw’il n'osa pas urger l'obligation.
5. Pour la masse du peuple, l'Acte
de Québec n'avait pas l'importance
qu'il avait pour les seigneurs et le
clergé. |
6. Une fois campés sur leurs posi-
tions, l'intervention cassant des sei-
,[eneurs ne pouvait que rendre fus
opiniâtres ces descendants de Bre-
tons. |
7. Comme d'habitude, le clergé n'in- |:
|
dors même qu'ils auraient été sincè-
tervint qu'en dernière instance.
"8. Quel est l’homme sensé, qui peut
soutenir que la masse qu peuple pou-
-vait saisir les conséquences de sa neu-
tralité sur l'avenir ‘de la race. Nous
pouvons en parler fort à notre aise
der'ce que nos pères en pensaient
dans le temps. 8 ï
9. Enfin les envahisseurs n'étaient
pas des étrangers, mais des citoÿens
britanniques authentiques. L'indépen-
dance des treize colonies ne fut pro-
| clamée qu'en 1776.
dre son pays contre un envahisseur lb
la cloche annonce l'heure du caté-
présence à notre Avant-Garde dans;
ün avenir prochain, car hous sommes |
N'est-ce pas plus qu'il n'en faut
ee |
pour justifier la neutralité de ces
|
pauvres gens?
\la dépendance de Londres. Entre nous
33. Appréciez la conduite du clergé
et des seigneurs pendant Pinsurrec-
tion américaine,
Le clergé et les seigneurs prirent
fait et cause pour l'Angleterre et n'é-
pargnèrent rien pour soutenir l’auto-
rité légitime. Sans eux, l'Angleterre,
à cette époque, aurait perdu le Ca-
nada.
Le clergé empéêcha le peuple d'être
entrainé par l'esprit révolutionnaire
et les seigneurs firent face à l'ennemi.
Tous les auteurs s'accordent à dire
aujourd'hui qu'ils ont sauvé en même
temps le drapeau anglais et l'avenir
de notre race.
Dans les circonstances, ce loyal dé-
voûment est plus qu'admirable, fl est
presque héroïque.
Le secret de leur geste, c'est qu'ils
étaient plus éclairés:
a) Sur la portée qu serment d’al-
légeance et l'obligation de droit na-
turel.
b) Sur la portée de l'Acte de Qué-
bec et sur les futurs avantages, qui
pouvaient en découler. °
c)-Sur la perfidie américaine, qui,
lc-21 octobre 1774, dans une adresse
au peuple anglais, dénongçait l’Acte
de Québec, comme une trahison. de
la cause du protestantisme en Améri-
que; et qui 5 jours plus tard (26 oct.)
avait l'effronterie de nous promettre
par "écrit la plus entière liberté. poli-
tique et religieuse, Comme on Je voit
le bluff amérieain n’est pas né d'hier,
9 Sur les dangers d'une .union avec
nos Voisins immédiats, les Américains,
res. Ils prévoyaient que le contact
%.
chisme. Nous comptons donc sur sa |.
pon protecteur toute la largeur delres le roi et le
l'océan.
autre la concession du libre exercice français et paralysé,
dé la religion et le rétablissement de|seils et par leur exem
la dime; et.les seigneurs
compris que la restauration des lois
civiles françaises, les avait sauvés de|torité de Carleton,
là ruine. Ils craignaient tous deux|de Québec comme
avec raison que l'Angleterre irritée de| reux. Ceux
nos hésitations allait nous traiter |sur l'île d
sans ménagement et même nous re-
tirer ce qu’elle venait de nous con-
céder. ‘
tre et de lg proclamer,
veillait sur nos destinées. Les chefs de protester à
Îla. nationalité canadienne se trouvè-
rent à la hauteur de Ja crise.
ont fait preuve d’un loyalisme in
niable et d'un patriotisme éclairé” —
Chapais.
tres pendant l'invasion américaine?
pas les seuls à se diviser, à Poccasion :
de l'invasion américaine. Si les sol-. CRÇRIE qu'en religion, la crainte est
dats et la meilleure partie des ci- $ commencement de la Sagesse. *.
toyens , anglais restèrent F À
{l'Angleterre, plusieurs. surtout parmi dissensions “dans une population,
les marchands, pactisèrent, dès 1 avait toujours été étroitement u
premier jour, avec les Américains et à Fineute les rebelles coñtre le cl
leur servirent d'instruments -pour at- Fe coute leurs
teindre et pervertir
population. |
le serment d‘allégeance
rent: pas le courage de se
d'un côté, ‘ni de l'autre, ils fayorise.
jourd'hui soulèvent mon âme et la
remplissent d’un .sentiment nouvéau.
Je suis. aujourd’hui la mére d’un
prêtre!
Ces mains que, toutes petites, Je
Salomon?
Salômon.—Bien tranquilles, la ven-
te ne marche pas, et en plus j'ai un
bail de cinq ans dans une bâtisse à
l'épreuve du feu.
EE
| journalier avec cette énorme majori- [rent ouvertement les envahisseurs.
té anglaise et protestante serait plus|Iis ont joué un m
funeste à la conservation de notre|avoir la moindre
foi et de notre entité nationale, que | nuer leur faute. :
b) Ils ont, au témoignage même de
et l'Angleterre, il y avait comme tam- | Carleton, calomnié de toutes maniè-
s ministres impériaux.
(Lettre au ministre des Colonies, 7
juin 1775).
c) Ils ont scandalisé les Canadiens
par leurs con-
ple, le recrute-
isérable rôle, sans
excuse pour atté-
e) Sur le danger des représailles.
Le clergé appréciait mieux que tout
avaient | ment des volontaires.
d) Ils ont bravé jusqu’à la fin l’au-
qui les a éloignés
des sujets dange-
qui sont allés se réfugier
"Orléans, ont confessé élo-
quemment sinon leur poltronnerie du
moins leur manque de loyauté.
Motif de leur trahison.
I est fort probable que leur prin-
la Providence | cipal motif fut le dépit: ils voulaient
leur manière contre les
concessions de l’Acte de Québec. Is
. is Sont absolument injustifiables.
dé-} -
“Ne craignons pas de le reconnai-
35. Quelles furent les conséquences
du conflit anglo-américain Sur jes af-
Es ! faires du Canada?
34. Quels furent les véritables. trai-
à) Il contribua peut-être plus -que
toutes nos requêtes à faire éclore
Les Canadiens français ne furent .
G Acte de Québec. En politique, plus
fidèles al. P.Ce confit jeta des germes de
qui
nie.
ergé :
qui.
eu
Ce | < es. Seigneurs’ contre les -
a) .Délit. Eux aussi avaient preté| CMSitaires, qui s'étaient . moqué . de.
: et s'ils r'eu- leur autorité. Hein
battre, ni
| compatriotes,”
notre paisible: avaient refusé de les suivre; il.am
...t + . | tR également:
A auvre
1
ae tmeilleur chef est celni qui, sans
sdns bavardages, veut le plus forte-
ment et le plus longuement.
Georges CLEMENCEAU.
Vol. VI.
Le
grand obstacle à Pérafisation «rs
emditions, c’est que nous avons tons
la passion de l'inégalité
—BRUNETIERE.
DIEU ET PATRIE Administrateur: R. P. J..B. Boyer, OUA.1
EDMONTON, ALBERTA, LE 21 DECEMBRE 1933 PAGE 3
Nos souhaits
Bonne, heureuse et sainte année! Tel est le
souhait que nous sommes heureux de formuler,
à l'aurore de la nouvelle année, pour nos lec-
teurs, nos annonceurs et nos collaborateurs.
Lundi prochain, ce voeu retentira, avec les
accents de la plus franche gaieté, dans les
foyers, dans toutes les réunions familiales, Sans
effort, les coeurs s'’ouvriront à la joie de vivré,
à l’appel de l’amitié, aux douces visions d'un
avenir moins pessimiste.
Tous, riches et pauvres, jeunes et vieux, son-
geront à se réjouir, car la fête du jour de l’an
constitue avant tout une fête de famille.
Le début de l’année rassemble dans les foyers
les membres dispersés de la famille et'réunit
dans un lien plus étroit ceux qui vivent sous Île
même toit.
Le Jour de l'An est, avec Noël, le jour des
enfants.
Et l’on est toujours enfant tant qu'on a sa
mère. On se sent terriblement seul, quand celui
ou celle qui nous appelait ‘mon enfant”, dis-
paraît.
En ces fêtes du Jour de l’An, bien heureuses
les familles où se conservent es habitudes des
ancêtres. Rien de plus gracieux que ces rondes
d'enfants qui mettent de la joie dans la maison.
Les battements des petites mains allument du
bonheur dans d’autres yeux 2assombris si sou-
vent par les lourdes préoccupations de l’exis-
tence.
#
A j'occasion du Jour de l'An; ayons à creux
ae faire triompher nos pius chères traditions
religieuses et nationales. Nous devous xrous
montrer meilleurs catholiques, meilleurs Cana-|
diens français. N’avons-nous pas r n.
jour-là, d'être plus fiers de nos crigines et del
nos croyances, plus attachés que jamais à notre
langue, à notre patrie, à notre foi et à tout
les réalités que ces trois mots représentont
qui sont notre raison d'être et de vivre?
On ne peut que difficilement oublier les scè-
nes si touchantes qui nous représentent Ge
nombreux fidèles au pied des autels où se ré-
pandent à la fois les actions de grâces et les
faveurs divines. Et puis, c’est le spectacle si
édifiant, presque sublime, de la bénédiction pa-
ternelle où le père se sent étreint juequ'aux
entrailles de Ia grandeur et de la responsabilité
de sa mission et qui surnaturalise en quelque
sorte l'amour filial C’est encore la scène des
réunions de familles qui grousent autour de
la même table, du dernier né au vénérable
patriarche, les représentants de plusieurs géné-
rations.
Au lerdemain de teiles fêtes, il semble que
nous sommes animés d'un courage nouveau
pour accomplir les tâches ce la vie, pour sup-
porter plus cocrageusement les épreuves que
multiplie la dureté des temps, pour vivre plus
intensément notre vie religieuse et nationale.
Comme dans le passé, notre journal continue-
ra de se dévouer à toutes ies tâches Ge survi-
vance religieuse et nationale.
Il restera un organe catholigue, patriote, in-
dépendant. :
En retour, il demande à tous ses lecteurs, ses
amis et ses collaborateurs, en ce Jour de PAn,
de continuer de lui accorder l’appui qu'ils lui
ont donné dans le passé. Sans cet appui, son
action nécessaire serait paralysée sinon anni-
hilée.
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ou
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aisC
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Loan
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La rédaction.
Réserve québécoise!
Le “Clairon”’, de Saint-Hyacinthe, reproduit
en première page un article de M. Gilbert Larue,
de Montréal, dans lequel l’auteur proteste con-
tre le fait que lors de la nomination de M.
Adrien Potvin comme membre de la Commis- |
sion du Service civil, on ait choisi un Canadien |
français en dehors de la province de Québec
M. Larue dit textuellement: “IL y avait dans la
province de Québec au moins dix mille hommes
.intègres et honorables—possédant toute la com-
pétence requise—pour devenir membre de la
Commission du Service civil”. Et plus loin: “Il
était admis comme principe que le représentant
. de langue française dans la Commission est
aussi le représentant de la province de Québec,
et dans le choix d’un représentant de la provin-
ce de Québec c’est le sentiment de la représen-
tation de cette province qui doit prévaloir”. Ce
à quoi la vaillante “Feuille d'Erable” de Tecum-
seh, Ontario, répond: “Cette conclusion serait
tout à fait logique si les prémisses étaient justes,
mais elles ne le sont pas. De quel droit le rédac-
teur de “L’Autorité” prend-il pour acquis que
les Canadiens de langue française résidant en
dehors de Québec doivent être exclus des fonc-
tions publiques? . . . Aux 700,000 compatriotes
‘ de huit provinces canadiennes qui vous deman-
dent cette pertinente question, cher Monsieur
Larue, veuillez donc répondre”. Les Canadiens
français se plaignent de ce qu’on ait répandu la
rt = en a
net da mem dégrade 5
légende de la réserve québécoe. Quelques-uns
d’entre eux ne sont-ils pas les premiers respon-
sables? On dirait que pour eux les Canadiens
français des huit autres provinces n'existent
pas!
(Le Droit).
La “chance” de Lind-
bergh
Après cinq mois d'absence, Lindbergh remet
les pieds sur. le sol de son pays. Seul avec sa
lemme comme pilote de relève et sans-filiste,
il a accompli sans incident un extraordinaire
périple au cours Guauel il a traversé vingt-et-
un pays, touché quatre continents, décrit un
grand cercle autour de l’océan Atlantique em-
brassant les deux hémisphères, et survolé plu-
sieurs fois la mer par étapes dépassant parfois
mille milles, comme pour son récent nassage
du Sénégal au Brésil.
Un côté remarquable de ia carrière de cet
homme, c'est l'absence d'accidents sérieux. C’est
tout juste S'il lui arrive, et d'ailleurs rarement,
quelque incident ou quelque banal contretemps.
D'aucuns seraient tentés d'attribuer cette bonne
fortune & une chance extraordinaire.
Il y a sans coute dans la vie de Lindbergh,
comme ans cells de tout homme, une part de
S
chauve. Mais Lindberah est l’homme des soins
3tionts. des précautions minutieuses. Il ne
amais ricn au hasard et, surtout, ne
£e machine aux mécaniciens sans
contrüler ieur travail jusque dans le moindre
aétail .
Napsléon ne tentait jamais le sort sans avoir
inis coutcs les chances de son côté. Lindhergh,
l'lcemme-oiseau, est bien de la lignée des con-
guérants. Et il a, chose rare, une femme digne
“e lui par la modestie et la vaillance—X#. T.
(Le Canada).
Un si galant hommel.
Samedi, à Chicago, sept jeunes gens “polis
et bien mis” firent un coup de main à l'Ambas-
sacor East Hotel, dont ils tinrent en respect, à
la pointe du revolver, une quinzaine d'hôtes
qu'ils dépouiilérent de leur argent, et ils prirent
la fuite en emportant $800 pris dans le coffre-
fort de la maison. -
Parmi les victimes des bandits se trouvaient
des femmes, dont Mrs. Livingston Fairbank, de
New York, qui eut si peur qu'elle demanda à
un bandit la permission de s'asseoir, parce que
ses jambes fiageolaient.
“Mais je vous en prie, madame”, dit un des
jeunes bandits, plein de gaianteric. “Allez vous
asseoir sur le divan que vous voyez ià-bas. Et
soyez sans crainte. Nous ne ferons de mal à
gersonne, à moins qu'on ne résiste”.
“C'était un si galant homme, Git Mrs. Fair-
bank, après la fuite des bandits. “C'est aomma-
ge qu'il fasse un si vilain métier”.
Dans cet “He was such a nice man!” vous
avez tout le rôle néfaste de la sensiblerie fémi-
nine dans l'histoire du crime aux Etats-Unis.
E. T. — (Le Canada).
Contraste
En Canada, comme aux Etats-Unis, tout le monde
prétend manquer d'argent, mais nous avons des stocks
énormes de tous les produits dont s'alimente le com-
merce, à commencer par les denrées alimentaires. Sans
doute. la distribution de ces biens reste toujours inégale,
et. si nous arrivons à noturir tout notre monde, nous
sommes loin de donner satisfaction à personne. Les
prix sont bas, la charité est vive, mais les services d'aides
ne peuvent atteindre la perfection. En France, on nous
dit qu’il existe une situation bien différente. L'argent
abonde. mais tout est extrémement cher, partant il y
a beaucoup de souffrance dans le peuple. On estime à
prés de dix milliards de dollars les réserves des banques
et largent en circulation en France. Mais là-bas, la
richesse privée en est arrivée à ce point où il devient
difficile de lui faire rapporter davantage. Ayant de tout
en abondance, mais à prix cher, on voudrait ralentir la
production; cependant que, par un autre phénomène de
durcissement des artères du commerce, beaucoup de gens
dans les villes et les campagnes, sont obligés de s’impo-
ser des privations, à cause de la cherté de la vie. Sans
prendre à la lettre l’epression populaire “On meurt de
faim. sur des tas d'or”, la situation française n'étant
pas inquiétante, ce contraste porte l'esprit à se poser
le problème suivant: “Au point de vue de son bonheur
et de son bien-être, un peuple est-il mieux de posséder
des espèces sonnantes en abondance, ou d'avoir abon-
damment de tout ce qu'il faut pour le vivre, le combus-
tible, et le vêtement!” Le cas intéressant de l’Angleterre,
pendant les dernières ‘années de la guerre, était, sur ce
point d'un enseignement profond. On y possédait les
richesses, le crédit, et un excellent service de distribu-
tion, mais le pain, le gras, le sucre, la viande y deve-
naient si rares qu'on fut réduit à rationner la nation.
Au moins est-ce une chose que nous n'avons pas à
redouter au Canada. Le Nouvelliste.
Si, d'une part, les réalités éternelles de l'ordre sur-
naturel existent; si, d'autre part, hélas! ces vérités sont
inconnues, dénaturées, niées, il appartient à ceux qui
en ont conscience de les révéler aux âmes avec miséri-
corde, et au plus grand nombre d’âmes, de les prêcher
sur les toits avec le moyen le plus universel, le plus
rapide, le plus présévérant: la Presse.
‘ Chanoine Schorderet.
| 1e 0ou nacre» € +-@0e + EE ere» OR D — OP AR AE € D CNT AN
Ë k
| Bribes d'histoire locale !
ribes istoire iocale |
ee par ——
Philippe d'Armor
i 4
| ‘ (Suite)
MISSION DU LAC SAINTE-ANNE ee se :
| Ün exemple s'il vous plait?
CHAPITRE KHUITIEME S'il reste deux cents Diaslres à se
parc: entre Îles sociétaires, Ia Caisse
| dE mettra soixante piastres au fonds de
LE PERE LACOMBE — 1853-1855 lréserve, au patrimoine, ct divisera
Ba, (£140.001 cent quarante piastres sui-
(Suite) j __— Re vant le nombre de parts payées par
; : | PREMICRE VISITE D'UN chacun d'eux. et le nombre de mois
LA BENEDICTION DE EVEQUE À EDMONTON lGcoulés. Juseu'ici pas une Caissc—et
ROWAND
j Lorsque ces choses se passaient au
A leur retour du Lac la Biche, les: Fort Edmonton. un événement d'une
deux missionnaires ne firent qu'un: toute autre importance était sur le
L ï . : és s se
simple arrêt au Fort Edmonton, vers; hoint de sy produire: Ia premiére} "it? oo See FE
la fin de février. lvisite d'un évéque. [même donné moins de Ne “ du 5
Au milieu de mars, le P. Lacombel Mur Taché. qui succédail de droit | Pour cent. Et plus grossira le fonds
; di TNT ES ldv réserve. plus aussi grossira lin-
ÿ revint, pour attendre Mgr Taché,;* Mgr Provencher dans l'immense, | "À
qui s'était annoncé pour cette épo-|diocèse de Saint-Boniface, voulait,
aue. ‘avant d'aïler prendre possession de
C'est probablement durant le sé--s“cn siège, visiler au moins les Mis-,
jour qu’il y fit alors au'arriva l'his- sions Îcs plus voisines de F'Tic-à-la- |
Loire qui nous est rapportée par Mile’ Cross, jusqu'alors sa résidence. Il'en particulicr. C'est à la Caisse.
Hughes (Father Lacombe, p. 53-551. S étail IIS en route le 27 février |
Il s'agit de Paul Paulet, le converti 11854), était passé par Ie Lac Froid, | Pour y puiser quand la Caisse en
de l'année précédente, ‘suis le Fort Pitt. où il avait excessi- 1 s
Paulet s'était hien amélioré depuis
t fert nt Ia dé iaura le besoin: 1. Pour sc rembour-
“ement rt en voy a démo- : PAS
sn Se NC Le EU ERREURS UE SRE si, par hasard. eïle venait à per-
qu'il était devenu chrétien, et le Fac-.
: - !
teur en Chef l'avait remarqué. En!
i ser
ralisation s sauvages pat les hois- 4
FSU OR RSS Si EUR dre un prêt. 2. Pour se mettre on
conséquence, vers la fin de cet hiver;
î
sons enivrantes, Ct arrivait enfin au!
1854. ayant à envoyer un parti (une,
il y en à 159 dans la province de
4
| Ontario —a payé moins de 4 pour
icevoir sur leurs paris.
Mais à qui ce patrimoine?
A tout le monde. ..
Pourquoi ce patrimoine?
re
jours dividendes—ou boni—à ses s0-
iétaires. 3. Four
{
|Québec, 200 aux Etats-Unis ct 25 dans ,
jecnt sur ces parts ect plusicurs ont:
| Lérét que les sociétaires devront re-:
et à personne
abaisser davantage :
| ï ‘ imcsure de payer plus tard de meil-
Fort Edmonton le mercredi 22 mars,
È Ë j
escouade) d'hommes avec des traines.
trés tard dans la soirée. Comme il;
à chiens pleines de marchandises à la:
|
rencontre d'une bande d'Indiens, dans:
ia prairie, pour leur acheter de Ja.
viande sèche et des fourrures, i
n'était attendu aue le lendemain et à;
cause de J'heurc de son arrivée.
échappa, dit-il, “au brillant cérémo- |
nial de réception qui lui avait été pré-
paré”. En revanche. il put jouir à son:
1
taux de l'intérêt nayé par
membres qui empruntent d'elic.
ses
Est-ce que cela arrive?
Eh! oui. Les résuliais sont mervcil-
Rowand mit à sa tête Paulct, qui le, “ise de l'aceueil enthousiaste que luiileux. La Banque Populaire de Mi
désirait vivement.
fit Je P. Lacombe. Rowand le traita lan. après 49 ans d'existence. à cause
Quand ces hommes revinrent, le P.' Aussi avec des égards tout partieu- | dt: son énorme patrimoine, a pu payer
Lacombe se trouvait au Fort. Or les. licrs, et se dédommagea le lendemainjdu 22 p. 100 à ses sociétaires. Par
compagnons de Paulct arrivèrent ! rain de ce qu'il n'avait pu faire la | contre. elle ne leur prête qu'à 31: ou
sans lui, et l'un d'eux s'empressa dc! vcille. “Dès le point du jour, écrivait p. 100.
raconter au F. Lacombe que son pro- | Mer Taché à Mgr de Mazenod (7° Sincérement, vous croyez que
tégé “avait fait un fou de lui-même". | juillet 1854), le pavilion d'allégresse iCuisse vivra partout?
“Paulet, ajouta-t-il, a fait quantité | flottait dans les airs. et le bruit dui Non seulement elle vivra, mais elle
de sotlises là-bas avec les Indiens. |canon, répété par les échos des coi- et fera progresser la pa-
Comme les Indiens disaient qu'il met-|lines voisines, tentait en vain de;;oisse où elle est établie. Petit à petit.
tait trop d’eau dans ie rhum, il leur|troubler le repos dont j'avais tant il se formera des épargnistes, et les
a fait de gros présents en marchandi- besoin.”
Et
1 Progresscrx
;cmprunteurs ne manqueront guère.
pour la Compagnie sont bien
gres.”
“Hum! il va y avoir du trouble”.
se dit le P. Lacombe. Car il connais-
sait le Bourgeois.
ver Rowand, qui. cn me voyant. s'é-
cria: “Eh bien! votre Paulet que vous
avez baptisé l'an passé et que vous
m'avez recommandé comme le mcil-
les!”
gi
tcboggan et ses «hions.
“Hé! raulct, lui dis-je,
fait? Rowand va-i-il en
trouble à cause de toi!
“Il me répondit bravement: Ah! re
m'est que de la blague ce que les
hommes ont dit. Vous allez voir.”
faire du
cifrayé. Alors. auick! une idée me
vint.
“Paulet, lui dis-je, je sais ce qu'il
faut jaire. Tu vas aller trouver
Rowand, et, sans hésiter, tu vas lui
[demander sa bénédiction comme
étant son parrain. (Car c'était une
coutume des métis dans les grandes
occasions.) Marche.”
“Je ris encore quand je me ran-
ses. 11 a fini par devenir un grand;
homme parmi ceux. mais les profits.
mai-:
“Aussitôt, racomtc-t-il, j'allai trou- :
“Je na rénondis rien: que pouvais- :
je répondre? Mais je me mis à re-.
rdcr le long de la rivière. jusqu'à
cè que je vis Paluét arriver avec son!
au'as-tu ‘
rigidité de Rowand pour la discipline,
:des jours de vacances presque com-
:plètes, et Rowand ainsi que ses filles :
constamment des plus!
.l'entourèrent
"dclicates attention.
Ce furent aussi des jours de grâces
‘pau Ja petite population. L'évêque
précha, ct, le 25 mars, en la fête de
il'Annonciation, confirmn dix-sent
n'rsonnes.
leur des hommes. ii en a fait ée bcl-‘
PREMIERE VISITE PASTO-
RAËTZ AU LAC STE-ANNE
gné du P. Lacombe, quitta Ie Fort
ij:@inonton et se rendit, en carriole à
ehicns. au Lac Ste-Annrc.
A première personne qu'il rencon-
1, en y arrivant, fut le bon Père
:Rémas. L'un et l'autre pleurèrent de
i joie, “car les distances qui nous Ssépa-
rcnt les uns des autres, expliquait le
Puit
ile plaisir de nous revoir”,
L'évêque demeura nrès de trois sc-
maines au Lac Sainte-Anne, pré-
|cnant, confessant et catéchisant tous |
Îles jours. Autant il avait été affligé
eu Fort Pitt, autant il fut consolé
dans cette fervente Mission. Un jour
d'émotions
{pour
particulièrement douces
lui fut le dimanche des Ra-
meaux. “Un temps magnifique favo- |
Les six jours que le jeune prélat.
passa dans le fort furent. malgré la:
Le 27 mers, Mg: Taché, accompa- :
L'argent restant dans la paroiss!,
celle-ci se développera plus vite
:l'usurier ne pourra plus égorger l'em-
-prumeur. Personne ne s’en plain-
‘dra. ..
Za Caisse donne-t-elle des garan-
“ties à ses sociétaires?
Ûl
!
Oui. et de bonnes encore.
.. Et
De crois sources absclument sûres
De la bonne surveillance; 2. Des
cmprunteurs;
méme de l'argent.
d'où viernent-clles?
1
“A
L4
; DONS
Comment ccla?
Le danger de perdre provient tou-
|
:
ë
d
:
î
!
jours de ceux qui sont chargés dc
surveiller, et qui ne font pas leur
: devoir.
Et ces dangers n'existent pas dans
la Caisse?
Non, ils n'existent pas. Dans la
i Caisse nôn seuiement il y a des com-
.missaires qui s'occupent exclusive-
lment des prêts et d'autres proposés
“Mais le brave homme me parut|wrélat à sa mère, rendent bien dOUKia Ja surveillance. mais tous les s0-
{ciétaires surveillent la Caisse. C'est
! toujours chose facile, puisque tout se
| passe dans la paroisse.
Y a-t-il des institutions où tous les
: intéressés peuvent ainsi surveiller
{out ce qui s'y passe?
Pas une seule. si ce n'est les coopé-
ratives.
Que dites-vous des emprunteurs?
Ce sont des honnêtes gens. Et il
pelle ce que dit Rowand! Je m'étais! risait la cérémonie, écrivait-il à Mgr i faut qu'ils le soient pour emprunter
précipité pour être auprès de lui à!d2 Mazenod Gettre du 4 avril 1854). ; eù même pour être sociétaires.
l'arrivée de Paulet. Tout à coup, tan- | La modeste, mais décente petite cha- |
dis que je faisais les cent pas avec luil pelle se remplit complètement d'un:
dans la grande salle de la Grosse peuplé de vrais adorateurs. Je hénis | renseignements
Maison, nous entendimes auelqu'un |les palmes saintes. Comment vous di-
à la porte. Soudain Paulct entra etre ce que j'éprouvai pendant la cé-
Qui vous garantit de cela?
que prennent
commissaires de crédit. C'est toujours
facile de connaitre le monde dans une
d'un cou se mii à genoux devant | rémonie quand j'entendis toutes ces | paroisse.
Rowand.
“Mon parrain,
votre bénédiction”.
“Ah! vous auriez vu alors Rowand
interdit et confus! Car bier qu'il eût
consenti, sur mes instances, à étre le
parrain de Paulet, il n’était pas un
dit-il, donnez-moi
dire: “Voici le Père, demande-lui sa
bénédiction”.
“Non, non, dis-je, cela ne me re-
garde pas. C’est votre affaire. Il n'est
pas mon filleul à moi. Donnez-lui
vous-même votre bénédiction”.
“Rowand avait un bon coeur dans
son apparence de rüdèsse, et il voyait
homme très religieux. Il finit par!
vofx—personne n'était
répéter à l'envi, dans leur
Frlice? Do ioute cette foule religieuse,
à deux cou trois exceptions près, il y à
lauinise ans, pas un n'était baptisé,
|pas un ne connaissait son Dieu, pas
un ne bénissait son saint Nom. Le
lac sur les bords duquel est l'église
s'appelait le lac du diable, et les ha-
bitants de ses rives semblaient ambi-
tionner le malheur d'être dignes d’un
tel patron. Que le changement est
consolant! Le même lac se nomme le
lac Sainte-Anne; ses habitants sont
chrétiens: rien ne leur est plus doux
silencieux— i
avec plaisir l’habileté de Paulet. 1l|que de chanter les louanges du Dieu
fit donc une espèce de bénédiction et! qu'ils ont ignoré si longtemps. Aussi
il s'empressa de sortir pour aller boi-|le bonheur que j'éprouvai fut une
re un verre de rhum à la santé de
Paulet!”
Et, par manière de conclusion, le
P. Lacombe ajoutait: “Il n'était pas
grand, cet homme-là; il était au con-
traire très court; mais il était brave,
ce petit homme, brave, vous savez,
comme un lion. Il ne craignait per-
sonne: pas même une ‘tribu entière
dc sauvages ne lui aurait fait peur!
Ah! c'était un grand petit homme!”
(Father Lacombe, p. 53-55).
bien douce et bien ample compensa-
tion pour les fatigues de mon voya-
ge”. (Cité par Dom Benoît, Vie de
Mgr Taché, t. I, p. 278-279).
Plus douces encore furent “les sain-
tes délices” de la Grande Semaine, au
cours de laquelle l'évêque confirma
98 personnes et en baptisa 22, dont 4
venaient du protestantisme à l'Egli-
s2 catholique.
————————
(A suivre)
lis doivent être des plus favorables,
des plus sûrs, des plus précis. L'em-
prunteur doit aussi dire loyalement
pourquoi il emprunte. Autrement, les
commissaires sont inexorables.
Qui vous assure de cette précision?
Les commissaires de crédit, et les
sociétaires eux-mêmes. Pensez-vous
que toute une paroisse se donnera la
main pour tromper Ia Caisse? Les
gens se tromperaient eux-mêmes
puisque l'argent leur appartient.
D'ailleurs, je le répète, dans une pa-
roisse les gens se connaissent.
L'expérience prouve-t-elle ces 2a-
vancés?
Assurément. Depuis dix-sept ans
que la Caisse de Lévis existe, pas
un sou n'a été perdu. Chaque socié-
taire a toujours fait honneur à ses
emprunts.
Vous parliez de l'emploi de l’ar-
gent, comment ces prêts sont-ils plus
sûrs qu'ailleurs?
Ils sont plus sûrs parce que dans la
Caisse jamais l'argent n'est lancé
dans la spéculation et ne court de
risques. Ce sont généralement des ou-
3. De l'emploi |
|
Quels doivent être ces renscigne- r’y a donc pas de compte chez le
idiome | ments pour permettre de faire
sauvage, les chants glorieux de VE- | pret?
un |
Catéchisme des Caisses
Populaires
Sociétés coopératives d'Epargne et de Crédit
Exemple et bienfaits
\viiers, des cultivateurs qui emprun-
ltent de petites sommes.
Mais ils peuvent spéculer eux aussi?
Oh non! Ces classes n'ont pas de
: ces idées; ct quand elles les auraient,
la Caisse ne leur prêterait pas d'ar-
lecnt pour lancer dans des spécula-
lions hasardeuses, Toujours, remar-
quez-]Je bic l'emprunieur est tenu
‘as.dire lovalement aux commissaires
‘de crédit le but pour lequel il em-
lsrunte.
Les Caisses sont donc parfaitement
, Süres?
Parfaitement. C'est pourquoi nous
i devons nous cfforcer d'en implanter
É partout.
SECTION IV
Des bienfaits de la Caisse
: D'abord, quelles sont les sources de
incs richesses et par où s'en vont-
i elles?
Nos richesses nationales nous vien-
nent: 1 De l'agriculture; 2. De l'in-
squstrie. Elles s'en vont: 1. Par le
‘luxe; 2. Par l'ivrogneric; 8. Par le
‘crédit de consommation qui conduit
i forcément à l'imprévoyance et à Ja
misère: 4 Par l'usure.
Qu'est-ce que Ia Caisse peut faire
: t-dedans? :
Elle peut faire beaucoup. Elle fait
.dins chaque paroisse ce qu'y fait 1a
‘récolle. La récolte nourrit d'abord les
‘habitants de l'endroit, avant c'en-
| vover ailleurs son superflu. La Caisse
:fcra de méme. Elle fécondcra d'abord
Il'agricuiture, Iles petites industries
locales, si profitables, cn leur four-
nissant des capitaux pour améliorer
Îla culture cu agrandir ces industries,
ouvrir de nouvelles terres. Les em-
plois dans la paroisse ne manqueront
|ypas, car Fargent provoque toujours
| l'esprit, d'entreprise et d'initiative.
L Ce sont là des bienfails généraux,
quels sont Îes bienfails particuliers?
E is sont très nombreux: 1. La Caisse
:enseigne l'épargnt; 2. Elle combat
{ l'imprévoyance, le luxe, le théâtre,
itoutes les dépenses inutiles; 3. Elle
: combat l'intempérance; 4. Enfin clle
combat l'usure et le mauvais crédit.
Comment enseignc-t-elle Fépargne?
En faisant épargner. . . et elle fait
épargner en montrant la valeur, la
force des sous accumulés. Quand une
lérdaue a $100.000 a’amnassées. ça va.
iC'est le premicr cent piastres qui est
dur à épargner. D'ailleurs n'est-ce
pas en forgeant que l'on devient for-
geron? C'est cn épargnant que l’on
devient épargniste. . ct l'exemple?
Comment l'exemple?
L'exemple entraine. Aujourd'hui,
nos ouvriers, nos cultivateurs ou nos
colons se ruincnt parce qu'ils veulent
dépenser fcllement, comme font les
autres. Demain. , . un peu pour faire
comme les autres. ils deviendront
économes.
Comment la Caisse combat-elle le
luxe, le théatre?
La Caisse le fait, en enseignant la
valeur du sou; celle enseigne par 1à-
même à proportionner les dépenses
aux revenus. Or le luxe et les autres
dépenses inutiles sont une suite na-
turelle de l'imprévoyarce. Si l'on
pensait un peu au lendemain, croyez-
vous que maintes aigrettes de cha-
eaux ne seraient pas sacrifiées? . ..
Ex Caisse ne peut-elle rien faire
contre le luxe?
Oui. . . et beaucoup. La Caisse ôte
l'argent du gousset. Quand on n'a
pas d'argent sous le pouce on ne son-
|
|
|
|
Leurs antécédents d'abord, puis lesige pas à le dépenser en fanfreluches
les | ou friandises.
Avez-vous d’autres raisons?
Certainement. . . et de bonnes. La
Caisse fait acheter au comptant. Il
marchand, et ces comptes sont une
grande cause de luxe, car, ce n’est
jamais “cher” quand c'est à crédit.
Lorsqu'il payera tout de suite, l’ache-
teur y regardera à deux fois avant de
sortir quinze ou vingt piastres pour
un chapeau, ou $100.00 pour une voi-
ture inutile. Combien de nos gens se
sont ruinés, qui se sont vus dépouillés
de leur terre pour s'être trop endettés
à droite et à gauche, chez tous ceux
qui voulaient leur avancer.
(à suivre)
a —0()0-—————
Ah! le bon Dieu fait bien de se
voiler à mes regards, de me montrer
rarement et comme “à travers Îles
barreaux” les effets de sa miséricor-
de; je sens que ïe ne pourrais en
supporter la douceur. |
—Ste Thérèse de Lisieux.
Le jeune homme, quand il regarde :
le monde, peut douter de la femme;
il ne le peut plus quand il regarde
sa mêre.
N'écris pas sans peser tous tes mots
—surtout une lettre d'amour.
radio jeudi, le 28, à 8 I. pm, la
.Causerie hebdomadaire du “Wheat
Pool”, dans les deux langues.
La Saskatchewan
s'est pas rendu immédiatement ni en-
” dié les différents aspects du problème
a prêté $40,623,770 et à moins qu'il
"ne. change de politique, il recevra
-chains mois. -Le total que. ces avances
-.ont. déjà atteint. est: considérable et
‘Jes ne seront jamais capables de rem-
‘ bourser le capital. Depuis l'abandon
de l’étalon-or par l'Angleterre et ‘la
.chute de riotre dollar sur le marché
:américain, les provinces’ .de l'Ouest
n'ont. pas cessé:.de”: demander : ‘des
; fonds on gouvernement
L
A SURVIVANCE
27 DECEMBRE 1933
La Surbitance
Imprimée nar
L'IMPRIMERIE “LA CURVIVANCE"
PRINTING LTD.
10010 - 109e rue, Edmonton, Alta.
Téléphone 24702
” ABONNEMENTS:
Canada, un an. ..$2.00
Etats-Unis $2.50
Europe ................... Lu $3.00
RADIO
Programmes irradiés sous les
auspices de la Commission ca-
nadienne de la Radiodiffusion.
Jeudi 28 décembre
| Livres nouveaux
ntérieur
Le feu ‘
Roman par Rex Desmarchais
Les Editions Albert Lévesque pré-
sentent, ce mois-ci, le roman de Rex
Desmarchais, “Le feu intérieur”, une
oeuvre d’un remarquable intérêt.
Ce jeune romancier, dont le pre-
mier ouvrage, “L'initiatrice”, a reçu
les éloges unanimes de la critique, ne
décevra pas ceux qui, déjà, voient en
lui, selon l'expression d’un critique
sagace, “le meilleur, le seul roman-
cier psychologique canadien”.
L’intrigue peut se résumer en quel-
ques mots. Une jetme femme, courti-
sée par un sculpteur et un romancier,
Les Catholiques _
dans POuest
Les progrès du catholicisme dans les provinces de l’Ouest.—Forte augmentation
des catholiques au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta.—En : Colombie
Canadienne =
E -_— | DS
Nous avons groupé, dans les tableaux sui- | Hongroise L 5
vants, les statistiques catholiques des provinces Sn PTE EDR ET E EE E DT t se
du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’AI- lUkranienne … 59.98
berta: Roumaine 30.22
MANITOBA ITIANAAÏSe uen 21.52
Jo | RUSSE 20.11
Population totale 700,139 100.00 | Allemande * 17.70
Population catholique ................:... 189,693 27.99 | Hollandaise .… 10.19
i | Ecossaise OL CR TP CT RES 5,52
Répartition des catholiques par importance numérique | Anglaise SRE Ion tes A tes 3.00
ë . . ; Origines %
: épouse ce dernier, bien qu'il soit de : : Le 2 as
6.00 Skipper Jim condition sociale inférieure à la sien- | Ukranienne 54,489 30. 83 | De 1921 à 1931, le CAIRORGIERE a fait, dans les
625 Nouvelles ne, parce qu’elle lui prévoit un grand | Française 43,320 22 84 | provinces des Prairies, d’appréciables progrès.
e a PA alter) avenir et se croit sa véritable inspi-| Polonaise 34,766 1833 Au cours de ces dix années, les catholiques ont
re À 15 , ;
7.30 adio ea Ho ! ratrice. Dans l'ivresse d’un amour Irlandaise tirent ie Te rene cite ner lann tes 9,161 4.83 ; ‘vu leur nombre passer de 250, 168 à 592, 080, soit
8.00 Hands Across the Bo | u’il croit partagé, le héros, Robert | Autrichienne 6,202 3.27
830 Nouvelles (Toronto) : re ne en ed 6106 322 .une augmentation de 69.08%. Le tableau suivant
i ambitions. Mais lal Belge ; :
8.35 Mount Royal Hotel Orchestra |aécepiion vient vite, et le malheu- | Anglaise 5,996 316 indique la marche de la population et celle des
Be Cent op CRE RP n jolre date cle travail A llemanOse nu tue 5,445 287 catholiques:
tury—Prof. Allison. lee né enerele cdeceperée parce) DIHENNe nn menu autanues 5,429 2.86
D«0Q: FAO: Hohbés-e auit sent fuir l'amour, seul lien qui |Ecossaise 3,729 1.97 | POPULATION TOTALE :
10:00. -RAPECOIE NS PAR le rattache à l'existence. Une mala- [Italienne * 2,210 1171 Augmen-
10118 c MOoBNERE CRPEReERITEE die l'abat, sans qu'il songe à lutter. | Russe 1,851 0.98 1921 1931 tation
- : A Mais, dans la douceur d'une conva-| Tchèque et Slovaque 1,836 0.97) Manitoba 610,118 ‘700,139 90.021
Vendredi 29 décembre ä e, l'aurore d'un autre amour | HONgroise 1,409 0.74 Saskatchewan 757,510 921,785 164,275
Guy Watk Orchestra,(Sask.) lescence, ca ‘
ns UE "PSS | monte en lui. Et c'est sur un autre —— . dAIDOTTR mms 588454 731605 143,151
6.25 Nouvelles, (Saskatoon) - Proportion des catholiques dans chaque race
pee eee ee celui de l’épouse, enfin recon- Origines a ï
, « : + = » 4 ÿ
“15 Gentleman Jim guise, Tnais Qui Sent Robert ul échepe £ POPULATION CATHOLIQUE
#3 : per, que se clôt cc beau livre. BelEC,, tin Pam din éd nat 96.57
730 Symphonic Strings : u APE, . , : Augmen-
0 Re Livre d'une inspiration bien humai- | ie 0 5 Sn ai
: h 2 D : rrançaise … 2.
835 The Roundup Rangers -(Wpg.) | MC Où l'auteur, avec un sens psyCho- 105,394 189,693 84,299
| ©” | logique très rare, chez nous, a su ani- | Polonaise 86.39
9.00 Souvenirs (Moose Jaw) Biq HEC ; : nue Saskatchewan 147,342 233,979 86,637
. mer ses personnages et les faire vivre | Ukranienne 19.46
16.00 Only a Rose SI 8 $ PERS AIBOIÈA nr. 97,432 168,408 70,976
: - re intensément. “Le feu intérieur”, est! Tchèque ct Slovaque 76.63
DR [une œuvre solide, bien équilibrée, | Hongroise 72.07
ss Po
Samedi 30 décembre jd'une sobriété émouvante. Une ob- | Autricienne 1002 confond presque avec l'accroissement total: en
; servation aiguë s'y exprime en for-; Indienne 35.07
6.00 Under Eastern Skies mnlés cancises lapidaiies (Un -Sbye LUS ces 15.99 Saskatchewan, elle en représente plus de cin-
ae D LUE | k où s'affirme une maitrise, achève de | Allemande 1430 quante pour cent, et en Alberta près de la moi-
see an de “ SR UEe donner à ce roman le cachet parti- | Mlandaise 1181 tié.
7.00 Partie de goure oronto | |
830 Nouvelles 5 [our qui en fait une oeuvre prépon- | Anglaise … Bien que, dans ces provinces, la race françai-
À co 3
835 Vancouver Hotel Orchestra Res RES RO NERARLE enr se ait été quelque peu noyée par l'immigration
9.00 Moonlight on the Pacific | a feu intérieur”, roman 0 SASKATCHEWAN des races britanniques et étrangères, elle n’en
1000 Royal Alexandra Orchestra |200 pages, d'une élégante présenta | x À Pas Moins tenu le coup. Douée d’une magnifi-
Dimanche 31 décembre tion est en vente, au prix de $1.00 Population totale 921,785 10000 Que vitalité, elle a vu ses membres se multiplier
12.00 Le trio lyrique (Montréal)
12.15 Discours
12.30 Canadian Grenadier Guards
1.00 N.Y. Philharmonic Orchestra
3.00 Vesper Hour
400 Discours
6.25 Nouvelles
6,30 Aïlbert Pratz, violoniste
7.00 Opérette, Montréal ou Toronto
8.00 Château Laurier Musicale
8.30 Nouvelles
8.35 Halifax Philharmonic Society
9.00 Twilight Echoes from the Fire-
side :
Lundi, ler janvier
“Blackfoot Trails”, Prof. Corbet
Nouvelles
Gaiety and Romance
Dance Moods (Toronto)
Nouvelles
Moonlight on the River
Call of the North (Edmonton)
Heart Songs
German Band (Moose Jaw)
6.00
625
‘7.00
7.30
8.30
8.35
9.00
10.00
10.15
Mardi 2 janvier
Violons et violoncelles (Edm.)
Nouvelles
Seville Fair
Sous les ponts de Paris
Nouvelles
Windsor Hotel Orchestra
Don Pedro and His Gypsies
“Sweethearts on the Air”
The Gamboliers
6.00
+ 6.25
7.00
7.30
8.30
8.35
: 9.00
10.00
10.15
3
Mercredi 3 janvier
The Serenaders
Nouvelles
Une heure près de toi (Mt1.)
Nouvelles
Moonlight on the River
Varieties (Saskatoon)
Violoniste a
——00e.
Au poste CJCA
La causerie du “Wheat Pool”
6:00
6.25
7.00
8.30
8.35
9.00
10.15
M. Louis Normandeau fera à la
——(00—
veut emprunter
OTTAWA-—Le gouvernement fédé-
ral à reçu du gouvernement provin-
cial de la Saskatchewañ une demantie
-Dressante d'emprunt. Le ministère ne
tièrement à la requête mais il a étu-
posé par les avances fédérales aux
quatre provinces de l'Ouest.
Jusqu'ici le gouvernement fédéral
à’autres demandes au cours des pro-
l'on craint que les provinces ne ‘soient
dans l'impossibilité de payer les in-
térêts convenus. II va sans dire qu'’el-
ES a me nn
——— =
Yunité, chez éditeur, 1735, rue St-
Denis, Montréal, et dans toutes les
librairies bien assorties.
Mexique à l'égard des catholiques.
Le récent pèlerinage à Rome des
catholiques mexicains a provoqué le
ressentiment du gouvernement de
Mexico, qui, sous la pression de son
véritable chef, M. Callès, a tout de
suite adopté une attitude plus rigou-
rouse vis-à-vis du clergé.
Selon l'Osservatore Romano, le
nombre de prêtres autorisés à célé-
brer le culte au Mexique est descendu |
à un niveau dérisoire.
A Mexico, plus de 100 églises et
chapelles ont été fermées, et les rares
collèges encore dirigés par le clergé
ont été occupés par la troupe.
On ajoute que Mgr Martinez, évé-
que auxiliaire de Morelia, dont l'Or-
dinaire, Mgr Ruise, délégué apostoli-
que, avait été expulsé, à été conduit,
lui aussi, à 14. frontière, sous escorte
militaire. Il est attendu ces jours pro: |:
chains à Rome.
. On: $e demande si le gouvernement
mexicain ne ‘va pas ordonner bientôt
l'expulsion de tous me rembres de
l'épiscopat. :
“Entre temps; des prêtres | ont . été
arrêtés pour avoir célébré : secrète-
ment” la messe. SAT A
| Îlte Internationale,
: particulier.
énumération ‘seule réiptraié des di- nées et qui “doivent”; eue ‘exécutées
Population catholique 233,979 25.28
rapidement: en 1901, ils n'étaient que 23,168:
Répartition des catholiques par importance numérique aujourd'hui, ils sont 120,103. Elle peut donc en-
Québec, les races catholiques sont plus catho-
liques que dans les autres provinces.
, :
9203|. Au Yukon et dans les Territoires du Nord.
87.13 | Ouest, où la population est peu nombreuse, Je
8365 nombre des catholiques est resté stationnaire,
Proportion des catholiques dans chaque race
Origines
Italienne
Tchèque et Slovaque …
Françaièe
DelBO Lan Re, La Aer nn 81.69 |
Polonaise 81.38 | Charles Gautier, (Le Droit)
ms
A . zaines de pages. Aussi n’en citerons- avec la dernière éner
2 É gie. A l'étranger
Le rôle du nous que les principales. le Komsomol porte le. nom. d'“‘Inter-
D'après la nomenclature officielle, |nationale des Jeunesses Communis-
Komsomol,, Komsomol est: “L'avant-garde des | tes” (KIM.)
|édificateurs du socialisme. La troupe] Le parti. communiste avait donné
Le pilier de l'organisation de la|d'assaut de la révolution mondiale. | l'ordre, il y a déjà plusieurs années
jeunésse en URSS. est PUnion des |La cohorte de tête de l'athéisme mi-
“d'attirer dans le parti 100% de ïa
Jeunes .Communistes de. Lénine |litant. Le protagoniste de la collecti- jeunesse ouvrière”. Naturellement, ci
(Komsomol) qui compte 5 millions’ de | visation intégrale”. Et aussi: “Le
membres. Cette union,'et des orgn- | Komsomol dirige toute la jeunesse dau
nismes analogues, subordonriés à° ASE il est la principale partie ‘in-
constituent ätegrante, de la dictature du proléta-
l'intérieur du. pays; aussi. bien que print et le: fond. intellèrtuel du “Pays! nisations du Komsomôl : comptaient
dans le. monde entier, un des: sup- ! qui édifie le socialisme; il. esb: ‘Pavant- Ju ler janvier “1932 plus: de An 000
ports fondamentaux du communisme |.garde des enthousiastes au pla quin- dé membres des deux sexés. ( Young
et du gouvernement. Le ee en quennal;: etc. Komruhist, “Nos L'et 2, 1932).
effectifs du Komsoïnol n'en sont pas
moins’ très importants.
:; | À: part ces définitions gériéralés, Je
- Les (hènes. du. xomsoracts sont si Komsomol se “voif: octroyer des tâches
nombreuses: et Si, variées” que . leur concrètes pour : ‘dés - périodes. détermi- ses - communistes à T'étranger ‘se sont
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É
{ temps. ‘Tchémodanov, secrétaire de
lIKKI, annonce dans son rapport
Au Manitoba, l’augmentation catholique selan Comité Local du Komsomol de |"
Moscou, que depuis deux ans les ef-};
lfcetifs des jeunesses communistes su-
ordonnées au Iomintern dans les
Es capitalistes, ont passé de 187,000
lä 266,000 membres.
11 cest impossible d'hésiter à recon-
naître que c'est surtout en exploitant.
d'une façon éhontée et avec une im-
pitoyable rigueur les forces vives de
la jeunesse que le communisme ac-
| ccinptit son oeuvre destructive. La foi
au’ on à accordée aux propagandistes
rouges a conduit la jeunesse à une
siluation d'un tragique indescriptible.
Abusant de la crédulité de 1a jeu-
Inesse, de son éternel souci du bien,
lac la vérité ct de l'équité; et, d'autre
part, exploitant habilement les bas
instincts de la jeunesse, en encoura-
gcant ses vices, sa présomption ef son Î ;
100.90 {goût d'indépendance prématurée, les |
communisies élèvent les jeunes gens
ide manière “qu’ils ne seront jamais
|des êtres humains”, comme j'a très
jjustement dit un écrivain soviétique.
j Actuellement, la dictature rouge ex-
iploite impitoyablement tous ceux qui
se sont fiés à elle. lle a transformé
les hommes en un troupeau d’escla-
ves, privés de tout droit et de toute
protection, qui travaillent dans des
conditions épouvantables et dégra-
à la soi-disant “édification
d'un paradis pour les ouvriers”, mais
qui, en réalité, ne font que ruiner dé-
ordre n'a pu ‘être: exécuté, mais les |
A l'intériéur de la Russie, les orga- |
"D'après léé .dünnées officielles éga- |
lement, les” oféänisations, des : “jeunes- gIL
FAO AtIEmnt accrues ces Mexpiers
finitivement leur propre pays et pré-
parer leur propre perte.
La ‘marche victorieuse du commu-
nisme” est jalonnée de centaines de
milliers de cadavres de jeunes gens ct
de centaines de milliers de vies gâ-
chés et flétrics. (Ces quelques notes
sur le Komsomol et son action sont
tirées d'une étude de la revue Ciliac
de Bruxelles). 16 décembre 1933.
———— 000 --—_—_——
La grippe eritre dans l'organisme
par le nez C'est en respirant les
poussières et les gouttelettes d’eau
chargées de microbes. La na-
ture a déjà fait ce qu’il fallait pour
cela. La muqueuse du nez présente
des petits cils vibratiles dont la fonc-
tion est de retenir au passage tous
les corps étrangers que nous ramas-
Si le nez est la porte d'entrée de
la maladie c'est done le nez qu'il s'a-
git d'organiser la première. De plus,
cette muqueuse est dotée d’une circu-
lation active et le germe pathogène
qui s’aventure par là trouve: à qui
On trouvera ce livre en vente à Ja! Origines % visager l'avenir avec confiance.
librairie J. W. Pigeon, Edmonton. Allemande 47,121 . 2014 Voici quelles sont les statistiques pour la
| 000 | Française 44,680 19.10 Colombie canadienne:
| . : Re Ukranienne 39,170 16.75:
La lb erté r eligieus @ | Polonaise 21,005 8.98 COLOMBIE CANADIENNE
“” en. £ 15,733 672 Origines %
avast 11,543 493 Population totale …........ 604,263
russe esi restreinte !« run 10,155 4.34, Population catholique 90,852 13.09
Hongroise 9,723 4. 16!
Indienne 8,454 8. st | Répartition des catholiques par importance numérique
Les citoyens libres de pratiquer, | Anglaise 5,936 2.54! Origines %
mais la propagande des Ecossaise 4,777 2.04 | Indienne 14,289 15.73;
pasteurs interdite Belge 4,047 178) andaise 14,049 15.46
ITchèque et SIOVAQUE mm. 3,492 1.49 | Anglaise 11,481 12.6
! ROME.—Le commissaire russe Lit- FROUMAINC 2,862 1.22 : a. ce 11,453 12.51
| vinorr a déclaré que les citoyens amé- Proportion des catholiques dans chaque race É pe de .
iricains demeurant en Russie peuvent! Origines % Alle A de 38 41. 493
| pratiquer leur religion mais qu'ils doi- BelpO rs rt nés nn ans Ant 90.78 | Polonaise 3 423 377
ivent cependant se soumettre aux lois Française … Ye8.18 l'Anttichicnne” 21758 30 4 dantes,
religieuses du pays. Dans une entre- | polonaise 80.91 ! Tchèque et Slovaque AR ni 2 280 251
vue à 80 jcurnalistes, le commissaire Hongroise 72. 76 | Yougo-Slave | 2157 237
a dit ce qui suit: Mais ces lois ga-| née et SIOVAQUE 69 07| Diéranianines a ee CU 1817 2.00
rantissent à toute nation sa liberté | yougo-Siave 0 Deer nel Lead 1360 15
religieuse complète. Les Américains, | Ukranienne 61.78 | Belge nine at RS Lane te Le ns .
les Allemands, les Anglais, les Fran- Autrichienne . 59.52 | " d i
çais et autres ont liberté entière de| j;dienne 55.37 ! Proportion des catholiques dans chaque race
pratiquer leur religion, MAIS IOUrS} A MemaAnde 36açl Origines %o
pasteurs n'ont pas le droit de faire pus une 32.59 ! Italienne 93.46
de la propagande ni du prosélytisme. | Roumaine 30.03 i Tchèque et SIOYAQUE 82.73
Litvinoff est d'avis que la confé-|rjonqaise … 15.11 | Polonaise 74.43
rence de désarmement est lettre | Eossaise 3.93 | Yougo- Slave . 74.10
morte. C'est un cadavre, dit-il. Il! Anglaise 2.89 | Autrichienne Æ 70.88
l'estime que la bonne volonté des na- | Ukranienne ST ET TI 70.34
Îtions suffira à résoudre le problème | Belge st ° 69.76
de désarmement. Il ajoute qu’il n'est HAN 64.65
| pas allé au Vatican pendant son sé- % | Indienne RS NUE 58.09
| jour à Rome. Il à cependant discuté | : HU 731,605 100. 00 : Aemande 22.61
avec Mussolini les questions interna- | Population catholique 168,408 23.02! rJandaise 19.62
tionales. Répartition des catholiques par importance numérique ! RUSSE 18.08
——— — 200————— Origines ; % Ecossaise 4.60
L l UETANICNNE ns ue 33,512 19.90 | Anglaise 421
Hi FTANÇGAISS rie te en nr tee 2,1 À s pos
| a per sécu 10n re Igi- SR nn | ut id ni Les progrès du catholicisme ont été moins
M Irlandaise 17,213 10.22 | marqués en Colombie canadienne que dans les
euse au exique Allemande 13,180 7.33 | provinces des Prairies; cependant, le nombre
Indienne 11,276 6.70!des catholiques colombiens a augmenté de
Plus de cent églises et chapelles | Anglaise 188 . 1| 26,872 au cours de la dernière décade, D'ailleurs, | sons.
ont été fermées à date à|ÆECossaise sa B|ce ralentissement
Mexico—Les prêtres autori-|TChèque et Slovaque . 5,580 . remarque dans tous les
sés à célébrer le culte—Les|Autrichienne 4,599 213iendroits où domine l'élément britannique, qu’il
évêques seront-ils expulsés? |ltalienne …. 4,386 2.60! soit protestant ou catholique, et où les groupes
oo i— Hongroise TT... 4,119 2.45 : catholiques ne sont pas groupés par nationalité.
* ROME.—Une information publiée ACUSSE 7 tee Ne tre dE n 3,295 1.96 C’est ce qui explique la plus faible uro ortio
par les journaux catholiques italiens | Belge 2,227 132 | des catholiques de 1 ie = parler.
dit que, au Vatican, on se montre très | Hollandaise 1,433 0.85 $ ce ‘angue française en Colom-
préoccupé des mesures prises au |Roumaïine 1,424 9.85 bie, et aussi en Alberta. Au contraire, dans
Mais il convient d'aider la nature.
Aussi ‘vous recommande-t-on, par
temps de grippe, de mettre dans vo-
lui faire de ‘temps. à autre.
mêmes.
__Songeons-y t toujours
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tre nez des huiles médicamenteuses,
des pommades. Cette méthode est il-
lusoire. Tous jies goménois, toutes les
résorcines n'ont jamais géné au mi-
crobe, croyez-le bien. Quand au corps
gras, le plus clair de son action c’est
de vernir la muqueuse, de l'isoler et de
| supprimer ses qualités de lutte anti-
microbienne.
Je pense aue Je meilleur moyen d'é-
viter Ja grippe, c’est tout simplement
de se moucther. En vous mouchant
ous rejetez au dehors tous les germes
arrêtés par le nez; vous réalisez un
nettoyage utile. Mouchez-vous!! Cela
vaut toutes les drogues! Mouchez-
vous systématiquement, sans en avoir
envie. Vous êtes dans une pièce où
il y a nombre de tousseurs et d'éter-
nueurs qui rejettent des microbes:
vous respirez l'air qu'ils souillent:
mouchez-vous! Le mouchoir est le
pare-grippe idéal.
Je dis que c’est là le meilleur
moyen, mais ce n'est pas le seul! Un
autre aussi s'impose. Maintenez-vous
en bonne santé. La grippe. n’attaque
aue les déprimés, les affaiblis, les
surmenés. Pensez-y. Puis, si vous êtes
vigoureux et solide, et si la grippe
vous atteint tout de même, vous
aurez des chances de faire une mala-
die moins grave. Quelques jours de:
chaleur et de lit et de boissons chau-
des, et vous serez sur pied! Tandis
que si vous êtes en mauvais état, fa-
tigués, toutes les complications d’une
infection redoutables s’abattront sur
Celui :
VOUS.
Pour éviter la)
grippe
|
|
| Celui qui sait. ..
Economiser verra
gages augmenter.
Celui qui sait.
Servir: ndélement s'acheminera de
succès en succès.
sûrement ses
ES qui sait.
Etudier forme : une association avec
tout l'univers.
Celui qui.sait. ..
Rire a appris à détourner les en-
nuis.
Celui qui sait, ..
Oublier s'épargne bien des regrets.
Celui qui sait, ..
. Donner de bon coeur se prépare des
jours heureux.
Les femmes sentent mieux que
nous la poésie de ce jour: un berceau
parle de plus près au coeur des mères.
En songeant à la Survivance
N'OUBLIONS JAMAIS |
© Qu'un journal vit
PAR ,
_ 1—Ses abonnements PAYANTS,
- 2-$es : annonces PAYANTES,
3—Ses impressions PAYANTES.
Et quand ils ’agit d'un journal catholique uépenent. |
_de tout parti: politique, il y a lieu d'ajouter. “un quatriè-.
me moyen de vie—les dons: généreux qw on veut: bien :
Que ce soit en: ‘Alberta; ‘en :
. Allemagne ou en Hire ces feits “demeurent “les :
27 DECEMBRE 1933
RAHAB
Nous avions le bonheur de recevoir,
il y a quelque temps, une magnifique
statue de Ste-Thérèse de l’Enfant-
Jésus, offerte par Mnmic ©. À. Prevost, :
de Wanham, pour notre église. Ce fut
pour notre population une véritable
surprise.
Un grand merci à notre généreuse
bienfaitrice.
Vendredi dernier, nous avions le
LA SURVIVANCE
Noël” restera gravé dans la mémoire
de tous ceux qui ont eu le bonheur
d'assister à sa dépouille. Que nous
réserve le prochain Noël?
Visiteurs. M. Ovide Brulotte ainsi
que ses deux soeurs, Mmes I. et J.
|
|
PAGE 5
EE EP PT
patronne quatre beaux bouquets faitsl + nomeonemémséHmsHhnmsEn
par des doigts d'artiste et une belle Ÿ PHONOGRAPHES
reppe d'autel. 14 ET
Le 18. il y cut au snubassement| ÿ ORGUES USAGES
[une assembiée pour le cartel du blé. | ÿ aux plus bas prix depuis des
[Le blé comme !2s autres produits, | ÿ années. Demandez nos prix.
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pourront dire, au jour des éreéss Mme Honoré Magnan nous a laissés; !
Fe | “pour un voyage dans l'Est où elle|i
chez nous, le premier de l'an, que 1 yag - JONES £& CROSS
: : visilera ses frères et soeurs qu'elle n'à tée
c'est papa et maman qui ont acheté | vus depuis vingt ans.
cette poupée, ce mécan nbons, 10014 101e rue. Té »
Pour 9, ces bohbon5, | 4 Amédée Leblanc à construi Re TEICRRonE Rat
etc., ‘et que ces générosités leur ont à
: bancs pour les enfants pour rempla- |
bonheur de recevoir parmi nous le I. té rendues possibles, grâce à la bonié à cer les chaises. Ils pourront recevoir
P. Léon Nadeau, O.M.I. Il venait pour | Patenaude, de Moxie, Wash, en vi- dé Dieu qui 2 conne Santé ee AU ec oirante enfants qui sont | Les prix du marché
notre mission du mois de décembre. |Site Chez leur socur, Mme $. A. Gi- HOME DATenIE; Aussi vos enfants x Ia surveillance de nos bonnes| a
ïi ne repartit que le lundi suivant. |'oUx. A cette occasion, un petit sou- SORFERATONE Ju Us AUIVENt. EURE re Sur Prix à Edmonton
Ce qui lui a permis de visiter plu-|Per intime réunissait les parents des; connaissants au ciel, et ils sauront OÙ Koiéances, A M. ct Mme Rosaire | Blé—
sieurs familles canadiennes françaises visiteurs et quelques amis de Falher demander les bénédictions qui appor- |; Magnan, un fils baptisé sous les noms! No 1 Nord
du village et des alentours. et du village chez M. Giroux qui sut ee L ne fans si . ide Joseph Lucien. M. Joseph St-i No 2 Nord
M. ct Mme Albert Néron font part | FL de Ia di a Le rédacteur offre à tous les dévoués a ne Jacques ct Mme Wilfrid Magnan| No 3 Nord
à leurs parents et amis de la nais- : E PR ne remplaçaiont M. et Mme Bernard] No 4 Nord
; He : | mode, à la mode de chez nous! [l d t d nous devons perpétuer cette coutume Lambert, oncl t tante de l'enfant.! No 5 Nord
sance d'un fils baptisé dimanche | ,, D D Gobeil, de la mission St- correspondants ses VOEUX de bien fondée: c'est la vraie fête de fa- | HS Pan ere San ;
17 décembre, sous les noms de Joseph| =, est venu prêter main-forte à nile dont de cHennile et contes au INNDOOs CO ISMES PARA EET Dore
Eloi Roger. Parrain et marraine, M. 2 x ; Bonne et Heureuse nine F Te 7." marraine. L'enfant ne vécut que AE) Fourrage
: notre curé pour le temps des fêtes. parents, après que l'Eglise a reçu les
et Mme Eloi Gallant, de Tangent, —Corr. A . hommages de ses enfants et qu’elle Jours , | Avoine—
oncle et tante de l'enfant. | DIGE les a bénis. Dans chaque foyer ce! à 1 © Mme Chad RARE No GW
Nous avons profité du passage æ | jour-là, après la prière, le père com- DER Se a Se No2CW.
notre R. P. missionnaire pour | | ie. de prete “che lui. set levé ct Marie Joséphine Amanda. Parrain ot} pourrage
noire assemblée régulière, la dernière CHAUVIN | bénit le sang de son sang, les fils ct marraine, M. él Mme Noël de La- Orge
pour 1933, de notre cercle local de l’A. | > |l|ïes files de sa race pour qu'ils SE DATENES de TEA NO 3 C'W css ins ne 18%
C.F.A. ] | | vent la trace des anciens, pour aqu'üs|. a us oe el RE NE Mae rheaus 15
La lettre circulaire de décembre Dimanche le 17 décembre avait lieu | Séplorer pendant l'année 1933 ia grè- tiendra sous la présidence de M. Vic- {restent les fidèles gardiens de la (TS Pa un a a a ARCS HIAeS No 5 CW 16
nous occupa une partie de la soirée. |}, concert de Noël donné par les élè- live des candidais au mariage. Des si-!tor Despins. doyen des marguillers de qu'ils gardent notre langage et soient ! LU Fr à Seigle—
11 fut décidé ensuite que nous auriOnS | de l'école Saint-Aubin sous l'ha-|E8n€S précurseurs permettent enfin | Ste-Famill [toujours des ficrs défenseurs du Ca-! DE DOnNE: No 2 c w
nos élections vers le 28 janvier 1934. |; Girection des RR. SS. de ste-| entrevoir la fin de la grève. Nous] Nos étudiants de la ville ct desinada. pour qu'ils pensent dans leurs | : emmener j NO 3 C W
—Corr. | Groix icspérons que la reprise sera bientôt | institutions du dehors sont en vacan- | prières, eux los fils ct les filles. aux| | No 4 C W
| Voici le programme: 1. Le ciel est! Sénérale. Le ces pour le temps des fêtes. La vie de| parents dont ils prendront la place. ! MORINVILLE | AUS
ENCRES | noir, par la chorale de l'école. 2. Une! À là vcille de commencer une nou- famille doit en profiter jour cn | Voilà Ja coutume qui convient à: Prix à Vancouver
t lyisite du Père Noël aux grades 1, 2! Clie année, nous offrons aux direc- [us liens fraternels et affermir leslnaire peuple qui se distingue des au- | Re op or es —
CLYDE ® lot 3 3. “Christmas Lullaby” par | reurs, aux rédacteurs, à tous les ou- {traditions nationales: c'est toujoursltres par sa foi, sa Inngue et ses tta-i Nos roligiouscs out de ce temps-ti . ; ae
ILeuise et Isabel Collette. 4. “Silent! vriers de notre journal français “Lalle inoven Je plus efficace ehez nous] ditions. Voilà la coutume qui doit la visite de leur supérieure générale No 2 ‘Nord
‘Night, solo de piano par Ruth Par- : Survivance”, une bonne. heureuse 6tluour s'assurer de bons chrétiens. Et jvous distinguer des incroyants ot de.ct de l'une des assistantes. C'est dire N à Nord
L'assemblée des dames de la Liguc | eels. 5. Dans la née par Jean! | prospère année.—Corr, Îles bons chrétiens dans i: monde sontie qui ne professont aucun culte ou: tont le monde cest dans la joie | R se
Catholiaue a eu lieu le premier di- paul Roy et M. Poirier. G. “Is Santa | La aoins tourmentés par la conaciou - [nou *Icur patrie, Soyons de vrais Ca- que jes fêtes de l'année apportent à se & Ra
manche de l'Avent, après la grand'- | Coming” saynète par Rarvey Davies. ! s: ce et 10s plus assurés du salut, in soi ques et de vrais Canadiens fran- poire couvent une Goubie joue Ses a
messe. Jean Paul et Lézer Roy, Robert Côté i & ; TT Les fête, Celie de Noël es déjafctis envoyons paire au pays deslen Le correspondant de Morinvills .
L'après-midi du même jour. a eu ei Frank Collette. 7. La légende des! SAINT-PAUL pusece, où bientôt ce «ra le Jour dei: imbéeiles ec grotesque ot imaginaire. et heureux @e souhuiter la bienvenue Prix à Winnipeg
lieu le baptéme de la fille de M. % | roses, par Marivonne Ros. 8. “Christ- ! eme AU. La messe de minuit she: nous a Sri Claus qu'un esprit délirant ou!la plus cordiale à nos insigncs visi- | Bié—
Mme Paul Devin, qui a reçu, par ns. Carol”, par Louis et sn Roy. le nué Heu. ecmne de pas- |‘ mbitieux d'amasser de gros écus altoises. espérant aw'elles emporteronti No 1 Nord - 645
cérémonie, le nom de Rita Frances |Jed Doian. Jean-Paul Collette ot Ro-1 Noël. féte äu plus consolant des [sé ä un magnifique temoignage de‘ inventer. de notre paroisse les moilleures im-} “* 2 Nord 585%
Elizabcth. Les parrain eb mairaine jand Mathot. 9. Une heureuse mé-}mysières de notre sainic religion. a |ioi picuse. La très nombreuse com- Lonne. heurcuce et sainte annér. :; pressions. | No 3 Nord 5614
furent M. et Mme Scabar ct ce fut rise, par Gilberte Poirier et Louise 'été célébrée par nos bons des ion des paroissions reeucilis fut | Bulletin de Ste-Famille. ; Nous recevions ces jours dernie rs} No 4 Nord . ....... … 546
M. l'abbé Sullivan qui administra le! Collette. 10. “Christmas Siory”, par:avec beaucoup de piété. Le froid si sans CUYLeS, pour les étrangi gurs | june lettre de nos amis Steffes en! No 5 Nord
baptême. ft chorale de l'école. 11. Un bouquet ; était de 40 degrés n'a pas rofroidilaui se trouvaient présenis. ot surtout | ° fournie dus le sud des Etats-Unis. | No 6 Nord
Mie Rita Ashton est parlie pour: Ja crèche. saynète par les grades l'ardeur religieuse de nos francs ca- |etie nous sera profitable à tous. Lo | D'après leurs impressions ils souf-j FOUurrage
Legal, où elle va poursuivre ses études ‘5, 6. 7 et 8 12. “Mother Song”. par: nediens pour qui ia messe de minuit lehoeur de chant. qui à rendu la . LEGAL ‘rent presque autant de la chaleur | Ayoine—
sous la direction des bonnes Socurs, | Robcrt Côté. 15. La bénédiction. par ! a un attrait auquel is ne peuvent ré- lie messe en C de Lowseh avec On | ,mremennemenree au? nous-mêmes du froid. is VIVODE NO: 2: CUVE 0 ans ann 30:42
au couvent du Sacré-Coeur. Elle Te-iv, Paré, R. Mathot, T. Collette #t.sister on raison de leur foi sincère rt | <ucoès, à aussi contribié erandement Lu milicu des fleurs, des oranges "{ No 3 C W ones 2712
trouve là son amie Irène LeBeau qui. R. Maheux. 14 “Yuletide Charm”, | vivante. Plus de mille personnes sont | j2 ointé de l'office divin. Malgré la température extréme- {es fruits de toutes sortes. Heureux) Fourrage oo ne 714
elle aussi, allait à l'école de Recd solo de piano par Lily Pitman. 15. venues célébrer l'anniversaire de la] Noël c'était la fête spéciale du rent rigoureuse de Noël. il ÿ eut unC' sas que celui où l'on ne connait! 0
Lake. : “December” . par la chorale de l'école. | naissance du divin Sauveur par une |pelit Enfant Jésus, l'ami de nos petits magnifique assistance à la messe de pas les grands froids sibériens de | ÊTEe—
La chorale apprend une nouvelle! je tout fut un réel succès du com-! assistance pieuse aux mesees de Noël |au'il appelle à lui, Lui le doux Sau-| minuit et à la grand'mesee du jour. j'Amérique du Nord. Lens 3 C W. . 36%
messe ct de beaux cantiques pour là | meucement à la fin ct nous devons un ! et une fervente communion. Comme |seur de tous les hemmws. Le Jour ae 7 Ans ae ARR NORNSTEUeSS EOANES La grève de nos jeunes gens est : POSER, ie 34%
messe de minuit. Espérons que le | grand merci aux Rév. Soeurs pouriil était édifiant de voir jeunes et|l'An. ce sera, après la messe, plutôt munions. Le célébrant à minuit ut : ecrtrinement terminée et nous n'en | Seigie—
froid et la neige s'arréteront de sévir un si parfait entrainement des élè-' vieux s'approcher. en si grand nom-|la fête des familles. des foyers. La[3r A Re assisté * voulons d'autre preuve que les pu-; NO: EC WW L Patate 4316
comme ces temps derniers afin que res, et cemme marque d’ appréciation | bre. de la sainte Table avec un Pro- coutume de notre peuple l'a éta bli | fe P. Torcade. OM. du Junio- ; blications nombreuses qui se procla- | Prix x Edmonton
l'église puisse être toute pleine pour lil y avait salle comble et tous s'on!fcnd respect, ce qui a dû faire plaisir fainsi. et c'est louable ct magnifique: ®! d'Edmonton. comme HIRETEs él de: ment chaque dimanche. C'est ainsi | pétail :
cutte bcile fête de Noël.—Corr. retournèrent emportant un des moil- | à ce bon Jésns qui aime tant à se!Les parents qui l'ont fuit comprendre! 2 l'abbé Thibault. séminariste que mardi dernier Mile Elzire Nobert| aures de sois 275 à 3.25
lsurs souvenirs de cette belle soirée, ! üonner à ses chers enfants. comme cela à leurs enfants, les oncl'Pé0logie. comme sous-diacre. A | sunissait à Alphonse Beaulieu. de! aures a 2.50
dites Ti Ii nous fut donné d'assister à unci Le choeur, composé de quarante | conduits ce jour-là à tous les offices | S'and' messe de 11 hrs. le célébrant | Tanoent. C'est dire qu'elle prendra Jeuncs veaux dre. Choix 3:50 à me
GIROUX VILLE ides plus belles cérémonies de Noël! voix. sous la direction du P. LaRose.| Ge l'Eglise par ameur du petit Jésus! tt M. le curé. H. Goutier. assisté dCi bicntôt Ja route dc la Rivière la Paix | » ” ” D iduene 2.00 à 3.00
qui ne s'était encore vue à Chauvin. 124 rendu avec beaucoup d'harmonie et | oui les attendait dans s& crèche pour |M- l'abbé Bérubé, diacre, et de A1 lei que Morinvilc cessera d'étre sa| Bouvillons de choix 3.50 à 2.00
| Les élèves de l'école Saint-Aubin|d'entrain la belle messe en l'honneur |bénir leur avenir et bénir par eux|l#Pbé Thibault, sous-diacre. Le pré-i patrie. | Bouvillons qualité Hoenne :
font très bien rempli leur rôle dans de Saint-Jeseph par Wicgand. Aljeurs bons parents: ces parents-1à j aicateur aux deux messes [ut le R.| Aile Emma Meunier en a fait au-| à 325
Baptême. À M. ct Mme Philippe leur partie de la messe de minuit sous | l'offertoire on nous fit entendre Ic|ont développé chez leurs enfants une! P- Forcade. Le chocur de chant exé- lfant en joignant sa vie à celle de M.! Vaches de cholé : LE
Sauvageau, un fils baptisé Joseph Al- | | l'habile direction des Rév. Soeurs | ‘Christus natus est” de Melvil. Nos| juste idée de In srande fête ete admirablement la messe de St-; Savoie. Elle quitiera Morinville pour | Taureaux ce à 06
bcrt Origène. Parrain et marraine, M. | Sainte- Croix. félicitations et remerciements äulne de Noël. Les familles protestante, Antoine. en deu PArtIes. ainsi que ke Villeneuve. A tous ces nouveaux] Agneaux dé choix vo 5.25 à SnS
et Mme Origène Champagne, oncle | La Rév. Soeur Supérieure touchait | choeur de ehant de la messe de mi-|4ïes. font de In Noël. une fète pure- beaux motets ct cantiques de Noël. : ÉPOUX et épouses nous faisons nos | Agneaux de bonne qualité 3.50 à 4.50
et tante de l'enfant. . [T'orgue. | nuit. , | ee civile. elles ne songent pas au! M. Evangeliste Séguin. qui avait été! meilleurs souhaits de bonheur et de| Agnoaux qualité moyenne 2.00 à 3.00
Souhaits. 11 est d'usage de faire | Le 5 courant s'éteignait dans lal À l'évangile le R. P. curé nous ne [otire qui s'y cache. et elles oniiappelé à Montréal au chevet de son | prospérité. Moutons d'un an 2.50 à 3.50
“es souhaits de toutes sortes à l'oc- | haix du Seigneur la plus vicille ci-|pliqua dans des termes vibrants d'u- | l'habitude d'inculquer à leurs enfants|frère, David. gravement maladtc, eut} Notre fêle de Noël s'est passée dans | Brebis | 75 à ges
casion des grandes fêtes de Noël; c’est icyenne dc Chauvin dans la personnel ne sainte éloquence le message des | ne idée toute matérielle de cette so- {la consolation d'arriver à temps pour l'ordre le plus parfait et la piété ia] porc à | Acer ir ‘ 35
une bonne chose ct une mode à sui- de Mme Isaïe Julien, décédée à l'âge | anges de Bcthléem. “Gloire à Dieu |jennité toute religieuse. Maïheureuse- lassister à ses derniers moments. M. plus édifiante. En dépit du grand | 5 à .
vre, une tradition nationale à con-|avancé de 89 ans. Les funérailles eu-|duns les cicux et sur la terre paix | nent. il est triste de voir combien 1e! David Séguin est décédé après une! froid, l'on était venu des quatre coins Poe a ie ie à
server, “et le paradis à la fin de Vos | rent lieu le 7. Le R. P. Huet officiait, | aux hommes de bonne volonté”. Oui. | voisinage et le contact avec les non-| longue ct pénible maladie. le 13 dé-:de la paroisse pour la messe de mi- a de te
jours”. C’est ce que nous souhaitons | Les porteurs étaient MM. Johu|rerdons gloire à Dicu. le Tout-Puis- | &1noliques font disparaitre la men- | CCmbre à l'âge de 57 ans. juuit ct l'église était remplie à pleine | ù ( : ss Eve ET
à ceux qui liront ces lignes et Pour | Courchesne. Joseph Soucy, Louis La-{sunt. lc créateur et Sauveur de notre | {lité que notre peuple avait héricé! La famille de M. Lionel Forcade ost | capacité. Presque tous s'approchèrent | Vaches AR A ap Un L T0
eux, nous ajouterons un souhait spé- | rouche. Edouard Larouche, Josephl pauvre humanité. Conservons cette ; es aïeux: la vraie mentalité catholi- | arrivée de Végreville la veille de Noël: E de la sainte table. DA MEME OA PO NE ER EN RES l
cial à titre de compatriote et de Cor- | Paré, et Léger Roy. M. Emile Paguer | paix que nous goûülons plus intensé- loue qui rendait à Dieu ce qui lui ap-|et est définitivement installée sur a! Le chant fut rendu avec beaucoup | Crème—
respondant. Que chacun des lecteurs | conduisait le corps. ÉIONL en cette mémorable nuit de partenait. Où étaient les pclits Ca-|terre de M. Ad. Leblanc à Pontiac. : de brio ct de piété sous Ia direction speciale
du journal abonne un ami durant Île Une foule nombreuse avait tenu à | Noël après une sincère confession ct! nadiens francnis ct les petites Cana- —_Corx. lde Mile Forget, notre organiste, et la ne l ji
cours dc l'année 1934 au journal de l'accompagner la dépouille mortelle alune fervente communion. Puisse 1es | : No 2
langue française de sa province. Ce
sera le plus beau présent que vous
pourrez faire, nationalecment et pa-
triotiquement parlant; c'est notre
manière de voir et notre pratique
chaque fois qu'une de nos jeuncsses
s'embarque dans le conjungo, et si
vous saviez le plaisir de durée aue
procure aux nouveaux mariés la lec-
ture de leur journal pendant un an,
à partir de leur mariage!
Séance dramatique et musicale.
Vendredi soir dans notre salle pa-
roissialc, sous la direction de leur
maîtresse, Mile Et. Collin, les élèves
de l'école Gougcon ont prouvé une
fois de plus leurs talents variés cf
surtout leur conformité à la volonté
de leur directrice. Les chants, say-
nèêtes, drames ont été bien rendus,
bien compris, c’est l'essentiel et le
public ne leur a pas ménagé les seal
plaudissements.. Bref, cet ‘Arbre de
PEER 2 PR PES
Des funroncles sur ses mains
“Je souffrais depuis plus d’une an-
née de furoncles sur mes mains lt
mes bras et rien ne parvenait à m'ai-
der mailgré l'emploi de toutes sortes
de remèdes,” écrit M. Ben Nelson de
Lampson, Wis. “Après avoir usé quel-
ques bouteilles de Novoro du Dr
Pierre ma santé fut restaurée et je
me porte bien depuis” Agissant sur
les fonctions de l'élimination en rè-
glant Jes intestins et en augmentant
le flux urinaire, cette médecine salu-
taire faite de plantes aide à évacuer
les impuretés du corps. Elle est seu-
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Tous les; Yendredis
‘ “44
Sroecm reves: om 1er: 119) CRD) CR ENS
|
É
L
Eur
diennes françaises le jour de Noël.
nous | nations comme jies individus mériter pendant la messe du jour ct l'office
amis | cette paix par leur bonne volonté] {4x soir Combicn de parents. dans le
soir?
sym- | du ans l'accomplissement de leurs dent te de l'amès-midi. ont conduit
| voirs envers Celui qui est venu l'An-|jeurs familles voir le petit Jésus? Ah!
; porter au monde au jour de sa nais- | voilà la place pour la vieille raison
| sQnCe.—Corr. : de ceux qui prennent plus de soin de
Dee corps que de leur âme: il faisait
[Si froid! Aussi. personne ne se féli-
lcitera plus tard d'avoir légué à son
lenfant une religion froide qui en-
gourdit le cocur. Et puis. s'ils n'on
sa dernière demeure, ct nous
joignons à tous les parents et
pour leur présenter nos sincères
pathies.—Corr.
LAMOUREUX
CALGARY
ana
|
|
La semaine avant Noël, M. Louis!
Normandeau est venu donner une !
cenférence en faveur du cartel du!
blé. Malheureusement, une tempête
de neige faisait rage ce soir-là et une
Bulletin. paroissial. Dimanche 31/!Jésus, trop de nos petits Canadiens
décembre. dans l'octave de Noël, | ont rendu leur cuite au fameux arbre
messe “Dum medium”, page 199, aveci du Noël payen. chargé des étrennes
vingtaine de personnes seulement 5e! Gloria et Credo, 2ème oraïison de S.|ûu généreux Santa Claus imaginaire.
rendirent -à l'assemblée. ! Sylvestre, 3ème oraison. celle de Noël,| Coutume stupide que celle qui consis- ;
Les fêtes de Noël ont été célébrées | préface de la Nativité et Ite missalte à remplacer le bon Dieu, qui se
très solennellement dans notre pa- - ost. fait petit frère dans la crèche, par le
roisse. Dans une église ornée de ses! Lundi premier janvier, fête d'obli- | Santa Claus des étrangers,
| plus belles décorations, une crèche qui | gation de la Circoncision de Notre-|prit des enfants. Il ne faut pas abu-
provoque le ravissement des petits | Seigneur. appelée communément “Jlelser de la confiance de nos enfants. ni
enfants et l'admiration des grandes! Jour de l'An”, messe “Puer” tel qu’in- | leur manquer de franchise, autrement
personnes, nous eûmes la messe de | diquéc à la page 208. Il y a Gloria stlils ne respecteront plus dans la vie
minuit suivie de la messe de l'aurore.! Credo. préface de la Nativité et Itel vos recommandations. Sans compter
Le R. P. Lavoie, O.M.I. fut le prêtre | missa est à la fin. | que c'est du pur matérialisme, du pa-
officiant et donna le sermon en an-!| Choses et autres. Le 19 décembre | ganisme que de confier à Santa Claus
glais et en français. M. le curé diri- | était baptisée Marie Claire Hélène. | le soin de remplir les bas de vos en-
geait le chocur de chant. Alphonse |fille de John Gcorges Lyon et de Do-|fants. Est-ce le bon Dieu ou Santa
Gaumont chanta le “Minuit chré- | lorësc Landry de cette ville. Le par-|Claus aui voit à la destinée des créa-
tiens”. Les différents autres solos fu-jrain et la marraine étaient Josephitures? A qui incombe-t-il de faire
rent exécutés par Adélard Gaumon:, |! Leroux et sa femme Yvonne Leroux. |germer la semence que Je cultivateur
Mme Fontaine, Mme Hector Lamou- | Le 20 courant décédait, à l'hôpital | a mise en terre? Qui fait verdir les
reux, Maurice Coutüre, Miles Laura!Ste-Croix, Léa Massé, institutrice, ct} arbres et donne !a vie aux animaux?
et Rose Gaumont. Toutes les voix | depuis quelques années seulement re-} Qui donne qu travail aux papas, aux
s'unissaient pour l'exécution du mea-|tirée chez son frérc: J. L. Massé, de'sgrands garçons et aux grandes filles?
gnifique Noël de Lacôme. La tops i Chinook. Elle était âgée de 61 ans, ot | Qui se charge de rendre chez vos fiis
rature rigoureuse avait retenu à la le cancer qui la fit mourir, lPavait!eft vos files l'obéissance, le respect, ia
maison plus d'une famille éloi ce QE à obiigée à subir quatre opérations piété et la pureté possible? C'est
mais nous avons été heureux de cons- | ‘depuis quatre ou cinq ans. Ses funs-! peut-être parce qu'un trop grand
tater l'effort ‘accompli par le plus :railles ont eu licu à Sic-Famille ven-' nombre de parents et d'enfants at-
grand nombre. Le matin du 25 dé- ; dredi le 22 décembre. R.IEP. tendent trop du grotesque Santa
cembre, le thermomètre marquait 39! Dimanche prochain, après la messe i
degrés au-dessous de zéro, les person- ; : paroissiale, il y aura assemblée delet que l’obéissance et le respect dis-
nes les plus rapprochées de l'église, paroisse, daus la salle de l'église, pour | paraissent vite.
revinrent encore à la messe du jour l'élection d’un maïrguiller en: rempla- Quant aux familles que nos tradi-
qui avait lieu à 10 h. 30. ! cement de M. Joseph Célestin Fortin|tions ont pu retenir contre le mal
Comme à Morinville, nous avons à sortant de charge. L'assemblée se d'imitation des usages étrangers, elles
—Voyez —
{pas anpris à chérir leur pauvre perit'
dans l'es- |
Claus que le travail se fait plus rare :
POUR RADIOS, PIANOS OÙ HARMONIUMS
Gédéon Pepin
crèche présentait le plus bel aspect;
avec ses ampoules aux couleurs va-|Deufs— (Variations quotidiennes)
‘riées. En somme cette fêle laisse les! AUX producteurs Lge, Med. Poul't
BEAUMONT ne impressions ct l'année sel Grade À 28 26 20
‘terminera dans la paix intérieure. | Grade B .. 20
———— | os appre à : € 12
: apprenons que nos amateurs
Dimanche le 17 eut lieu l'ouvertu- | de gouret ont organisé un débat ora- | Beurre—
[re de notre retraite paroissiale sous | toire pour le 6 janvier et déjà l'on se; No 1, en boite . ....... .. .26
ES direction du R. P. Phiiippot, C.M. | promet. de tout côté de ne pas man-1i Enveloppé, No 1 AE 25
l'E Muigré ie grand vent ct le froid ; quer cette occasion de voir nos ora- ! ” No 2 Le mnt ms, 2
lrigourcux les excrciccs furent suivis. leurs à l'oeuvre. MM. Tellier et Julien L NO: Sante Lee
assez régulièrement, surtout le soir,renrésenteront un côté eb MM. Cro-
y : =
| i | , olaïlles vivantes—
où tout le monde était plus libre.|teau et Lessard, l'autre. Que l'on sc e | Poulets, No 1
Lundi et mardi. il y eut messe et|dise et marquons pour cette dae|
Poulets, No 2
Poules, No 1
Poules, No 2
LA
instruction, le matin et le soir. Mer- | '‘‘engagé”. L'on nous dit que les juges |
credi. messe à 10 h. 30; le soir une | SCront les médecins de Saint- AIDER |
: cérémonie d'enfants et exposition du! Morinville et Legal avec le curé de!
Saint-Sacrement. À cctte occesion les | notre paroisse et celui de St-Charles. | Volailles préparées—
Dames de l'Autel nous ont fait un|M. St-Germain présidera—Corr. Grades — À B
| beau reposoir. Jeudi service pour tous Jeunes dindons
les défunts de la paroisse. À cause Vieilles dindes
d'un froid de 40 degrés sous Zéro, on | Vieux dindons
fut obligé de remettre la retraite à Canards
mardi le 26 car nous pouvions re | Oies
|
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chez nos annonceurs.
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marquer plusieurs nez et oreilles ge- | FoUE de 4 Ibs. et plus
és. moins de 4 Ibs. .
Dimanche 24, grand'messe comme qualité secondaire
&'habitude et le soir à 3 h. 30, céré- | FOR de choix
monie à Ja sainte Vierge. A cette:
occasion les Dames de l'Auiel ainsi |
que les Enfants de Marie avaient
scrli leurs bannières ci l'on fit une |
courte procession, les enfants en tête,
Î
|
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Sera à l'hôtel de RYCROTT
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onsuite venaient les Enfants de Ma-
rie ct enfin les Dames de l'Autel.
Le R. P. missionnaire lut l'acte de con-
sécration à la sainte Vierge de toute la
paroisse ct les enfants des écoles nous
chantèrent de beaux cantiques. Le
tout finit par la bénédiction du St-
Sacrement. À minuit il y eut la messe
.de minuit suivie des autres messes.
: L'église était revêtue de ses plus bel-
les parures et était remplie de monde.
{Tous les fidèles s'approchèrent de la
|sainte table. La crèche est vraiment
belle dans son nouveau rocher.
A l'occasion de In fête du 24. les |
Enfants de Marie présentèrent à Le
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—Pourquoi jeunes filles de nos
campagnes, déscrtez-vous vos foyers?
Pourquoi enviez-vous l'existence des
jcunes filles des villes, jusqu'à délais-
ser ce que vous avez de plus cher pour
venir en concurrence avec elles?
Vous laissez un foyer, de bons pa-
rents,, des amis dévoués, enfin, et sur-
tout, la vie libre et saine de la cam-
pagne pour venir vous ensevelir dans
une grande ville. Pour travailler. . .
voilà la réponse que vous donnerez!
Que de sacrifices pour gagner quel-
ques misérables dollars dont vous ne
verrez pas longtemps la couleur, soyez
assurées! . . . Il faudra que vous vi-
viez en ville. . . et le coût de la vie
|
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LA SURVIVANCE
ment féminin.—"“"}l
Nous demandions à un “retour-à-
in terre” revenu en ville pourquoi |
n'avait pas pcrsévéré sur son lot. n
nous répondit: “J'aurais été heureux!
d'être enfin mon propre maitre, d'é-|
ckapper pour toujours aux secours !
directs, de ne plus payer de loyer, |
chauffage et eau, mais. . . ma femme |
braillait tout le temps!” |
I1 est trés important de sélection-|
ner sévèrement Jes chômeurs qu'on!
renvoie à la terre. Ce serait folie de
vouloir faire élever des colons avec
des ouvriers qui n'ont pas été élevés |
sur une forme ct qui ont pris dans!
TERRA Ra LS ALAN SR RS SOL LA LES
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Lac ec A BC ee An AL A SA RL AC SOS SC OL BC ee AY NS Sa A A AC]
La femme et la ferme |
La désertion de la terre est surtout l’Oeuvre de l’élé-
faut commencer la
ruralisation par ia femme”
baine. Sans compter que beaucoup de
ruraux croient qu'il est plus chic
d'envoyer former leurs filles dans de
grands couvents de ville.
On a fabriqué en série des demoi-
selles qui savent de la dactylographie,
de la sténographie, de la musique, de
la peinture, parfois du grec, du latin
et de la philosophie livresque. Toutes
ces sciences de bureau ou de salon
leur font mépriser le labeur souvent
ingrat de la femme rurale.
La fille “d’hobitant” ne doit plus se
sentir inférieure dans nos couvents,
On doit enseigner aux élèves que
est beaucoup plus élevé qu'à 1 CamM-|jes villes des habitudes absolument | l'agriculture cest une profession aussi
pagne. Vous aurez un modeste budg2t |; compatibles avec la profession agri- inoble et plus nécessaire que toute
à équilibrer et vous verrez Ce que vaut
travailler beaucoup pour gagner peu.
A la campagne, c'est la vie libre.
Le temps vous appartient; vous pou-
vez en disposer comme bon vous sem-
ble. Que de jolies choses une jeune
fille intelligente et adroite peut con-
£ectionner pour se procurer quelque
faniaisie! . . . Au lieu de taper sur
une machine à écrire dix heures par
jour, vous travaillez librement chez
vous dans l'atmosphère douce et bien-
faisante du foyer.
Vous voyez en rose la vie des jeunes
filles des villes et celles-ci, croycz-
moi, souvent envient la vôtre. Vous
avez de vastes demeures qui vous
parlent du passé; de grands vergers,
des parterres chargés de fleurs. .
nous avons, nous unc pièce souvent
étroite ct à un prix très élevé, avec
un modeste balcon qu'il nous fait
payer, et combien! ...
Restez à la campagne, nous serons
toujours heureuses de vous visiter,
d'oublier chez vous Ie chaos bruyant
des grandes villes.
Qu'elle est triste cette réponse le
vos mères à qui nous demandons:
“Mais, vous aviez une fillette, il y a
quelques années, quand nous som-
,mes venues vous visiter. Qu'est-elle
donc devenue?” Et les larmes aux
yeux. la mère de répondre: “La ville
me lJ'a prise comme bien d’autres,
allez. . . Une position lui a été offérte,
elle est partie. . .”
Qui verrons-nous lorsque nous irons
chez vous, si toutes, vous désertez Ia
campagne. Nous. jeunes filles de ia
ville, nous vous aimons telles que vous
êtes, et où vous êtes. ..
Soyez vous-mêmes, nous serons
heureuses de vous retrouver pendanb
nos vacances et lorsque nous revien-
drons à la ville, nous pourrons nous
vanter que nous avons là-bas, à In
campagne, une bonne amie avec la-
quelle nous correspondrons tout l’hi-
ver et qui nous fera désirer les beaux
jours de l'été alors que, comme des
oiseaux captifs durant de longs mois.
nous noûüs envolerons sous un meil- |
leur ciel. ..
YANE. ,
-— 000
Elévateurs à grain
dans l’Argentine
L’Argentine se propose depuis bien
des années de construire des éléva- |
teurs à grain, dit le Commissaire ca-
nadien du commerce, et a fait faire à
ce sujet des enquêtes officielles et
particulières dans les pays étrangers
et notamment au Canada et aux
Etats-Unis. Cette constructiôh ess
toujours à l’état de projet cependant.
L'insuffisance de capital est sans
doute la cause principale du manque
d'élévateurs; le travail organisé est
hostile; quelques élévateurs ont été
construits par des maisons particu-
lières et notamment, par des com-
merçants de grain et des compagnies
de chemin de fer, mais les élévateurs
de campagne ont été laissés en sus-
pens à l'exception d'un petit nombre
.qui ont été construits sur une base
coopérative. Le grain qui attend d'é-
tre expédié est conservé dans des
sacs qui peuvent être entassés °n
-plein air et recouverts de toile cirée
ou mis dans des hangars. L’entrepo-
sage pratiqué de cette façon ne coûte
‘pas cher. L'élévateur ne peut réussir
que si les frais d'entreposage et de
manutention que doit payer le culti-
vateur, sont très modiques. De façon
- générale, le cultivateur produit son
‘grain et le vend au magasin local, qui
- lui a peut-être avancé de l'argent. Ce
magasin le vend à son tour au com-
merce du grain qui le classe et le}
mélange avant de l'exporter, et qui le
fait sécher et le nettoie si c'est né-
cessaire. Un projét de loi adopté à la
dernière session du Congrès en sep-
. tembre, et autorisant la construction
. d'un système général
d'élévateurs
terminus et de campagne comme ser-
_vice public, attend d'être promulgué.
. Publié par le Service des renseigne-
ments, bureau des publications, Mi-
..nistère de l'Agriculture, Ottawa, Ont.
a QE ——_————
:.. X1 faut croire aux esprits qui se
“montrent et aux coeurs qui se ca-
coic.
Seules ont chance de réussir les fa-
milles qui ont quitté la terre depuis
quelques années seulement, surtout si,
elles ont de jeunes enfants et si elles]
ont souffert de la misère et de l'insa- |
lubrité de leurs conditions de vie.
Mais c’est toujours la femme qui |
dit le dernier mot et qui emporte le;
autre. On doit leur faire ressortir les
avantages réels que procure la vie à
la campagne, les attacher à la terre
par le coeur et l'intelligence.
L'enseignement professionnel est
aussi nécessaire à la future cultiva-
trice, qu'aux fils d’agriculteur.
Les futures fermières, autant que ia
file de v.:le, ont besoin de recevoir un
morceau. Un cultivateur ou un colon | enseignement ménager: cuisine, blan-
aura beau posséder toutes les qualités l'chissage, repassage, coupe, couture,
physiques, intellectuelles, morales et etc. N'est-ce pas inconcevable que les
professionnelles qui assurent le süccès
en agriculture, il ne tiendra pas sur
sa ferme si sa compagne ne partage
pas ses idéals et ses travaux.
La femme qui à goûté à la ville
pourra difficilement se réadapter sur
la ferme. La maison rurale, et surtout
la camp du colon, n'offrent pas les
jeunes filles puissent passer plusieurs
annécs dans des couvents sans en-
tendre parler de science ménagère?
Dans les autres carrières, il existe
une cloison entre la vie profession-
nelle ct le foyer. Sur la ferme, la
femme est associée au travail de son
mari. Tous les cultivateurs prospères
commodités des plus modestes loyers: attribuent une grande partie de leur
urbains: pas de gaz, pas d'épicier dusuccès au travail. à l'intelligence et
coin, généralement pas d'électricité nt | au cocu* de leur épouse. Nos couvenss
d'eau courante. La Rivière Solitaire | ruraux doivent préparer les futures
e: les autres régions de colonisation |
r'ont pas encore je cinéma et toutes!
les distractions faciles offertes par la |
ville. !
Une vraie fermière doit travailler
au jardin, s'occuper de la basse-cour,
traire les vaches, s'intéresser aux tra-
vaux dc la ferme, confectionner des
vêtements et de la lingerie que ‘a
femme de ville achète faits. Î
Toutes ces besognes paraissent re- |
butantes aux femmes qui n'aiment |
pas la terre, qui ne sont pas an
rées à leur rôle par une forte éduca-
tion rurale. . . La femme qui récri- |
mine continuellement contre Ja vie
rurale vient généralement à bout
d’entrainer son mari vers la ville.
Aussi, la déseriion du sol est-elle, |
lt piupart du temps, l'ocuvre de la |
femme. C'est ce que déclarait récem-
ment l'hon. Adélard Godhout, dans;
une conférence à l'Université d'Otta-
wa: “La ferme vaut ce que vaut la
| femme. La désertion des campagnes
est née moins du découragement des
hommes que du dégoût des femmes
pour la terre, Jamais fils d'une femme
qui n'aime pas la terre ne sera culti-
vateur”.
L'analyse du recensement de 1931,
prouve éloquemment que la femme
subit plus facilement que l’homme
l'attirance de la ville.
La population totale de notre pro-
vince se chiffrait à 2,873,255 àmes:
1,447,124 hommes et 1,427,131 femmes.
Notre population rurale (36.9%) |
comptait 1,060,649 âmes: 555,490 hom-
mes et 505,159 femmes. Notre popu-
lation urbaine (63.14) était de 1,813,-
606 âmes: 891,634 hommes et 921,972
femmes.
C'est dire qu'il y avait 30,339 fem-
mes de plus que d'hommes dans les
villes, tandis qu'il y avait 50,331 fem-
mes de moins que d'hommes dans les
campagnes.
Les statistiques officielles ne peu-
vent dire combien de ruraux furent
amenés dans les villes par leurs épou-
ses, leurs filles ou leurs fiancées. Trop
de jeunes filles rurales, surtout parmi
celles qui sont instruites, n'ont qu’un
rêve: aller se chercher en ville une
piace de dactylo, d’ouvrière ou de do-
mestique. Combien de jeunes femmes
harcèlent leur mari aussi longtemps
qu’il n'est pas décidé à quitter la
terre.
S,. Exc. Mgr Courchesne a jeté le
cri d'alarme à la Semaine Sociale de
Rimouski: “C’est par la femme, a-t-il
déclaré, qu’il faut recommencer 1a
ruralisation de notre province. Le
problème de la terre ne peut se régler
sans tenir compte de l'élément fémi-
nin”.
CEE
Décidément, quelque chose ne va
pas dans notre éducation féminine de
la campagne. On dirait que tout no-
tre enseignement, depuis l'école du
rang jusqu'à nos plus hautes institu-
tions, travaille À déruraliser notre
jeunesse féminine.
On a amélioré le programme de
l'école rurale, mais nos institutrices
ont-elles reçu la formation nécessaire
pour développer l'estime et l'amour
de la terre dans l'intelligence et le
coeur de leurs élèves? Comme les
collèges commerciaux semés à profu-
fermières à ce rôle en leur donnant
des notions de comptabilité agricoie,
d'élevage, de Jlaiterie, d'’aviculture,
d’apiculture, d’horticulture, etc.
.. Mais il ne faut pas dépasser les
limites d'un article.
Albert Rioux,
—La Terre de Chez Nous.
—— 200 ————
Les premiers cultiva-
teurs du Canada
Longtemps avant l'arrivée de
l'homme blanc, les tribus agricoles
organisées en groupements plus ou
moins fixes, occupaient les terres
basses fertiles de l'Ontario entre les
Grands Lacs et leur continuation le
long de la vallée du Saint-Laurent,
au sud des collines des Laurentides.
Les tribus des Iroquois qui avaient
appris dans je sud à cultiver le maïs,
les fèves, les citrouilles et les tourne-
sols, introduisirent ces cultures dans
le sud-est de l'Ontario et ia vallée du
© 2
Dindons canadiens
Grosses expéditions de dindons canadiens sur Îles
marchés du Royaume-Uni |
Les dindons de 1933 sont en mar- oiseaux seront expédiés à l'état re-
che. A plus de trois cents points épar- | froidi, que l’on peut obtenir par l’em-
pillés sur les Prairies, des dindons/ploi de températures cont'ulées de 30
bien développés et bien engraissés | à 35 degrés F., pendant toute la durée
sont rassemblés, inspectés, marqués et! du transport. Dès que les oiseaux sont
chargés dans des wagons réfrigérants.| triés et inspectés aux poiais de ras-
La plupart de ces dindons seront of-|semblement, on les transporte dans
ferts au commerce des fêtes de Noël, des wagons réfrigérés qui vont d'un
sur le marché anglais, où ils trouve-| endroit à l’autre ramassar:& les expé-
ront des acheteurs prêts à payer un/|ditions jusqu'à chargemeñït complet.
bon prix si l'on en juge par la de-1Les expéditions sont réglées de façon
mande de l'année dernière qui a ab-là ce que les oiseaux puissent arriver
sorbé plus de 80,000 de ces volailles. |oux navires à la date nécessaire pour
Tous ces travaux—le pesage, Jeipouvoir être débarqués à Londres,
classement, l'inspection et le marqua- ! Angleterre, huit ou dix jours avant
Noël.
officiel- se font en pleine vue des!
(1
producteurs, des acheteurs et de AS :
V'inspecteur du gouvernement, Le ras-| On n'exporte que des dindons de
| Première qualicé—catégories À ct B—
jla vieille difficulté du resuage, c'est-
tà-dire la concentration de l'humidité
qui se produit sur les oiseaux lorsque
la
a
semblage et l'expédition sont faits
par les cultivatcurs eux-mêmes, prin-
cipalement par l'entremise du Pool
dcs volailles dont les emballcurs ont|
élaboré, après bien des années d'ex-
périence, un système presque parfai
de manutention aux points de ras-
semblement.
Les dindons que les producteurs
amènent à ces endroits sont de toutes
a été surmontée. Les experts cana-
diens ont trouvé un moyen de pré-
{venir cet inconvénient: on fait passer
les oiscaux par une chambre de con-
ditionnement et ils sont alors en par-
; : : it état. Ce procédé sera employé
les tailles et de tous les noids. On les} fait ie Ce _P B ea
É : RE : .: vour l'expédition actuclle. Au sortir
sépare d'abord en catégories suivant | * è k
A : : ; de la chambre froide les oiseaux pas-
lcur état de chair, puis par poids Dee ouh ol
dans des limites très étroites, et enfin, | Sn Pa ? Fu
‘ques minutes leur température s'élève
on sépare les mâles des femelles. à È Hall
L'emballage est fait par des embal- au même point que celle de la stalle
’ du marché. -
lcurs experts, dans des caisses qui
contiennent de 10 à 12 oiseaux sui- On prévoit également
vant leurs poids.’ | d'activité dans le commerce des pou-
De même que j'année dernière, les | icts cette saison.
Laiteries coopératives!
canadiennes. |
La plus ancienne laiterle coopéra-
tive inscrite sur les registres de la
Division fédérale de l'économie et qui |
fonctionne encore activement esb.ia!
Stanley Bridge Dairying Company, Ile
du Prince Edouard, établie en pesste
1885. Depuis quarante-huit ans, dit |
l'Economiste Agricole, cette .
|
Fr
Porcs classés
au Canada
Le nombre de porcs classés au Ca-
inada pendant les 46 premières semaïi-
ines. de cette année (jusqu'au 16 no-
vembre) été de 2,726,037 contre
2,693,047 pour la période correspon-
dante de l’anrée dernière, soit une
augmentation ‘ie 32,990.
O:
Le Canada comme
fournisseur d’oeufs
Les statistiques publiées dans le
a
gnie fabrique du fromage et du beur-
re et conduit ses affaires sur un Sys-
tème coonératif. Dans la même pro-
vince, cinq ans plus tard, la froma-
gerie de Hamilton, qui est affiliée à ; À :
la Kensington Dairying Association, | Eulletin HebSOmAQRe ses PROS
a ouvert ses portes et vers 1900 il has DUAUS. per IS: CORRE SO
avait onze fabriques coopératives qui ae PER Rent A0 ke cons
desservaicnt leurs patrons cultiva- | *® Bicnd: pare DennL les Brands ar
ne : ! vitailleur: arché lai 6
teurs. Coïncidant avec ce développe- | tailleurs du marché anglais en ce
£ Ruts ui concerne les oeufs.
ment, ou peu après, des coonératives |
Canada 113 organisations coopérati-
ccux-ci sortent de la chambre froide, |
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|
l
Diese Mae ne : $ { ee 0 (JO
laitières ont été établies dans d’au-}
tres provinces et elles rendent au-|f *
jourd'hui de grands services à jus! TaiS de ;
patrons cultivateurs dans tout le Ca-| =
nada. Il y avait l'année dernière au production |
|
Essais d'alimentation!
pour les poules
pondeuses
Il s'est fait au Collège d’'Agricultu- |
re de Harper Adams, Angleterre, des |
essais en vue de déterminer la ration;
Ja plus économique pour Ia produc- |
tion des oeufs. On à constaté qu'il n’y
a aucun avantage matériel à se servir
: pendant l’année de poulctte, de farine
: de poisson au lieu de poudre de vian-
de et d'os, de poudre de lait de beurre
au lieu de poudre de lait écrémé ou
[rine de soja. Cette année-là, c'est une
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Q
Concours de ponte
Le quinzième concours de ponte ca-
nadicn et le quatorzième concours de
ponte de l'Ontario, tous deux conduits
à la Ferme expérimentale centrale,
Ottawa, ont été commentés le ler
novembre et se continueront pendant
cinquante-et-une semaines.
0Q00——— — ——
Les pâturages
-de l'Est
Les expériences sur l'amélioration
des pâturages, dit le Service fédéral
de la grande culture, ont démontré
que la cause principale des mauvais
ses, dont la plus grande est là beur-
Saint-Laurent, d’où elles se propa- rerie coopérative de la Saskatchewan,
gèrent dans le Nouveau Brunswick. [qui compile 39,009 membres. Les
Mais les méthodes “indiennes dclbeurreries coopératives du Manitoba
culture, dit Diamond Jenness dans|et le pool du lait de l'Alberta sont de
son livre “Indians in Canada” étaient | grandes organisations dans ce domai-
primitives au plus haut, point, C’est à |ne: Chacune compte plus de 6,000
peine si leurs haches de pierre pou- | Membres.
vaient s’enfoncer dans les érables ou Ë 906-
les bouleaux qui n'étaient pas d’abord e
Registres
calcinés par le feu, de sorte qu'ils
des produits
comptaient principalement sur le feu
pour le défrichage de leur terre. De
longs bâtons ou des houes munis de
morceaux de coquilles prenaient Ja
place de la charrue: les épis mûrs de
maïs étaient cueillis à la main ct Toute fabrique ou conserverie de
transportés par les femmes dans des sirop ou sucre d'érable doit avoir un
paniers jusqu’à la cabane où on les registre spécial dans lequel est inscri-
épluchait. Aucune de ces tribus n'a- {te 12 quantité en gallons ou livres de
vait entendu parler de -l'assolement sirop d'érable ct en livres de sucre
des récoltes ou ne possédait les d'érable, de tous les produits d'érable
moyens de les assoler, et très peu achetés ou vendus, la date de l’achat
d'entre les Indiens faisaient la moin- | 2 de la vente est inscrite ainsi que 1€
dre tentative pour fertiliser le sol; "0m et le lieu de résidence de la
Lorsque leurs parcelles s'épuisaient | PE'S0nne ou des personnes de qui le-
au bout de dix ou douze ans tout ve | sirob ou le sucre à été'acheté ou à qui
groupement les abandonnait pour se | été vendu. On note également le
transporter sur un terrain neuf, non |"°m du chemin de fer ou de la com-
défriché. L'épuisement du combusti-| PA8nie de navigation ou de toute
ble dans un voisinage immédiat était |2utre agence de transport par lequel
également une cause de l'abandon |I€S Produits de l'érable sont trans-
d'un site qui aurait été favorable sous | POrtéS. Outre ces renseignements, on
d'autres rapports. tient un livre de tous les achats ou
a de toutes les fournitures qui peuvent
être employés dans la fabrication des
: lé produits qui ressemblent aux produits
Ancienne légende de l'érable, indiquant la date de
‘ ‘achat, la i t l'espèce de
agricole l'achat quantité € je)
produit et l'origine. Ces registres ne
doivent servir qu'aux entrées qui
En parlant des légendes agricoles | Précédent. .
LT
populaires de son temps,, Pline, l'é- 9 | Le
crivain romain, disait: “On recom- Dommages causes
mande, pour protéger. le millet; de °°
porter la nuit, autour du champ, par les insectes
avant de commencer à sarcler, une °
grenouille et de l'enfouir dans un er Saskatchewan
vase de terre au milieu même du _. ; ‘
champ. Si l’on prend cette précaution,| D'après les évaluations préparées
pas plus les moineaux que les vers |par la Division fédéräle de l’entomo-
n’attaqueront -la récolte. IL faut ce-|logie, en collaboration avec le Ser-
pendant déterrer la grenouille avant | vice de la statistique du Ministère de
de couper le millet, car si on négli- l'Agriculture de la Saskatchewan, les
geait de le faire, la graine de millet | sauterelles, les vers gris, les. vers fil
serait amère. On prétend également | de fer et la mouche de la tige du blé
que toutes les graines qui ont étélont causé en 1932: aux cultivateurs
sion dans nos campagnes, nos couvent {touchées par les épaules d'une taupe | dans la seule province de la Saskat-
sont imprégnés d'une atmosphère ur-|sont également très productives”.
4
des pommes
; M. À. Gosselin, de la Division de
l'économie, Ministère fédéral de l’A-
igriculiure, et M. R. Lécuyer, de ja
| Division de l'économie rursle. Minis-
| tère de l'Agriculture, Québec, vien-
nent de terminer une enquête sur les
jo de production des pommes dans
la province de Québec. I1 se sont pro-
curé également des renseignements
sur les frais de développement d’un
verger jusqu'à l'âge du rapport. On se
propose de continuer ces études plu-
de l’érable sieurs années de suite afin d'obtenir
une moyenne.
Oo—
Le premier
fromage canadien
Les premiers colons français qui se
sont établis au Canada ont apporté
| avec eux l'art de la fabrication du
fromage. Certaines familles de l'Ile
d'Orléans font encore un fromage
| unique dont le procédé de fabrication
Fe été transmis d’une génération à
l'autre depuis près de trois cents ans.
Ë Loyalistes de l'Empire-Uni ont
apporté avec eux des Etats-Unis dans
les différentes parties de l'Ontario où
É se sont établis il y a plus d’un
siècle la façon de faire le fromage
Cheddar. Avant l'année 1864 où la
première fromagerie a été établie tout
le fromage fait au Canada l'était sur
les fermes. .
-——00O
Les entomologistes |
du temps de la
reine Elisabeth
Les entomologistes du temips de Sir
Walter Raleigh recommandaient une
infusion de feuilles de sureau pour
détruire Jes insectes sur les plantes
délicates plus efficace pour cela, .di-
saient-ils, que le jus de tabac, Il suf-
fit, disaient-ils, de brosser les naÿets,
les choux, les arbres fruitiers, etc.
avec une branche de sureau pour en
éloigner les insectes. . -
Publié par le. Service. des renseigne-
ments, bureau des publications, Mi-
chewan ‘une perte de #10,164,000. ° |nistère de l'Agriculture, Ottawe, ont.
ne
combinaisons de farine de viande et
«os, de poudre de lait écrémé et de
jarine de soja qui a le mieux stimulé
la ponte ct qui a laissé le plus gros
bénéfice sur le prix de la nourriture.
Les résultats obtenus dans la deuxiè-
me année étaient essentiellement les
mêmes que dans l’année de poulette.
L'aptitude des oeufs à l'éclosion n’a
pas été sensiblement affectée par les
différentes rations. Pour les oiseaux
de plus de deux ans, on a trouvé
qu'une ration mélangée de protéine
au point de vue de la production, des
rapports économiques, de la fertilité
et de l'éclosion. Les oiseaux étaient
des Leghorns blanches à crête simple.
de farine d'arachides au lieu de =
Le lait pour les
| fabricants
_
La loi de l'industrie laitière pres-
crit qu'il est interdit de vendre, de
fournir ou d'envoyer, pour la fabrica-
tion, à toute fromagerie, beurrerie pu!
fabrique de lait condensé ou de lait
en poudre ou de caséine, ou à une
station d'expédition de lait ou de
crème, ou à un établissement d'ém-
bouteillage de lait ou à tout autre |
endroit où l’on recueille du.lait ou
de ‘la crème pour la vente ou l'expé-!
dition, ou enfin à tout fabricant de
beurre, de fromage, de lait condensé
ou de lait en poudre ou de casëine,
(a) du lait dilué avec de l'eau ou
adultéré d’une façon quelconque, ou
du lait dont on a& enlevé une partie
de la crème, ou du lait généralement !
désigné “lait écrémé”, ou du lait au-
quel on à ajouté de la crème ou une
matière grasse étrangère ou une ma-|
tière colorante quelconque, une sub-
stance préservatrice ou autre sub-
stance chimique quelconque; (b) du
lait dont une-partie de cette partie du
lait que l’on appelle les “égouts” a été |
retenue; (c) du lait tiré d'une vache |
lque l'on savait avoir été malade au
| moment où ce lait a été tiré.
: 000
Le monde. est.plein de bonnes {n-
| tentlons mais toutes les bonnes inten-
tions réunies ne valent pas une vo-
“je veux” seul est effcgce. ‘.
lonté. “Je. voudrais” ‘ne mène à rieri:
pâturages dans l'Est du Canada est
la pauvreté du sol. Cet appauvrisse-
ment est le résultat de longues an-
nées de culture sans application de
principes fertilisants.
D ge
Les cultivateurs
et les marins
Ils peuvent être plus aisément
atteints de cancers de
la peau
NEW YORK.—Le docteur James
Ewing, directeur du “Memorial Hos-
pital”, affirme que le travail qu'il à
communiqué au congrès anti-cancé-
reux de Madrid a ‘été dénaturé dans
les dépêches câblées aux journaux
d'Amérique. Je n'ai pas dit que l'idée
de découvrir un remède au cancer est
absurde, mais que l'idée de découvrir
un remède unique à toutes les fôrmes.
| de cancers est absurde. Je n'ai pas
| parlé de nudisme. J'ai dit qu'une ex-
position excessive de la peau au vent
et au soleï peut aboutir au cancer.
Tous lcs médecins savent que les cul-
tivateurs et les marins peuvent être
plus aisément atteints de cancers de
la peau que les autres hommes.
Quant à dire que les séjours aux pla-
8es Causent souvent des cancers de
la beau, cela est du domaine de Phys-
térie. Enfin, les cancers internes sont
d’un diagnostic difficile, mais ils. ne
sont pas tous incurables. À
Le docteur Ewing à exprimé l'opi-
hion que c’est “la tendance À l’infor-
mation sensationnelle” qui a fait dé-
naturer ses paroles. '
Ia répété que parmi les pratiques
ygiéniques à adopter pour prévenir
e Cancer il y a celle de la modération
h
1
dans le boire, le manger et le fumer .
et celle de bains savonneux fréquerits. :
00 …
MONTREAL.—Le nombre des vo- .
tants aux prochaines élections muni
cipales,. s'élève à 219,097, une
mentation de
dernier.
; une aug-
6,564 par rapport à l'an
$ | © : “ du ‘ Ÿ |
“Le charme qui touche le plus les
ëmes est le charme du mystère, Il n'y
# pas-de beautéfsans voiles et ce que-
nous: préféroÿs cest. encore l'inconnu.
x
27 DECEMBRE 1933
LS D im mener donnee a
Notre régime parlementaire
Nous payons fort cher pour un régime qui est loin d'être idéal
Une des principales raisons que lon, Ajoutons encore la tendance de :
a invoquées pour obtenir l'établisse- | pius en plus marquée des gouverne- |
ment du régime démocratique c'est | ments démocratiques à se substituer |
que le contribuable doit avoir le droit là l'initiative privée en bien des do-
de contrôler l'emploi des deniers qu'illmaines: dans nombre de pays, l'Etat |
verse dans la caisse de l'Etat; l'on'a pris à sa scule charge l'instruction
espérait arriver ainsi à diminuer le lainsi que les organisations de charité
coùt de l'administration que l'onler de santé. Comme iout ce qu'entre-
trouvait trop élevé, sous le régime dé- prend l'Etat coûte fort cher, le budget
mocratique. de ces Etats on a été du coup sed
Or l'expérience de la démocratie ct doublé. T1 suffit de jeter un :
|
du parlementarisme n'ont pas justi-|d'oeil sur les journaux ct les revues
fié l'espoir que l'on avait mis dans lefdcs Etats-Unis par exemple, pour
régime de gouvernement responsable | constater que l'instruction publique
au peuple. Le contrôle exercé par le impose aux contribuables américains
contribuable sur l'emploi des deniers |ur poids qu'ils trouvent aujourd'hui
est illusoire. Ce que le contribuable | impossible à Supporter, On a construit
sait fort bien c'est que c'est lui qui partout et jusque dans les moindres
fournit l'argent nécessaire à l'admi- |campagnes des écoles qui sont de vé-
nistration; toutefois il n'est personne | ritables palais: on a monté les salai-
qui puisse contrôler d’une façon pré-|res à des niveaux trop élevés. Bref,
cise la somme qu'il cest obligé de ver-'c'est un cri général, aux Dune
ser personnellement, attendu qu’une | des pays démocratiques par excellen-
grande partic des revenus de nos gou-]|cc, que lc gouvernement coûte fort
vernements provient de taxes indi- cher, que l'instruction coûte trop
rectes imposées sur les objets de con- cher, que les oeuvres d'assistance coû-
sommation et que les citoyens paient ! tent trop cher.
sans le savoir. Ce que les contribua- Par ailleurs, il est bien difficile
bles savent aussi parfaitement bien, |pcur un gouvernement démocratique
c'est que tout leur argent cst. dépensé de faire machine arrière et de dimi-|
et un peu plus, puisque les dettes nuer lcs dépenses publiques d'une fa-|
publiques augmentent sans cesse à con substantielle, congédier des fonc- |
une allure vertigineuse. Mais il est |tionnaires. supprimer des octrois,
évident que le contribuable ne con-Isurseoir à des travaux qui répandent
trôlc pas la facon dont cet argent | de l'argent dans une circonscription
cst déjensé; il ne peut se rendre | éicctorale, etc. C'est risquer de faire |
|
compile du coulage qui se fait dans|des mécentents ct de tourner contre |
l'administration; encore moins peut-|i2 parti des votes dont on a besoin
i] l'empêcher. - pour s'assurer le pouvoir.
Quant au coût &c l'administration, EL voilà. mesdames ct messicurs.
nous n'y avons pas gagné. Depuisiunce des grandes faiblesses du régime
deux siècles les budgets n'ont cessé ‘le parlementaire: Ice parti au nouvoir est
se gonfler et aujourd'hui, nous som- | fcujours oblisé de gouverner en vue
mes parvenus à des chiffres qui au- {dc l'élection: il doit par conséquent
raient stupéfié nos ancêtres. ymcttre de côté toute mesure qui soit |
Comment expliquer cette augmen- [ie moindrement impopulaire, même si|
tation constante dans le coût de l'ad-|cctte mesure cest nécessaire au bien!
minisiration de nos gouvernements? [commun de la société,
C'est un gouvernement qui dépend | C'est le rebours de ce que nous en-
de léiection, naturellement ct par la iseigne la philosophie, sur le rôle de
fcrce des choses, doit coûter cher. ‘l'autorité sociale. Pour être efficace,
D'abord Iles élections clies-mêmes, | l'autorité doit toujours avoir les yeux
telles qu'elles se pratiquent aujour- fixés sur la fin de la société, qui est
d’hui dans tous les pays démocrati- |le bien commun; elle doit ensuite !
ques, sont de plus en plus dispendieu- choisir les moyens les plus aptes à |
ses. 1} n’est pas besoin d'insister sur ! obtenir cette fin et mettre ces moyens |
ce point. ja exécution avec vigueur et sans ter- |
En second lieu, les partis politiques, ! giverser.
pour gagner la faveur des électeurs,! Or, c'est le contraire qui a lieu dans
sont forcés de flatiter ie peuple par le régime parlementaire: les chefs du
toutes sortes de promesses privées ou | parti au pouvoir, parce qu'ils doivent
publiques. C'est une véritable suren- gouverner en vue de se faire élire, au
chère entre les candidats des difré-:lieu de regarder en avant, sont obli-
rents partis. Il y a d'abord les pre- 8és de regarder constamment en ar-!
messes d’émplois de toutes sortes qui !rière pour voir ce que pensent les
forcent le gouvernement à créer de |électeurs, ce que va dire l'opposition.
nouvelles fonctions et à doubler ou à ! Ils sont forcés de choisir non les me-
tripler le personnel. Tout le monde {sures qui sont les plus utiles au bien
aspire à devenir employé de l'Etat. | commun, mais celles qui sont popu-
| SCS de l'Etat.
jüenter Ics caisses des divers partis,
C'est ce qui explique que depuis un
siècle le nombre des fonctionnaires
publics à plus que doublé dans tous
les pays démocratiques. Lorsque Mus-
solini prit le pouvoir en Italie, une
des premières mesures qu'il mit à
exécution fut de congédier 51 pour
cent des fonctionnaires. Les choses
n'en sont allées que mieux. L'admi-
nistration italienne qui avait la ré-
putation mondiale d’être désordonnée
et toujours en retard est devenue un
modèle de ponctualité, d'ordre et d’ef-
ficacité. Grâce à l'efficacité du gou-
vernement dictatorial de Mussolini,
les fonctionnaires congédiés ont re-
trouvé dans la vie civile des emplois
lucratifs où ils contribuent à augmen-
ter la production et la richesse de
l'Etat au lieu de vivre à ses dépens.
Il y a aussi les promesses de cons-
tructions de routes, d'édifices publics,
de chemins de fer, de quais, etc. Ceux
qui ont parcouru par exemple la pro-
vince de Québec ont pu admirer tout
le long du fleuve une série de quais
qui ont coûté au pays des centaines
de mille et pariois des millions de
dollars et qui ne servent guère qu'aux
loisirs des pêcheurs à la ligne.
Il y à enfin les promesses d'octrois
de toutes sortes, faites aux individus
et aux collectivités.
L'almanach de la
langue française
1934
Editions Albert Lévesque
M. Lévesque vient de publier en-
core cette année, son Almanach de
la Langue française dont la populari-
té va toujours s’accroissant.
L'édition de. 1934 est entièrement
différente des éditions précédentes.
L’ennui, dit-on, naquit un jour de
l'uniformité. L’Almanach n'a pas à
‘craindre la même aventure, puisque
son auteur, malgré les multiples oc-
cupations qui le talonnent, sait lui in-
fuser une jeunesse toujours renouve-
lée,
L'Almanach de cette année s'adres-
se tout spécialement à la jeunesse
étudiante. Poursuivant généreusement
son oeuvre, elle veut, promotrice d’un
nationalisme sain, devenir en quelque
sorte “le vade mecum” de la jeune
génération encore fidèle et sensible
aux appels d'une conscience nationa-
le”, (l'éditeur).
C’est dans cet esprit que M. Léves-
que a cédé, dans la présente édition,
la plume aux meliileurs écrivains ca-
nadiens d'hier et d'aujourd'hui, en
reproduisant leurs plus belles pages.
C'est ainsi que les ‘lecteurs de ceti L'Almanach de la Langue françai- |les lecteurs de l'Almanach attendent
e . Î
4 l
{laires aux yeux des électeurs
se maintenir au pouvoir.
j Mesdames et messieurs, si u
chauffeur d'automobile, au lieu d’a-
voir toujours les yeux droits en avant
fixés sur la route, tournait sans cesse
le tête en arrière pour voir ce qui s'y
passe, il ne tarderait pas sans doute
à aller mesurer les fossés.
C'est ce qu'un nombre croissant
d'économistes reprochent aujourd'hui
lux gouvernants dans le régime dé-
mocratique. Il n’est pas étonnant que
{le char de l'Etat soit souvent embour-
| bé. Un gouvernement qui à le courage
de proposer une mesure qui est néces-
5
saire au bien public, mais qui est en|
même temps impopulaire, est presque |
fatalement voué à la défaite.
Prenons le cas de la France. Si on!
en croit les financiers français, le |
4
|paient très cher pour être mal gou. |SC0laires
franc est en grand danger depuis
quelques mois: Pour rétablir la c
fiance et consolider les finances de
Y'Etat, il faudrait balancer le budget.
Pour cela, il serait nécessaire de di-
les impôts. Ni l’une ni l'autre de ces,
mesures n'est populaire. Cependant |
trois ou quatre ministères, pour éviter
une Catastrophe financière, ont es-
sayé d'opérer ce redressement néces- :
saire; ils ont tous été renversés et
Almanach auront le privilège de lire
Mgr Georges Gauthier, archevêque- ;
coadjuteur de Montréal; l’hon. Atha- |
nase David; Alfred DesRochers, le
| poète d“‘A l'ombre de l’Orford”: Har-
ry Bernard, Louis Francoeur, Edouard
Montpetit, Adolphe Nantel (prix Da-
vid 1933), etc. Nos lettres, on le voit,
sont bien représentées. Et les auteurs
cités font foi de la valeur des pages !
reproduites. j
Ceux qui savent l'extrême impor-
tance que M. Lévesque attache à Le
ducation de notre jeunesse compren- |
dront qu’il lui ait consacrée une sec-
tion de son Almanach. L'article de
Mile Joséphine Boivin, directrice du:
“Kindergarten Enrg.”, à Québec, est:
à lire par tous les parents. Après ces.
pages consacrées à nos tout-petits, M.:
Lévesque parle de “l'Education na-
tionale par le livre” et de “l'action
politique et nationale destinée à la
jeunesse instruite qui a atteint. trente
ans et plus.
La partie humoristique de ji’Alma-
nach est. confiée à M. Robert Lapal- |
me, le jeune caricaturiste bien connu.
Ses “défigurés” sont tout simplement
épatants!
A tout ceci s'ajoute naturellement
la partie documentaire: Calendrier, ,
Bottin national et Bottin des affaires.
L'Almanach de la Langue françai-
se, en plus d'une valeur intellectuelle
et morale élevée, est donc également
d'une réelle valeur pratique.
» afin de | docile instrument de toutes les pas- | Clusivement; et à la page 12, les in-
| députés influents des différents partis | écoles bilingues de la province d'Al-
| Nous en sommes arrivés aujourd'hui
ON- } vernés.
$ : Iserait en opposition
minuer les dépenses ou d'augmenter :
LA SURVIVANCE
Lettres de
nos lecteurs
Nous publions sous crtic rubri-
que les lettres d'intérêt général
que J'on nous adresse. Toute
communication doit être accom-
pagnée du nom et de l'aïresse de
l'on prédit que les jours du ministère l'envoyeur.
Sarraut sont comptés parce qu'il veut
à son iour mettre à exécution une
mesure aussi élémentaire que celle
ä'équilibrer les reccttes ct les dépen-
|
Enseignement de la |
1
,:
Il est d'autres critiques du régime Gore
parlementaire qui nous semblent plus
graves encore. Avec le régime d'éice-
tion tel qu'il se pratique dans la plu-
part des pays démocratiques. le gou-
M. le rédacteur,
Nous disions la semaine derniére i
aue dans notre province, d'après les
crdcnnances scolaires en ce qui con-
vetnement des partis est devenu ie |ccrnc l'enseignement du français dans ! 4
serviteur docile des puissances d’'ar-
gent. Comme les élections coûtent
fort cher, il faut une caisse électora!e
bien fournie et ce sont les magnats
de la finance qui sont appelés à ali-
les écoles élémentaires, la langue an-
angue secondaire |
|
|
À
giaisce doit <e substituer
mais progressivement à Ja
lentement, !
langue
fiançaisc; celle-ci de langue mater-}
vélle ou première devenant au cours |
des études langue secondaire. Î
Pou* information plus précieuse à |
cc sujet assez épineux. quoique pour- |
avec promesse en retours de privilé- |
ges, de concession, de contrats qui
lient à l'avance le parti qui prendra
lo pouvoir.
C'est ce qui explique l'impuissance
äe la plupart des gouvernements dé-
mocratiques à réprimer les abus re-
connus du capitalisme, abus qui. au
dire de tous ceux qui voient clair, ex-
posent les sociétés civilisées aux dan-
gcrs de révolution.
Cctte critique, mesdames et mes-!Schooïis of the province of Alberta”.
sicurs, n'eèt vas formulée seulement| 1. Dans toutes les écoles où
pa: les ennemis de l'ordre social ac-|shall be for the French speaking |
tuel; Dans l'Encyclique “Quadragesi- ! children onc of the autnoïized sus- |
me Anno’ Fie XXI parle en termes
sévères de ia concentraiion äu pou-
voir ct des ressources entre les mains:
&r quelques-uns, “Qui. détenteurs nt
maitres absolus de l'argent, gouver-
nent ie crédit ct ie Gisputent selon
lour bon plaisir. Par Jà, ils distribuent | L'CS
on queldue sorte le sang à l'organis-|auent du connu à l'inconnu, EL on
mc économique, dont is tiennent jalajoutc: Oral English must however,
vie entre leurs maine, si bien. queiirom 1he beginning, be included in
dans leur consentement. nul ne peur ,lhe curriculum as à subj.ui of study."
plus respirer”. iL'anglais parlé doit faire partie du
| Mais ces magnats de l'argent re se Curriculum d'éludes.
contentent pas de contrôler la vie | 2. Pendant la deuxième
économique: il5 cherchent encore à!
äcminer de toute façon le pouvoiridans 52 langue maternelle, l'ensei-
politique. dont ils exploitcront lesignement formel de l'anglais par ta:
ressources et la puissance dans ic do- lecture en anglais devra commencer. ;
maine économique.
ies statuts, qui réglent, ces cas. — Je
suppose que tous les maitres ct mai- |
tresses bilingucs de la province ainsi:
que tous les commissaires d'école bi- |
lingucs ont les instructions spéciales |
du département intitulécs: |
“Instructions concerning the tcenach-]
in the
ing of French Elementarv |
“Frenca:
au medium of instruction for other |
subjects during the firsi school year.:
Dinc le cours pour 1a nrmière an- |
jnée peut se donner en frunçuis com- :
me moyen d'instruction pour Îcs au-,
On procédc jour consé- :
sujets.
année, |
3. À partir du grade III en mon-:
“L'appétit du gain. poursuit le sou- tant. une période de temps n'excédant |
verain Pontife. a fait place à une|pPas une heure par jour peut être al-;
ambition eflrénée de dominer. Toute | louée à l'enseignement du français. !
la vie économique est devenue hor- Far terme “Français”. ox entend lec- :
riblement dure, implacable, cruelle. A |türe, étude de la langue, grammaire,
tout cela viennent s'ajouter les graves | Analyse, diclée et composition.
dommeges qui résuitent d'une fa- | Dans tous les grades au delà du!
cheuse confusion. entre les fonctions | grade IL, le programme, pour toutes
et devoirs d'ordre politique et ceux | les matières, autres que le français,
d'ordre économique, telle, pour n'en | <Cra celui autorisé régulièrement par :
citer qu'un d'une extrême importan- ;l® département d'éducation.
ce, la déchéance du pouvoir: lui qui| N.B. Cependant les maitres et mai- :
devrait gouverner de haut commelt!eSses peuvent donner les expiica-
souverain et suprême arbitre, en toute | tions en français (dans la langue ma-
impartialité et dans le seul intérêt | ternelle) lorsqu'il en est besoin.
du bien commun et de la justice, :1| Suivent les détails du programme
est tombé au rang d'esclave et devenu | de français jusqu'au 8ème grade in-
l'intérêt.” les élèves; 2. pour les maîtres.
Or c'est surtout au moyen des | J'espère bien que cette petite revue
Caisses électorales et par l'açhat dede nos droits au français dans nos
El
l
sions et de toutes les ambitions de |Aications des livres autorisés: 1. DORE
|
que les puissances d'argent ont acquis |Perta ne seront pas une trouvaille
dans tous les pays démocratiques ce POUT noS commissaires et maitres
contrôle du pouvoir politique que | d'école, bilingues du moins.
stigmatise le souverain Pontife. Et pour terminer par l'expression
Décidément, mesdames et mes-|P'overbiale de S. Exc. Mgr Béliveau,
archevêque de Saint-Boniface: Si
l'on veut du français, que l’on en
sieurs, nous payons fort cher pour un
régime qui est loin d'être l'idéal.
à la contribution annuelle de plus qui0ù les nôtres ont su se grouper ct|
tiers du revenu total de tous les ei- | forment l'immense majorité, la tota- ! À
toyens. L'on peut dire qu’en pays dé- Ilité quelquefois dans les arrondisse-
mocratique les contribuables sont ! Ments scolaires.
surgouvernés; mais qu'en même NUE À
temps ïls ne sont pas efficacement |COnSidérations d'ordre pratique, vé-
gouvernés. ÆEn d'autres termes, ils | CUeS dans certains de nos districts
exclusivement de langue
française; nous attendons que les
Le régime parlementaire porte élections de janvier aient eu lieu
flanc à d'autres critiques encore: 11|POUr mettre devant les yeux de ncs
absolue — quelques-unes de nos
l'idée même de société et de par sa
nature propre, il tendrait à affaiblir
et à paralyser le fonctionnement de
l'Etat. C'est du moins ce que prétend
l'école fasciste.
déficiences, de nos reculades, dé nos
enseignement qu français, du caté-
chisme et partant à l'apostasie reli-
: cessaire, légal.
L. LEBEL, SJ. Ancien instituteur.
pq qq
(l
|
se est en vente, au prix de $0.25 l’ex- | avec intérêt. Ce dernier prophète
cmplaire, aux Editions Lévesque, 1735, | semble frapper juste. Les tables cou-
rue Saint-Denis, Montréal, et dans | vrent quatre pages, c’est dire qu'il est
toutes les libraries bien assorties. impossible de tout indiquer ce que
On pourra se procurer cet alma-ll'#lmanach contient d'intéressant.
rach chez M. J. W. Pigeon, libraire, Nous nous contentons de dire que
avenue Jasper. l'Almanach de 1934 est le plus inté-
ressant de la collection par la verse]
de sa rédaction. L'Almanach compte
Oo-
256 pages et est illustré de dessins
originaux.
L'almanach Rolland
1934
au prix de 25 sous, franco 30 sous.
; oc
L'Almanach Rolland vient de pa-
raître. C'est le plus vieil almanach
français publié au Canada. C'est le
68ème de la collection complète. Il
s'intitule Almanach Agricole, Com-
mercial et des Familles. Il contient
des renseignements utiles sur le Ca-
nada ecclésiastique, politique, judi-
ciaire, commercial et agricole. Ë commis lui montra un instrument
L'on remarquera cette année bien | destiné à enregistrer et à reprodüire
À quoi tient la gloire?
SAN FRANCISCO—Lucrezia Bori,
là célèbre diva du Metropolitan, a eu
une aventure amusante dans un ma-
gasin de musique de San Francisco.
des statistiques nouvelles sur les pays | la roix humaine: intéressée, la canta-
étrangers. trice mit l'instrument à l'essai en
.Troïs articles sur Jacques Cartier,| chantant un aria de sa plus belle
le découvreur du Canada. Un autre voix.
de Casimir Hébert sur la préhistoire| --Vous avez du talent, dit le com-
de Trois-Rivières. (1535-1634). mis. Vous devriez étudier le chant.
Plusieurs nouvelles par les collabo-| Mais c’est madame Bori, s’excla-
rateurs ordinaires de l'Almanach: | ma le compagnon de la diva.
Rodolphe Girard, François Lalonde,| —Enchanté de vous connaître, ré-
Albéric Bourgeois, Louis Coupal. pliqua le jeune homme.
L'Almanach contient les prophéties| Et comme ses clients quittaient le
de Thomas Moult et celles de l'Ermi- | magasin, le commis bien stylé de dire:
te de la Chaussée Saint-Hubert, quel“Au revoir,
Bori."”
En vente à Ia librairie J. W.
monsieur et madame
LA
‘| ns |
tant très clair, traduisons simplement !
|
S . [|
jects ci study and mar be used
Î
grès que l'enfant à aupris à *)
mette”. Surtout ici, dans les endroits |
Nous remettons à l'an prochain les |£
apostasies au point de vue langue, : À
È
t
| à
4 à a:
gicuse qui en sera l'aboutissant né- | À
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PAGE 7
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NOUVELLES
… D'EDMONTON
Le théâtre français
mençant à 11 h. 30. Nous saluerons |
ainsi le départ de la vieille année et}
J'arrivée de la nouvelle en la présen-
ce de Jésus-Hostie. |
te pmolse pour Jo mois avi. Pour l'époque du Jour de l'An, nes,
è ::pères nous avaient transmis deux:
De 27 NEC ons es ARR touchantes traditions: celle de
Événement-sobs: DEN: distribution des étrennes par l'Enfant | générosité immense comme celle d'un
\ Jésus ct celle de la bénédiction pa-|Dieu? Puis, nous oserons le deman-
Nous touchons à la fin de notre !ternelle. Pourquoi faut-il que, dans
première année et je tiens à apporter EDMONTON-NORD les villes et même dans les campa-
à tous nos amis mes remerciements gnes, toutes deux tendent à disparai- me Noël ou ce Santa Claus? Où sont
pour la sympathie qu'ils ont témoi- Ître2 - C'est plus qu'un symptôme |leurs titres à remplacer l'Enfant-
gnée. Si nous avons remporté quel- alarmant, c'est un malheur. Dieu? Où sont leurs appuis dans n0-
ques succès leur encouragement y a Les traditions d'un peuple, ces!tle passé?
contribué pour une large part. gestes qu'il accomplit à jour fixe et]
Grâce à M. Gédéon Pepin et son laui ont un caractère d'universalité,
orchestre, nous avons connu la plus ne sônt pas de vaines coutumes, des |
parfaite harmonie. attitudes artificielles, sans relation
A l'administration si bienveillanie profonde avec l’âme: elles révèlent ie! de son éducatioh, qui dépendait elle-
les mains d'un sale barbon à qui l'on
catholique se rattachent ce bonhom-
Samedi prochain, 30 décembre, les
membres du cercle de l'A.C.F.A. de l2
paroisse Saint-François d'Assise pro-
céderont au dépouillement d'un ar-
bre de Noël au bénéfice des enfants.
Bienvenue à tous. Entrée gratuite.
Oo —
Crise de 'ACEA.
(Suite de la page 1)
qui a su organiser toutes choses avec ifond même de l'âme, elles en sont le| même de son atmosphère chrétienne
ordre et diligence je dis aussi merci | langage émouvant. En accomplissant | et d’une vigoureuse autorité. À l'heu-
bien sincèrement, sans oublier la | ces rites, en nous reliant à une longue! re où, dans la famille moderne, les
presse et nos dévoués curés de pa- {série d'ancêtres qui les ont accomplis | idées démocratiques abattent l'auto-
roisses toujours empressés à annon- os nous, nous affirmons une pen- rité du père, où elles l’inclinent à par-
cer nos séances. sée héréditaire qui tiént à l'âme mé-|tager son pouvoir avec ses enfants,
dres des mécontents, de ceux qui, | me d'une race et en fait voir 1alseule l’idée religieuse remettra toutes
souvent, n'ont rien fait pour nous!qualité. Parlons net: la tradition esc|choses dans l'ordre. Nous ne voyons
aider. Île signe d'une culture au même titre | Pas, à la vérité, ce que peuvent ga-
Nous souhaitons à chaque Canadien | que la langue. Laisser corrompre sa |&ner les pères de famille à se dé-
français de la province, et, à ceux du |langue ou cesser de la parlcr, c'est ie | Couronner eux-mêmes de leur pres-
dehors qui nous ont aidé, une bonne, | propre d'une nationalité qui se meurt; |tige! Puisque l'atmosphère religieuse
heureuse et sainte année avec le Pa-, . ”
radis à la fin de leurs jours: nous leur | accomplir le rite, c'est laisser voir que forces, auelle ne scrait pas la folie
demandons de continuer à nous don- | l'âme a changé. 1.48 diminuer cette atmosphère ou de
ner leur confiance et à nous appuyer] Quelle tristesse quand la tradition | changer? :
dans la mesure du possible. afin quelest de caractère religieux! Sa dispa-: Pour tout dire, prenons garde de
l'Association puisse continuer son tra- 'rition fait alors entendre un abaisse- | "OMPTE avec un passé qui fut si no-
vail si nécessaire dans cette partie du ment de la foi. L'âme ne peut plus ble; ayons peur de laisser mourir tant
pays. accomplir des gestes qui sont devenus | AC fleurs bleues. 1 n'est pas indifié-
plus grands qu'elle-même, comme !"Nt Aux hommes d'une race que leur
arbre dont la sève est tarie, laisse | nfance se soit enchantée de visions
terne et divines ou de fantômes
tomber son opulent feuillage. jet 5 . à ES
: : risâtres et r nants. aurice
ï Quand, le matin du premier jan-|Ë ERUE
A mes collaborateurs et acteurs
amateurs, merci de tout coeur. Si Ia
mémoire leur a fait quelquefois dé-
faut j'espère cependant qu’ils conser-
veront un agréable souvenir des ins-
tants que nous avons passés ensem-
ble. Je souhaite qu'ils continuent sans
se décourager et je leur rappellerai
ce que nous dit Boileau dans son ad-
mirable Art Poétique:
Je Théâtre, fertile en censcurs
pointilleux,
Chez nous pour se produire est
un champ périlleux.
Un acteur n'y fait pas de faciles
conquêtes;
Il trouve à le siffier des bouches
toujours prêtes;
LEO BELHUMEUR,
secrétaire général.
———0Q0———
Nos traditions du Jour de l'An! Tro
de faire: passer bonbons et jouets par
der: à quelle idée latine, à quelle idée
Que les pères ne désapprennent pas
le geste de la bénédiction. La famille
été l'une de nos puissances; ellé Ie
fut, entre autres raisons par la valeur
lisser tomber la tradition, ne plus|de nos foyers fut la principale de nos |
Chacun le peut traiter de fat et
d'ignorant; :
C'est un droit qu'à la porte on
achète en entrant. :
Que l’année qui va bientôt com-
mencer, apporte à tous les joies qu’on
recueille à faire toujours de son
mieux. Pax hominibus bonae volunta-
tis.
Laurier Picard, directeur.
Nous sommes heureux d'annoncer
que nous avons remis au “Bas de
Noël” le produit des entrées à la soi-
rée du 17 décembre et. . . même un
peu plus. P. J:
SAINT-JOACHIM
Noël. La grande fête de Noël a été
célébrée avec toute la solennité vou-
lue à Saint-Joachim. C’est le R. P.
U. Langiois, O.M.I. provincial, qui
chanta la messe; il était assisté par
le R. P. J. B. Boyer, O.M.I, comme
diacre, et par le F. Lacroix, O.M1I,
comme sous-diacre. A l'Evangile ie
*. R. PF. curé, dans une courte allocu-
tion, invita les paroissiens à offrir
au divin Sauveur leurs plus profonds
hommages d'adoration et de recon-
. Le blé le
Petit journal des Scouts et des
Avant-Gardes de
l’A.C.J.C.
Cet article sera plus qu’une appré-
ciation, mais une bonne nouvelle
pour les éclaireurs Canadiens-fran-
çais et les avant-gardes de l'A.C.J.C.
Le programme tout apostolique de
ce petit journal est de faire des hom-
vier, nos aïeux faisaient entrer l'En- |
fant-Dicu dans leurs maisons, ils con-
tinuaient une tradition de France et
prolongeaient plusieurs siècles de foi.
| cette coutume faisait corps avec
l'éducation religieuse de la famille,
avec lc sentiment de la présence di-
vine que, de bonne heure, l’on s'ef-
forçait d'’inculquer aux tout-petits.
Le “Jésus”, les enfants apprenaient
ià mettre son nom parmi les premiers
mots de leur vocabulaire; ils appre-
naient à le montrer sur le mur, atta-
ché au bois du crucifix ou gravé sur
reurs: “Toujours prêt et sacrifice par | tous les autres dans l'esprit de l'en-
amour!
fant, nos aïeux voulaient encore, par
Sa rubrique, “Le Blé qui Lève”, est | un motif de foi, que ce bien par ex-
ä Ja fois une promesse et un symboles,
symbole de toute cette jeunesse cana-
dienne de là-bas qui ayant subi vic-
torieusement l'épreuve du sillon, 5e
lève peu à peu sur sa tige neuve, ri-
che de la foi de nos pères et puis-
sante, par son besoin même, d’'acti-
vité et de lutte.
Ce petit journal aura donc pour
but de porter au loin, comme le par-
fum vivifiant de cette moisson qui
lève et d'assurer sa survivance, en ré-
veillant chez-nous les sympathies et
les générosilés. Car, on serait coupa-
ble de l'oublier: une heure très grave
cellence tombât de la main de Dieu.
rattachait aux mêmes pensées. Quand
le père levait la main sur la tête de
ses enfants pour les bénir, son geste
symbolisait encore une grande pensée
religieuse. Par l'exercice d’une sorte
de pontificat domestique, il affirmait
sa qualité de chef familial, les sources
divines de son autorité, la seule, a dit
Le Play “qu'ait établie le Décalogue
éternel”. En s'inclinant sous la main
hénissante, les enfants reconnais-
saient la hiérarchie naturelle du
foyer; ils faisaient un acte dc foi à
La bénédiction du Jour &e l’An se |
Barrès a fait voir dans le Génie du
| Rhin, les déformations morales opé-
rées dans l'âme rhénane par la sub-
stitution des légendes prussiennes aux
légendes latines et chrétiennes.
Un peuple qui change de traditions
est un peuple qui a commencé de
changer d'âme. Lorsque tant d'idées
| malsaines, tant de moeurs délétères
se tiennent à la porte de nos foyers
et cherchent à les envahir, ne serait-
Les pas le signe de la fin que d'en
| chasser les traditions des aïeux, pour
[faire de la place à ces étrangères?
: d Re ; , pour l'amour du ciel, cessons de res-
mes en claironnant à tous et à cha-!les vieilles images. Quand venait le]
cun ces deux mots d'ordre des éclai- | temps des étrennes, dons qui dépassent |
sembler à ces âmes dont parle Dante, ;
aui ont le goût amer de crier sans
cesse: “Meure ma vie eb vive ma
mort!” Défendons-nous. Ne sacrifions
.Rucune de nos forces. Ne souffrons
aucune mollesse dans une lutte où se
joue notre destin. Et puisquà la
façon dont un peuple défend son
âme, l'on peut mesurer son avenir,
faisons voir la vigueur des peuples
qui durent.
Lionel Groulx, prêtre.
DO ———————
La Cité Vaticane
{
| veut économiser
naissance. Il demanda aux fidèles de | est sonnée pour l'Ouest, un vent des-| l'ordre divin de la famille, à ce haut| Le Pape Fie XI à ordonné, sa-
célébrer cette fête, non pas comme
les mondains, mais comme les bergers
et les Mages, avec foi et piété.
La chorale Saint-Joachim, sous la
direction de M. G. Pepin sut rendre),
avec art ia Messe solennelle de Le-|
prévost. |
On peut dire que toute la paroisse
séchant souffle sur Gravelbourg et | principe d'autorité d'où nous sont |
son collêge Mathieu, et menace devenues la vigueur et la noblesse dei
ruiner dans sa racine la plante qui
|ne fait que d’apparaitre à ‘la surface
de la icrre.
« vu dans le Collège Mathieu le point
stratégique de notre survie nationa-
nos moeurs.
| Pourquoi laisserions-nous périr ces
| vieilles traditions, qui sont en quel-
foyers? Faisons comme les vieux qui
| faisaient bien. La nuit de Noël, c'est
s'approcha de la sainte Table en cette! je, Tous les jeunes que ses murs ren-}Ja nuit où lEnfant-Jésus descend
nuit solennelle.
Gloria in Excelsis Deo.
IMMACULEE
CONCEPTICN
La fête de Noël fut célébrée avec
beaucoup de solennité dans notre pa-
reisse. La messe de. minuit avait com-
me célébrant, le R. P. F.-X. Bella-
vance, S.J, recteur du Collège des
Jésuites. La chorale sous la direction
de Mme J. Nadeau avec Mme N.
Turgeon cxécuta avec beaucoup d'en-
‘train la messe en honneur de St-
Joseph. Nous cûmes ia consolation âe
voir tous les paroïissiens s'approcher;
de Ja sainte table le jour de Noël
Dimanche soir, le 31 décembre,
nous aurons une heure sainte com-
Pour maintenir les bienveillantes €
traditions
medi, des réductions de trai-
fements qui affecteront les
cardinaux et les évêques
|
| CITE VATICANE—Une diminution
ployés de l'Eglise dans la Cité Vati-
|cane à été ordonnée par le Pape Pie
| ZI. Ceux qui touchent de $85 à $170
ferment sont les troupes légères qui | dans la crèche, parmi les cantiques : par mois subiront une diminution de
forment notre front d'attaque et qui | des anges; c'est la nuit où l'âme se |10 pour cent à partir du ler janvier,
feront glorieux notre demain ethni-! donne tout entière à l'adoration. Ne | tandis que la réduction sera de 15
que.
Nous qui sommes “le gros”
troupes canadiennes,
| dérangeons pas, dans l'esprit des en-
| pour cent en haut de $170 par mois.
des | fants, ces idées mystiques. Ne faisons | Cette décision ne s'applique que dars
connaîtrions- | nas de la nuit où il vient au monde, |la Cité Vaticane et dans Rome. On a
nous ce recul honteux qu'est celui de|où ils l'ont vu dans la crèche entre | aussi annoncé le renvoi de tous les
s'abstenir, laisserions-nous seuls, par la Vicrge Marie et saint Joseph, ne | artisans spécialisés qui travaillaient ;
A t . . ee L . 4e :
un remou de déroute, nos avant-:faisons pas de cette nuit religieuse, dans les fabriques de la Cité Vaticanse
gardes au moment où elles doivent
subir le choc terrible?
De nombreuses et généreuses Ssous-
but n’est pas encore attcint. Cepen-|
dant il est permis d'augurer que ce
pctit journal “Le Blé qui Lève” sera
un facteur très effectif du succès fi-
ral en même temps qu'il établira un
point de contact entre l'Ouest et tout
le Canada.
Gérard Brousscau,
du Cercle de Mgr Gauthier
lila nuit où l'Enfant-Jésus court aussi
lies campagnes. Pourquoi ne pas lais-
d'apporter le bonheur des étrennes?
Surtout ne bousculons pas une de
inos plus vieilles traditions, sous le
imauvais prétexte @c la franchise en-
vers les enfants. En quoi le père Noël
ou un grotesque Santa Claus s'accor-
|dent-ils mieux avec la vérité? Est-ce
donc mentir aux enfants que de leur
; apprendre à rapporter à Dieu ce qui | Plusieurs hauts fonctionnaires civils, | y aura bientôt 43
[leur arrive de meilleur dans la vie? ! dont le gouverneur de la Cité Vati-|
‘ser au joyeux réveil du Jour de l’An,
criptions en sont un démenti, mais ie;
jen attendant la réorganisation de ces
| fabriques et l'achèvement au nouveau
lauartier industriel de la Cité Vatica-
re. Û
j On a expliqué que ces diminutions
ine s'appliquent pas aux allocations e
maffecteront pas ceux qui n'occunent
pas des fonctions salariées.
| Elles s'appliquent principalement
aux cardinaux demeurant dans Rome
ict la Cité Vaticane, aux évêques, etc.
de V'A.C.J-C.' Le mensonge serait-il moins grand icane, seront également affectés.
w
(Cina variétés au choix)
de la Saison,
t hos
vous he sauïriez faire
mieux en servant ces bières...
AGENTS POUR L'INDUSTRIE DE LA BRASSERIE DE L'ALBER
ENTREPOTS PARTOUT DANS L’ALBERT A
- Cette annonce j
HA 4 D
‘l'Alberta, ni: par le”gouvernem
TA.
ent'de la province de l'Alboürta.
pitalières
joint ses aïînées; elle sera disparue.
Lorsque la présente arnée a com-
mencé, les gros financiers ainsi que
les gouvernants des peuples, enfin
tous ceux qui croient pouvoir prédire
l'avenir, annonçaient au monde, cré-
dule, qu'il verrait la fin de la crise. | quête, plus désastreuse que la premiè-
Elle est écoulée et la crise sévit
encore avec vigueur. Telle une im-
mense pieuvre elle enserre les acti-
vités financières des peuples dans ses
formidables tentacules. Les eflets des
| conférences économiques s'ils se font |
quelquefois sentir, disparaissent aus-
si vite qu'ils ne sont venus. Qui peut
ae l'argent dépensé pour des con-
férences telles que celles d'Ottawa, de
Londres, de Genève et à quoi abou-
tissent-elles?
| A la conférence d'Ottawa, l'Angle-
terre promettait d'acheter son bois|ne nous comprend pas, il est toujours
Elle l'achète de ja|facile de reprendre en anglais.”
{de notre pays.
| Russie! Et tout est ainsi.
le but de voir si nous pourrions en-
ji icver quelque chose à son voisin, mais
|ne rien lui donner.
| On tâche avec ces cônférences a |
faire prendre patience aux nations
iinquiètes. 4
ès gouvernements pour remédier |
à la crise prennent tous les moyens
qui leur passent dans la tête; mais
leur stupide orgucil leur interdit de|
prendre les moyens préconisés par le!
successeur de saint Pierre.
Pour le bénéfice de quelques rapa-
ces individus nos gouvernants crou-
pissent dans une honteuse inertie;
car la crise doit profiter à quelques-
uns. ..
Et pendant ce temps le peuple at-| ce que les jeunes Anglais ont de lar-
tend. Une certaine classe attend, on! gent et le dépensent volontiers, elles
: à : Î
peut dire, plus impatiemment que ne
autres. Ce sont ceux-là qui, arrivés à !
vingt ans, cherchent à organiser leur | Il y a là un danger.
vie, mais en sont incapables à cause
des conditions par trop mauvaises.
À mesure que le temps passe les;
années sur leurs têtes s'occumulent” #
et à l'horizon rien de nouveau.
Par moment, l'on regarde à l’arriè- : k
re pour examiner l'année qui vient de, À
s'écouler; l’on ne peut manquer de
considérer ce qu'elle a été, avec c2!À
|
qu'elle aurait pu être. |
Mais impossible d’en faire ce qu’el-|
aurait pu être; il faut prendre ce. |
qu'elle à été; trop tard pour se re- ||
|
prendre.
Trop tard! Et devant l'inutilité ap-!
parente de l'effort, en face de 1a fai | |
lite présente, un fatalisme morbide ;
ñous à gagné, émoussé la sensibilité, | À
Û
( ‘
annihilé toute initiative, paralysé les
meilleures bonnes volontés.
Si l'énergie secouée se cabre dans
äe brefs sursauts d’une pressante ré-
LES elle retombus vite, morhe et
sans courage.
La trop grande misère est mauvai-
| se conseillère. Avec le marasme qui
|s'accroit les esprits mécontents s'irri-
lient. Le bon sens se fausse et s'égare.
Les utopies les plus invraisemblables
ractères s’aigrissent. Les relations se
tendent et se brisent. La foi vacilie
lasse. Les rancoeurs s’amoncellent en
nuage inquiétants qui présagent
tempête. . .
4
id
P. St-A.
|
Î
SAIÏINT-ALBERT |
| La messe de minuit très solennelle |
fut chantée par le R. P. Tardif. Le!
choeur avait reçu une magnifique dé- |
coralion pour Ja circonstance. Notre |
R. P. curé donna le sermon ainsi qu'à |
Î
|
RE messe de 10 h. 30.
Le jour de Noël au soir, un groupe
d'amis se rendaient à la résidence de
M. Joscph Bellcrive pour fêter son
l&lème anniversaire de naissance. Il!
ans que M. J. Belle- |
rive arrivait de Ste-Foye, Qué. à St- |
i Albert avec les premiers colons. Lés!
iaualités de caractère qui le distin- |
| guent ont su toujours lui procurer |
| beaucoup d'amis ct plusieurs étaient |
| boureux de lui manifester leur esti- |
jme d'une manière toute spéciale à!
Fo de son anniversaire de
naissance. Une jolie adresse lui fut
lue par M. André Desnoyers, après
quoi M. Georges Gaulin au nom de
l'assistance lui présenta une bourse.
Lu héros de la fête remercia et parut
touché de l'attention qu’on lui té-
inoignait,
Assistaient: M. et Mme Oscar Le-
blanc, M. et Mme Joseph Gaulin, M.
e£ Mme Joseph Poirier, M. et Mme
Georges Gaulin, M. et Mme Honoré
Douville, M..et Mme André Des-
uoyers, Mmes Fleurie Perron et Al-
fred Chevigny.
Pendant la soirée, il y.eut partie!
de cartes, et plusieurs chantèrent de
ce qui donna à Ia soirée beaucoup
d'entrain.
A minuit, Mme J. Bellerive avec
son amabilité habituellé servait. un
délicieux goûter. On s'amusn on ne
peut mieux. ‘
se xeposera dimanche. Elle jouera
sur sa patinoire et vendredi le 29 dé-
cembre, elle ira réncontrer les joueuts
de Legal sur la patinoire de ces der
niers.—Corr: ! ... °° ;..
Fr.
p tard |
|
|
| 1934 avec toutes ses incertitudes
sera chose du présent dans peu de
On se rend à ces conférences dans | fectent de parler anglais presque par-
| frayons avec les Anglais quand c’est
27 DECEMBRE 1933
| -LA SURVIVANCE 1
anglais et Canadiens français, que les
mariages mixtes deviennent plus fré-
Influences
anglaise, €t
française qui devient
bientôt, protestante.
Après la conquête de la Nouvelle- Mes petites amies, Le eee
France, les gouverneurs anglais DRE dons notre monde, si différent
s r faire ; i , de
Ja! prête, avec le don d'ubiquité, une | jours. Bientôt l'année 1933 aura re-|employé tous les moyens pou comme famille, éducation, usages, di
de notre peuple des anglo-protes-
tants. C'est au prix de luttes ardues
que nos pères nous ont conservé le
précieux héritage de notre langue et
de notre foi.
De nos jours, pacifiquement, com- |
mence- à s’opérer cette seconde con-
celui de nos voisins anglais.
Je ne cherche pas à faire de com-
paraisons; mais je vous affirme que
nous y perdrions à trop fréquenter
la société anglaise. Conservons des
relations de bon voisinage avec les
Anglais, mais que cela ne devienne
pas de l'intimité; car, en se généra-
re. Par la lâche complaisance de no- disant, elle ne pourrait qu'être nui-
tre classe dirigeante, engouée d’ad- sible à nos intérêts français.”
miration pour tout ce qui est étran-
: Demeurons donc nous-mêmes, Ca-
ger, l'influence catholique et françai- tholiques et français, attachés aux
se est en régression dans la es : traditions héritées de nos ancêtres,
trifluvienne. Faudra-t-il que l'histoire lues premiers fon dateurs de ce Pays;
nous accuse d'avoir trahi la | c'est encore le meilleur moyen d'être
et la patrie?
Voilà pourquoi il nous paraif utile | de bons citoyens et de travailler à
a F €
de redire à nos gens, cet appel de
Fadette, qui conjure notre jeunesse
féminine de résister à l’anglicisation:
“Parlons français le plus possible
et partout. Après l'avoir tenté, si l'on
G. P.
(Le Bien Public, Troi-Rivières)
ee
Faveurs obtenues
Faveurs obtenues par l’intercession
du Grand Serviteur de Dieu, Jean-
Jacques Olier, aussi secours obtenu
par saint Christophe et les âmes du
purgatoire avec promesse de publier.
L SRE RE PER RENE LE TERERENE LERERERAERENI KERETEA
Nombre de petites snobinettes af-
tout. Elles sont ridicules et un peu
traitres à la cause française que veu-
lent défendre si intelligemment _
Jeune-Canada. Ces snobinettes, heu-
reusement, changent facilement d'i-
dées: il faut nous employer à les in-
fiuencer, nous qui aimons notre lan-
Consultez les
Ë
journaux quotidiens
Sans étroitesse et sans préjugés, Es
convenable; parlons l'anglais quand il Ë pOur détails relatifs
le faut et mettons de la fierté à a
bien parler avec eux, qui peuvent si |
rarement parler français; mais ne |
recherchons pas outre mesure.
Je mets les jeunes filles en garde |
contre cette anglicisation qui tend à!
pe
augmenter, et par elles surtout. Par- |
à notre
Vente de
fin d'année
&
sortent beaucoup avec eux et négli- & Johnstone Walker
gent peut-être leurs amis canadiens. de: Limited
: É LE MAGASIN D'EDMONTON
Il est logique, quand les relations ; ; ETABLI EN 1386
se font plus étroites entre Canadiens Sr :
: E ns ; D:
Ce n'est pas sans raison que l’on ,que sorte les pierres sacrées de nos ! des traitements du clergé et des em- trouvent de fervents adeptes. Les ca-!$
et chancelle. L'endurance s'use ou se |A
bonnes vieilles chansons d'autrefois, |.
Gouret, L'équipe de Saint-Albert |
contre l'équipe de Legal le 5 janvier |
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